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Commerce ou e-commerce ? Cas d’étude (Episode 3)

Il y a peu, j’ai vécu une expérience d’e-commerce déroutante dont je voudrais vous faire part en quelques épisodes. Voici donc le parcours très décortiqué d’un quidam qui achète un caméscope. Ceci devrait intéresser tous les (e)commerçants. EPISODE 1 EPISODE 2 EPISODE 3 Suite à l’inefficacité du formulaire de Pixmania pour les indépendants (cfr Episode2), je me rends donc sur le site de Sony. Qui me renseigne de différentes choses : Le produit – que nous allons appeler XXX – n’est pas répertorié chez Sony ! Je ne trouve pas le XXX mais un XXX-E ! Les caractéristiques ont pourtant l’air identique. Je me dis donc, que la « E » est une nouvelle génération. (OUF !, j’ai failli acheter une « vieille » version chez Pixmania). Le Sony-center le plus proche de mon domicile (localisation rapide et aisée) « Mon » Sony-center possède son propre mini-site, sur lequel je me dirige, pour envoyer un mail contenant deux questions : « Avez-vous la caméra XXX-E de stock ? » En quoi le modèle XXX diffère-t-il du modèle XXX-E ? Et j’attends… Une heure. Deux heures. Trois heures. Je reçois enfin une réponse de « mon » Sony-Center : « Bonjour, Il n’y à aucune différence le E c’est juste pour indiquer Europe. Vous pouvez avoir la caméra le 04/03/2008. Bien à vous » Le 04/03 ! Nous étions le 15/02… J’enfile ma veste et hop !, au comptoir Pixmania. Quelques autres constats : Recueillir et diffuser l’avis des consommateurs sur un nouveau produit est important. Ceci présuppose : une campagne d’information et de tests à l’adresse des bloggeurs-influents des liens vers les articles que ces bloggeurs auraient éventuellement postés sur le nouveau produit. Soignez vos formulaires et prévoir tous les cas de figure d’échecs. Si votre procédure d’achat est maladroite (car ce n’est JAMAIS l’internaute qui l’est), un emplacement « en dur » peut vous sauver la mise… s’il est proche. Mais compter là-dessus lorsqu’on fait de la vente online, ce n’est pas très raisonnable. Le « dur » doit être un « plus », pas un pis-aller. Ce qui peut aussi vous sauver la mise, c’est un numéro vert « 0800 ». D’expérience, celui de Dell, par exemple, fonctionne très bien. Chez Pixmania, nada. En tout cas, je n’en ai pas vu. Ce qui revient au même. Le consommateur est devenu exigent en terme de temps de réponse. Face aux achats impulsifs, il faut être prêt à prendre n’importe quelle balle au bond, au risque de rater sa vente. A condition, évidement d’avoir tout de stock ou relativement accessible ! Ne pas hésiter à apporter des éclaircissements sur des détails d’étiquetage. Si les choses s’étaient passées autrement, ce « E » eut pu faire rater la vente chez le premier commerçant. J’en profite pour pousser ce point :...

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Commerce ou e-commerce ? Cas d’étude (Episode 2)

Il y a peu, j’ai vécu une expérience d’e-commerce déroutante dont je voudrais vous faire part en quelques épisodes. Voici donc le parcours très décortiqué d’un quidam qui achète un caméscope. Ceci devrait intéresser tous les (e)commerçants. EPISODE 1 EPISODE 2 Après enquête sur les prix de mon caméscope, je décide de passer à l’acte d’achat sur Pixmania ( cfr Episode 1). Il est midi. L’heure du sandwich. J’en profite donc pour faire un crochet vers ce point de vente ?, de livraison ? Ce comptoir Pixmania est implanté dans un espace au rez-de -chaussée d’un bâtiment, un rez-de-chaussée qui devait préalablement être un hall d’accueil. Flanquées contre des murs blachis quasi à la chaux, quelques vitrines contenant trois ou quatre appareils High Tech. That’s all. Mais entre les vitrines : une borne, avec un PC évidement branché sur le site de Pixmania. Et radicalement de l’autre côté, le comptoir, de belle allure et, derrière, un dealer avenant qui se réfléchi sur l’écran froid du PC positionné en face. Dans ce couloir exigu, je me trouve dans un inter-monde, à la fracture entre l’e-commerce et le commerce. Sensation étonnante. Le vendeur se révèle très efficace. Je lui pose la question « Puis-je me faire livrer ici ? ». Il répond « oui, bien sûr, dans les 48 heures ». Ensuite, il me propose de passer commande à partir du PC-là. J’hésite. Il me propose ensuite de passer commande ensemble à partir de son PC de comptoir. J’hésite. Psychologiquement, je m’étais préparé à faire un achat online. Tout d’un coup, tout se mélange. J’hésite. Il en profite pour attirer mon attention sur les formules « achats tranquille », blablabla (pas si « blablabla » que ça en fait, car le contrat achat tranquille que j’avais zappé sur le site, pour finir, je l’ai pris). Poliment, je coupe court et lui dis que je passerai commande sur le site et viendrai réceptionner mon colis au comptoir. De retour au bureau, j’entame mon processus d’achat sur Pixmania. En tant qu’indépendant, je souhaite recevoir une facture. Et là, chez Pixmania, c’est l’embrouillamini total ! J’imagine -j’espère !- que lorsque vous êtes inscrit, la procédure doit être simple. Mais tant que ce n’est pas le cas, vous êtes obstinément bloqué sur le formulaire. A cet égard, pourtant, ils ont dissocié le B2C du B2B, par le biais de deux plates-formes distinctes : Mais rien y fait, je suis bloqué sur les deux ; mes coordonnées de facturation ne sont pas admises, sans recevoir de raisons claires. Après 15 minutes d’exaspération et d’acharnements vains sur un formulaire obscur, je décide d’abandonner et de choisir la seconde option, c’est-à-dire m’adresser à la maison -mère : Sony. (suite de cette passionnante aventure...

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Buzz de terroir

Un petit âne version Amélie Poulain? On pourrait le dire ainsi. L’Ane Gourmet est un bon exemple d’entreprise qui fait de sa naissance son premier buzz. Capitaliser sur son émergence, au jour le jour, c’est une pratique qui, il me semble, est née avec le blogging. Et c’est payant. Le site en attente, avec possibilité de s’inscrire à une newsletter ou de consulter le blog et le blog « l’Asinerie » qui raconte l’histoire de la création en cours de l’entreprise : Et pour ceux qui auraient tendance à croire que tout ceci se passe sans difficulté, voici un extrait du blog : « Le temps passe… encore, et encore. Je me souviens de ce dossier réalisé avec un business plan, la rencontre avec les banquiers, mes associés, la création du logo, du blog, les longues heures à aligner les pixels pour maquetter les pages, la lane mobile, le dossier et la soutenance auprès de Lille Métropole Iniatives, le banquier qui dit oui on y va à vos côtés, les visites un peu partout en notre beau pays, les rencontres occasionnées par ce projet, et aujourd’hui et bien je fais le bilan et suis dans une journée sans teinte, sans lumières… Une journée supplémentaire dans ce fichu tunnel. Je n’ai jamais été aussi proche alors qu’il me semble que je suis encore très loin… Bref, je me remets à la création (gommettes, scrapmachin, collage, découpage, macramé, pâte à modeler…) pour essayer de me Relancer dans mon projet. J’ai un peu l’impression de tourner en rond dans l’asinerie, faut que je sorte, faut que ça sorte » Pas de problème Serge, ça va sortir. Et il y a même l’automobile, c’est vous dire si la détermination de Serge, l’initiateur de ce projet est forte ! Et enfin, cerise sur le gateau, le buzz : L’âne gourmetenvoyé par lanegourmet Rien à redire : de l’excellent...

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Commerce ou e-commerce ? Cas d’étude (Episode 1)

Il y a peu, j’ai vécu une expérience d'(e)commerce déroutante dont je voudrais vous faire part en quelques épisodes. Voici donc le parcours très décortiqué d’un quidam qui achète un caméscope. Ceci devrait intéresser tous les (e)commerçants. EPISODE 1 Mon périple commence donc par demander l’avis d’un ami professionnel de l’image-qui-bouge : «tant qu’à faire, prend une Sony avec Tri CCD et comme ils en sont encore tous à chercher quel sera le bon format, prend une mini DV ; tu passeras à autre chose plus tard». M’en remettant à l’avis de cette personne de confiance, je tape donc « sony caméscope» dans Google. Les premiers résultats affichés sont « dell », « sony » et « pixmania ». Mon choix se porte sur le troisième : un, parce que mon expérience passée avec Dell ne m’a pas laissé des souvenirs agréables, deux parce qu’à choisir entre Sony et Pixmania, intuitivement, je me dis que Pixmania doit être plus avantageux, pour la raison simple que le core business de ce dernier, c’est l’e-commerce et pas l’autre. Par ailleurs, entre mon bureau et le snack où je vais chercher mon sandwich tous les midis, il y a, dans une rue perpendiculaire, un petit comptoir Pixmania que j’avais remarqué sans y être jamais entré. Sur Pixmania, j’effectue mes recherches suivant les critères « CCD » et « mini-DV ». Je tombe sur un produit qui rassemble les critères voulus et, bien entendu, dans la gamme de prix souhaitée. Petit hic : le produit est nouveau et pas d’avis de consommateurs. J’effectue une recherche sur d’autres sites d’influenceurs : rien. Je me retourne une seconde fois vers mon avis d’expert : il confirme que « ça ne peut être que bon ». Je décide donc de passer à l’achat. Premiers constats : On voit que l’acte d’achat d’un quidam contemporain passe prioritairement par son réseau d’influence, le fameux « bouche-à-oreille ». Le bouche-à-oreille se fait aussi – et encore – sur la réputation de marque. L’intermédiaire entre la marque et le consommateur est important. Et cet intermédiaire (ici, Pixmania) lui-même capitalise sur sa marque propre. Une implantation « en dur » du commerçant est un facteur influençant. Mais pas déterminant. Car j’eus pu directement aller sur le site de la Fnac, par exemple. Ce que je n’ai pas fait, eu égard à ma conviction qu’ils ne sont pas les meilleurs marchés. Par ailleurs, je précise que je me suis préalablement rendu sur le site de Mediamarkt – réputé pour ses bons prix – mais le manque total d’infos m’a fait fuir. Nécessité d’être présent sur Internet (no comment) Nécessité d’être bien référencé sur Google (no comment) (suite de cette passionnante aventure...

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Booster les abonnements et le call-to-action… mais intelligemment

Marketing étudiant se fend de 23 conseils pour attirer la blogosphère dans les filets de votre blog. Les conseils sont cousus de fil blanc mais toujours intéressants en tant que to-do-list. Bien mais lorsque vous avez suffisamment d’abonnés et que votre site/blog a pour vocation d’être commercial, encore faut-il pousser à l’acte ; ce qu’on appelle le call-to-action. Nous nous étions déjà intéressés à la fiche produit, mais voici une intéressante étude sur les boutons. Les auteurs enquêtent sur les meilleures solutions, démonstrations et simulation à l’appui. Et si vous cherchez des trucs pour réaliser de bons gros boutons alléchants, on avait déjà donné quelques conseils ici. Mais j’y pense ; vous vous interrogez encore sur la pertinence de monétiser votre blog. Vous êtes déchiré par des questiosn telles que : est-ce que je ne vais pas vendre mon âme au diable ? Vais-je tuer mon blog ? M’attirer les foudres ? Et tout ce genre de questions qui turlupinent. Sur Monetiweb, ce genre de question est abordé sans tabou. Et pour cause, le sous-titre de ce blog est : « Tous les conseils pour monétiser intelligemment son blog...

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