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L’homme-alarme à l’Å“il de rire

Nous l’avons déjà vu, buzzer coûte de l’argent mais pas autant qu’on pourrait le redouter. Le tout, l’essentiel nous dirons même, réside dans l’idée. Elle vous coûtera passablement cher si vous la commander. Elle ne vous coûtera rien si vous la trouvez vous-même. Pour démontrer une fois de plus la puissance de l’idée, voici un buzz qui a été lancé par le téléshopping de Tf1 (pour fêter ses 20 ans) : l’homme-objet. Il s’agit de proposer l’achat d’hommes remplissant des fonctions loufoques telles l’homme-alarme, l’homme ouvre-bocal, l’homme-aide-aux-créneaux, … Mais quels sont les ressorts de cette idée ? Ils se résument en un mot : l’auto-dérision. On le sait, la plupart du temps, les bons buzz sont ceux qui intriguent mais surtout ceux qui font finalement sourire. Une entreprise, si elle peut jouer sur plusieurs facettes de son image, comme son patrimoine (voici d’ailleurs un spot d’Adidas qui illustre cet aspect), bénéficiera toujours des bénéfices d’un message tirant sur la corde de l’humour. Le groupe se range toujours du côté des rieurs ;-) Cependant, il faut toujours faire attention à ne froisser personne. Dès lors, pour être certain de son coup, autant rire de soi-même, sans pour autant se dévaloriser. Lorsque l’on connaît bien son produit et que l’on est assuré d’être bien positionné sur le marché (en gros, lorsqu’on est droit dans ses bottes), les occasions de se moquer de soi-même ou du secteur dans lequel on officie, sont nombreuses. Autant en profiter. Et pour en profiter pleinement, il est intéressant de consulter ses collaborateurs ; ils seront toujours les mieux placés pour relever les anecdotes croustillantes de l’entreprise que l’on peut monter en épingle pour en faire un buzz efficace. Vos collaborateurs ne sont sans doute pas des créatifs nés en terme de communication mais ils possèdent en eux des ressources créatives à utiliser au mieux. (Petite remarque : pas une association, pas un parti politique, pas un consommateur n’ont porté plainte contre cette atteinte à l’intégrité de l’homme traité ici comme un objet. Il faut dire que ça se passe en France. En Belgique, où l’on est visiblement plus psycho-rigide, ça ne se serait peut-être pas passé comme...

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Marketing de quartier

Nous vous parlions il y a quelques semaines de MyStreet, un projet qui nous avait séduits et qui consistait à développer un réseau socio-économique à la dimension d’une ville, d’un quartier, basé sur l’investissement de chaque commerçant mais aussi sur celui des résidents de ces quartiers (les « voisins »). Comme une bonne idée se développe toujours à la vitesse vvprime, voici la version française de ce concept : Voisineo. Le concept est tellement limpide, clair et prometteur qu’on se demande combien de temps il faudra attendre pour voir apparaître une version belge de cette approche de niche géographique. A moins que ça n’existe déjà. Quelqu’un sait quelque chose ? Quelqu’un a envie de tenter le coup...

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Combien sommes-nous aujourd’hui à faire des métiers qui n’existent pas ?

Intéressante question que pose ici Duperrin. Par ailleurs, où l’on parle de convergence des médias, l’on devrait aussi parler d’une convergence des métiers exponentialisés de compétences neuves. Au sein mêmes des studios professionnels, l’ambigüité règne. Quelle différence existe-il entre un webgraphiste, un webdesigner et un ergonome, par exemple ? On pourra toujours rétorquer que cela n’a pas beaucoup d’importance et que c’est au pied du mur qu’on voit le maçon. Ok mais maçon, c’est un métier… La problématique du manque de définition de ces nouveaux métiers se pose au moins à deux niveaux : tout d’abord la formation. Aujourd’hui, lorsqu’on observe les cursus proposés aux étudiants, on constate souvent un fourre-tout de cours rassemblés sous l’appellation « section multimédias » ; un peu comme si les instituts traditionnels, sensiblement dépassés par la vague informatique/informationnelle s’était donné une mission d’éveil de ses étudiants afin de dégrossir tout le travail que les boîtes de multimédia professionnelles devront accomplir derrière. Les boîtes multimédias, parlons-en car le second niveau de problématique se situe là. Dans le secteur de l’embauche, aujourd’hui, on constate que les profils recherchés sont de plus en plus fournis. A défaut de dénomination claire, les dénicheurs de têtes recherchent des compétences cumulées qui parfois – voire souvent – confinent au ridicule, tant la demande est irréaliste. Et l’on se dit que, dans bien des cas, une proposition d’emploi sous l’appellation « recherche homme à tout faire » aurait au moins le mérite d’être honnête. Ceci dit, nous ne jetons aucune pierre à qui que ce soit. Nous vivons une époque frénétique – et passionnante – où le champ des possibles est aussi vaste que le désert de Gobi. Mais dès lors, comment se définir devant le commun des mortels lorsqu’on accomplit chaque jour des tâches inconnues au répertoire des us, coutumes et métiers du tissu socio-économique commun ? Pour l’instant, admettons-le, la plupart d’entre ceux qui pratiquent au sein des NTIC, ont le choix entre trois possibilités : Je travaille dans l’informatique Je travaille dans le marketing et le célèbre et galvaudé : Je suis consultant. Recherche : consultant multi-casquettes ayant des notions très avancées de marketing pour travailler dans l’informatique...

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You’re the man, you’re the king

On ne résiste pas à vous montrer ça. Un cours, certes synthétique, sur l’art de la négociation. Valable pour Yahoo! mais aussi pour acheter un container asiatique, négocier une cessation de bail commercial, la vente d’un copyright et, pourquoi pas, les accords de Val...

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Mediapart, je rejoins/je soutiens

Difficile de vendre ce que dorénavant on clame partout gratuit. C’est pourtant ce que le projet Mediapart tente de faire depuis quelques semaines, en usant des armes de l’internet 2.0. Mediapart est un projet de presse online mené par quelques franc-tireurs comme Edwy Plenel. Le site web, que l’on pourrait qualifier en phase béta, s’est armé de tous les arguments valorisant du 2.0 : transparence de l’équipe, témoignages de soutiens en vidéo (de personnes connues ou pas), blog, fil rss ; le tout est doublé d’une offre claire et visible. La volonté de créer une communauté de fan est claire. Bref, un bel exemple de ce que la presse pourrait devenir d’ici quelques années ; voire quelques mois. Pourquoi je soutiens – Olivier Duhamelenvoyé par...

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