Une récente étude d’Euro RSCG Worldwide affirme que de plus en plus de consommateurs se disent influencés dans leur consommation par le comportement éthique/moral des entreprises. La tendance se confirme donc : le client réclame que non seulement l’entreprise montre patte blanche mais collabore aussi à la construction d’un monde (économique) plus blanc que blanc.
D’après l’étude (portant sur des publics français, britanniques et états-uniens), les consommateurs interrogés souhaitent des implications des marques sur les questions de progrès social au détriment du rôle de l’Etat, le tout à concurrence de 80 % du grand public et 87 % des prosumers français (prosumer : contraction de « consommateur » et « producteur » d’information. Le prosumer est ce que nous avions appelé ici l’e-ader.)
Par ailleurs, ces mêmes publics regretteraient :
- l’insuffisance des engagements pris par les entreprises en France, notamment en matière d’environnement (68 % des interviewés) et de progrès social ;
- le scepticisme sur la mondialisation (64 %) – partagé en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis (55 % et 62 %)
- une certaine méfiance vis-à -vis des profits des entreprises : 51 % des français jugeant qu’il faudrait mettre une limite aux montants des profits des entreprises (contre 40 % eu US et 47% en GB).
Tout ceci nous ramène à un précédent post démontrant l’intérêt du managering de marque…