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Kikk, un festival digital qui a un bel avenir

En novembre dernier, j’étais allé au deuxième jour du Kikk International Digital Festival. J’avais d’ailleurs écrit un billet pour l’annoncer. A l’époque, mon papier était déjà enthousiaste mais j’avais quand même une réserve, que je n’ai exprimé que graphiquement : je n’avais pas mis le mot International dans le titre de l’article. A tort, je dois l’avouer maintenant. C’est pourquoi j’ai demandé à Gilles Bazelaire, directeur du festival – mais aussi et surtout Directeur créatif de l’agence namuroise Dogstudio, de faire un bilan de l’event mais surtout de nous parler de l’avenir du Kikk. Si le programme avait l’air intéressant sur papier, je trouvais assez présomptueux d’avoir adossé le mot International au nom de l’événement. De plus, si les organisateurs semblaient motivés, leur communication a été quelque peu laconique voire absente. Ce qui est bien dommage. Et cela semblait corroborer mon impression. Le premier jour, impossible d’aller à Namur. Bien mal m’en a pris car, au vu des conférences que j’ai pu écouter via le streaming – de très bonne qualité soit dit en passant. Le deuxième jour donc, j’ai énormément apprécié les conférences que j’ai vu tant au niveau du fond et de la forme. Les participants du Kontest ont, par exemple, présenté des choses fort intéressantes. Ce qui m’a le plus impressionné : c’est l’ambiance. Les gens étaient contents d’être là, avec un volonté d’apprendre et de découvrir les choses. Volonté qui semble bien avoir été rencontrée. Ce que confirme Gilles Bazelaire : « Pour nous, le bilan du Kikk est extrêmement positif : 1.000 personnes sont venues, pour 14 conférences, 8 ateliers et 3 eKspériences. Sans oublier le Kontest qui a réuni plus de 80 participants. Le succès est au rendez-vous. Mais la grande inconnue, c’était l’état d’esprit. Et bien, on est ravi, il y a eu une véritable alchimie. Les gens étaient vraiment en phase avec notre volonté de partage, d’échange et de rencontre. C’était top ! » Après s’être laissés un bon mois pour se remettre de leur événement, les organisateurs du Kikk ont déjà repris du collier. « Notre volonté est que le Kikk s’étale sur toute l’année via des mini-conférences, des performances artistiques… Nous ne voulons pas juste que ce soit un gros événement annuel », explique-t-il encore. Autre chose à souligner, il est question d’ouvrir le Kikk à toutes les bonnes volontés. « Nous avons organisé la première édition mais notre ASBL est ouverte. Avec Gaetan Libertiaux, mon associé dans l’agence Superbe Interactive, nous voulons vraiment que la participation soit la plus large possible, la programmation est ouverte… Nous avons envie d’être surpris !! » Bonne chance donc pour le Kikk qui devrait cette année voir plus grand, viser plus de monde mais aussi améliorer sa...

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8 projets de coworking soutenus par la Wallonie

« L’appel à projets Creative Wallonia/Coworking lancé en juin 2011 et visant le développement d’expériences pilotes d’espaces de coworking en Wallonie s’est clôturé avec la sélection de huit projets répartis sur l’ensemble du territoire wallon », peut-on lire sur le site de l’Agence wallonne des télécommunications depuis vendredi. Voilà, on est à la fin de cet appel à projets dont je parlais sur ce blog en juin dernier. En septembre, 18 projets ont été déposés. 8 ont été retenus pour un second tour. Ils sont tous lauréats (liste complète et spécificités de chaque projet). Les 600.000 euros alloués par la Wallonie sont ventilés en 4 enveloppes de 100.000 euros pour Namur, Liège, Mons et Charleroi. Louvain-La-Neuve, Tournai, Seraing et La Louvière reçoivent, quant à eux, 50.000 euros chacun. Les lauréats de l’appel à projets coworking sur Awt.be : Pour rappel, l’objectif de cet appel à projet est développer des expériences pilotes d’espaces de coworking en Wallonie. Il s’agit de mettre à la disposition des entrepreneurs, indépendants, travailleurs à domicile intéressés par une dynamique de travail dans un espace ouvert, des lieux adaptés, équipés, tout en leur fournissant les conseils, les orientations et l’assistance propres à faciliter le développement de leur activité. J’ai interviewé différents acteurs de cet appel à projets pour qu’ils nous donnent chacun leur avis sur ce qui s’est passé les six derniers mois mais surtout sur que ce qui va se passer dans les prochains. Ont répondu à mes questions : Lisa Lombardi, expert en charge du coworking à l’AWT ; Diane Diffoum, animatrice économique à l’agence Progress, qui a porté le projet montois Co-nnexion ; et Philippe Chèvremont, directeur du Centre Européen d’Entreprise et d’Innovation Heracles qui, lui, portait le projet carolo SwitchZone. Du côté de l’AWT, Lisa Lombardi se réjouit de la qualité des projets présentés par les 8 lauréats. « Les projets sont très réalistes, l’engagement a été total, explique-t-elle. Le jury a bien senti que tout le monde était hyper impliqué. De plus, le fait que la structure devra être autonome financièrement au plus vite a été très bien assimilé et incorporé dans tous les projets. » Quand je lui demande quels sont les points faibles des projets, Lisa Lombardi dit n’en avoir décelé aucun (hum hum) mais pour elle la menace « est qu’il va falloir évangéliser autour du coworking, tout le monde en est conscient. » Pour ce qui est des moyens qui seront mis en place pour cette évangélisation, on sait que les réseaux des 8 porteurs de projets seront logiquement mis à contribution, que des soirées de présentation seront organisées, que des journées portes ouvertes se suivront dans les différents espaces de coworking… toutes des initiatives qui sont locales. Quant à savoir, ce qui serait fait au niveau régional, « c’est à discuter ». On sait tout au plus que l’AWT a pour mission de coordonner l’action des...

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Nouvelle version de CheckThis, plateforme de publication instantanée

Début de l’année dernière, la webosphère voyait arriver un nouveau venu : CheckThis – regarde ça, en anglais. Cette plateforme de publication instantanée est « Ã  mi-chemin entre Twitter, qui est dans l’instantané pur, et le blog qui est plus dans la durée et qui induit toute une démarche », me dit Frédéric della Faille, le fondateur et designer de celle-ci, également cofondateur de Bureau347, une agence de marketing digital. « C’est une page autonome et temporaire – il est possible d’y mettre un date de péremption à laquelle elle disparaîtra. Elle est un peu comme des valves en ligne : sur CheckThis, on affiche aussi mais sur les réseaux. » Cette idée, née il y a trois ans (lisez cet article de Geeko pour avoir la genèse du projet), a bien évolué en un an. Après être resté une bonne partie du temps en version Alpha – mais ayant quand même fait sensation à San Francisco avec la Webmission à Google I/O, conférence annuelle de Google pour les développeurs -, CheckThis s’est ouvert au grand public en octobre dernier. Et lance déjà une nouvelle version la semaine prochaine. Le 24 janvier, si tout va bien. Vous pouvez d’ailleurs ci-dessous avoir un aperçu de ce à quoi CheckThis ressemblera dans le futur. « Si nous, avec Melvyn Hills et Yannick Schutz, avons décidé d’aller si vite c’est que nous avons bien observé les 10.000 pages qui ont été créées depuis trois mois », poursuit le cofondateur de la start-up. Ce sont donc les usages qui les ont guidé vers une nouvelle version. Dans la version actuelle, un bouton vous propose de commencer une page. Apparaît alors un template assez light qui vous permet d’écrire, de mettre de la vidéo… de manière assez simple et rapide. A partir de la semaine prochaine, ce même bouton laissera la place à plusieurs autres, comme on peut le voir sur l’image ci-dessus. « Avec Tell, Sell, Hire, Invite (Dire, Vendre, Embaucher, Inviter), on répond quasi à toutes les utilisations faites depuis le lancement de la plateforme, explicite Fred della Faille. Si on a mis Custom, c’est pour ne frustrer personne mais ce seront les quatre autres qui seront les plus utilisés. » Ce qui change, c’est que en cliquant sur l’un ou l’autre bouton, vous avez à chaque fois un template différent – toujours light – qui correspond à la fonction. Par exemple, pour la vente, vous avez un formulaire PayPal intégré. C’est très simple à l’utilisation. Et devrait intéresser tous ces gens qui n’ont pas de blog mais qui ont des choses à faire passer en ligne. Une question subsiste, celle du financement de la start-up. Si elle vit sur les deniers des trois fondateurs, ceux-ci devraient une première fois lever des fonds d’ici peu, d’abord auprès des proches (famille, amis). « Histoire de bosser dessus à fond pendant quelques mois...

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2houses.com : de la gestion de projet pour parents séparés

Des parents séparés avec enfant(s) éprouvent parfois quelques problèmes au niveau de l’organisation. Un contact entre l’un d’eux et un enseignant non transmis à l’autre parent peut parfois avoir des conséquences quelques semaines plus tard. Exemple : une conférence pédagogique est annoncée pour dans quelques semaines par un mot dans le journal de classe. Il faut inscrire son enfant à la garderie avant une certaine date. Si l’information ne passe pas d’un parent à l’autre, le deuxième parent peut arriver le jour de la journée pédagogique et se voir refuser l’accès à la garderie, son enfant n’étant pas inscrit. Lui-même ignorant complètement l’existence de cette journée. Cet exemple n’est qu’un parmi tant d’autres qui peuvent advenir dans l’histoire d’un couplé séparé avec enfant(s). Gill Ruidant s’est, lui aussi, plusieurs fois retrouvé dans le même genre de situation. Il a alors cherché un outil qui lui permettrait de partager un calendrier, les dépenses… Il n’a rien trouvé. Dans un premier temps, il a utilisé Google Calendar, mais il a vite vu les limites du système. Il a donc décidé de créer l’outil lui-même et a, pour cela, lancé une start-up il y a plus ou moins un an. C’est comme cela que le concept de 2houses.com est né. Dans un premier temps, il s’est inscrit au Founder institute (lire notre article) pour développer l’idée. Ce qu’il a fort bien fait puisqu’il a terminé premier avec Twusic (nous en parlions ici). « J’avais déjà une bonne idée de ce que je voulais faire mais je voulais confronter la présenter à des experts et être certain qu’elle pourrait être viable », explique l’entrepreneur. Visiblement les mentors ont trouvé que son idée était bonne puisque la version alpha qu’il a présentée en juin lui a valu de trouver un premier financement auprès de business angels réputés comme José Zurtstrassen (fondateur, entre autres de Skynet et de Keytrade Bank). Avec cet apport d’argent frais, il a pu lancer une version beta fin octobre dernier. Dans cette version, on retrouve un calendrier, un carnet de dépenses, un journal et une banque d’informations. Pour l’avoir testé moi-même, cela répond déjà à pas mal d’attentes pour un parent séparé mais elle manque encore de souplesse et de liens entre les différentes parties du site. Ce que confirme Gill Ruidant. « Oui, c’est clair il manque de l’interactivé mais cela va changer. J’ai reçu énormément de feedback en à peine deux mois de temps et pas juste des « j’aime pas ». Les gens sont très constructifs. » Une bonne partie de ces feedbacks seront, visiblement, intégrés dans la nouvelle version du site qui devrait sortir d’ici la fin du mois de février. Version qui sera payante, à raison de 6 euros par parent, par mois. Les deux premiers mois seront gratuits. « L’interface sera complètement revue, le calendrier aura un rôle central. Il y...

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LinkedIn Polls : l’application Sondages aussi dans les groupes

Linkedin met depuis quelques jours un nouvel outil à disposition dans ses groupes : vous pouvez maintenant créer, dans vos groupes, des sondages à partir de l’application Polls (Sondages) en posant une question et en proposant à votre audience jusqu’à cinq réponses possibles. Après avoir installé l’application, procédez ainsi : Accédez à Plus en haut de votre page d’accueil et sélectionnez Polls. Cliquez sur Create a new poll (Créer un sondage) à gauche. Saisissez votre question dans le champ Ask a question (Poser une question). Indiquez jusqu’à cinq choix de réponses. Si vous le souhaitez, vous pouvez cocher la case « Display the answers in random order » (Afficher les réponses dans un ordre aléatoire). Choisissez où vous voulez partager votre sondage. Cliquez sur Create Poll (Créer le sondage). Petit rappel des bonnes pratiques sur Linkedin Pensez à bien renseigner un maximum d’informations pertinentes et utiles sur votre page entreprise. Cela a l’air basique mais on trouve encore de nombreux profils d’entreprises incomplets… voire farfelus car créés par un plaisantin qui n’est pas de l’entreprise. N’hésitez pas à dupliquer votre profil dans plusieurs langues, pensez à vos clients potentiels. Ne vous contentez pas du profil full anglais en vous disant que tout le monde parle anglais. Mettez à jour votre page et vos statuts assez souvent mais de manière pertinente. Vous pouvez synchroniser votre compte Twitter et vos plateformes de blog (grâce au fil RSS) avec votre profil Linkedin mais c’est à faire en connaissance de cause. Personnellement, je préfère éviter pour ne pas poster sur LinkedIn des choses qui n’ont rien à y faire. N’hésitez pas à communiquer autour de votre profil LinkedIn (signature de mails, site de votre entreprise, sur Facebook…) Il est plus que pertinent de rejoindre groupes, forums et réseaux d’entreprises qui se trouvent dans votre secteur d’activité. Ensuite, c’est simple, il faut participer aux conversations. Utilisez l’application Polls pour activer les membres de vos groupes. Donnez un avis pertinent. Montrez que vous pourriez être un prestataire de service et/ou un partenaire intéressant. S’il n’y a rien dans votre scope d’activité, créez les groupes, forums.. nécessaires et vous deviendrez peut-être la référence en la matière. Répondez toujours aux questions, que ce soit sur votre page entreprise, sur les forums, dans les groupes… Vos réponses si elles sont à propos peuvent faire de vous un expert. Vous augmenterez ainsi votre visibilité, votre crédibilité et donc potentiellement votre notoriété et vos ventes. Les recommandations peuvent être un levier intéressant à utiliser pour vous forger une bonne réputation auprès de vos futurs clients ou investisseurs. Evitez simplement les recommandations de complaisance ou entre amis qui affaibliront votre réputation. Vos salariés devraient être invités à se créer un profil, afin de promouvoir l’entreprise. Pourquoi ne pas leur proposer une prime s’ils dénichent un profil dont vous avez...

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