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Le Betagroup lance le BetaInvest ce 20 décembre

Ce mardi, le Betagroup, l’association d’entrepreneurs belges dont nous avons déjà maintes fois parlé, se réunit au Knal à Bruxelles pour fêter plusieurs choses. Ce mardi, ce sera tout d’abord la 30e fois que le Betagroup est organisé depuis son lancement il y a 3 ans et demi. « Nous avons voulu marquer le coup, explique Jean Derely fondateur de l’association. Cela commence à être un beau chiffre, l’occasion était belle de faire la fête surtout que nous en profitons aussi pour célébrer le premier anniversaire du Betagroup Coworking. » Mais, ce n’est pas tout. Ce sera aussi l’occasion de présenter le dernier né de l’écosystème Betagroup : le BetaInvest. « C’est un lieu de rencontres entre les start-up et les investisseurs, explique encore celui qui est aussi le fondateur de Woorank. Avec ce nouveau lieu, la boucle est maintenant bouclée. Une start-up pourra pitcher son idée au Betagroup ; emmagasiner des connaissances dans les workshops que nous organisons ; se développer au Betagroup Coworking ; et enfin trouver des fonds au BetaInvest. » En pratique, le BetaInvest devrait être subsidié par les Régions bruxelloise, flamande et wallonne. Les start-up ne devraient rien payer pour venir présenter leur projet. Par contre les investisseurs potentiels devraient donner une forme de cotisation pour accéder aux informations sur ces start-up. C’est Leo Exter – connu en Belgique pour son expertise en conseil aux entreprises – qui chapeautera le BetaInvest. Après le Bizcamp, Westartup et le Startup Weekend, voilà une corde de plus à l’arc de ce ressortissant russe en matière de conseil aux jeunes entreprises. Concernant la soirée en elle-même, elle va se dérouler, à peu de choses près, comme d’habitude. Ouverture des portes à 18h30. Présentation de 7 start-up à 19h (cloudringapp, kollector, tagtagcity, djengo, mobilosoft, paycento et kicktable. Avant de commencer une petite fête avec DJ et rafraîchissements. Si vous êtes intéressés, n’oubliez pas de vous inscrire au plus vite sur l’événement Eventbrite. Pour encore plus d’infos, retrouvez ci-dessous le podcast les Teknophiles présenté par Marc Lescroart sur RTL.be. J’y reviens, entre autres sur cette fête de mardi mais aussi sur la présence de start-up belges à LeWeb11 avec Antoine Perdaens, entre autres, co-organisateur de la...

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La Webmission belge bien en vue à Le Web 2011

La semaine dernière, Le Web 2011, la conférence organisée par Loïc Le Meur à Paris, a pris beaucoup de place sur Twitter, Facebook, LinkedIn ou encore sur les blogs. Trop pour certains mais assez logiquement pour d’autres. C’est que Le Web est devenu un événement incontournable, tant pour ses nombreuses conférences données par des stars du Web mais aussi pour tout le networking d’un niveau mondial qu’on y fait. N’hésitez pas à lire le compte-rendu et le bilan de Fred Cavazza pour plus d’infos. Là n’est pas le propos de cet article. En fait, pour la première fois, la Webmission y a élu ses quartiers. L’Agence wallonne des télécommunications (AWT), l’Agence Bruxelloise pour l’Entreprise (ABE), et la Webmission, avec le soutien de l’Agence wallonne pour l’exportation (AWEX), se sont associés afin d’organiser un stand belge sur LeWeb’11. Ce stand collectif avait pour but de représenter l’innovation Web belge, en particulier wallonne et bruxelloise. Pour rappel, la Webmission est née en 2009, lorsque YouTube a invité Laurent Eschenauer, créateur d’une plateforme d’agrégation de flux appelée Storytlr à participer au Google I/O, grand-messe annuelle des développeurs organisée par Google. Avec Xavier Damman, cofondateur et CEO de Storify, ils avaient décidé qu’il fallait profiter de l’occasion pour y aller entre Belges, pour montrer le savoir-faire belge mais surtout pour se confronter avec des entreprises de la Silicon Valley, qui sont au top. La première Webmission était née. Depuis lors Xavier Damman s’est installé aux USA, a fondé Storify, pour laquelle il a levé 2 millions de dollars avec son associé américain. La Webmission, elle, a suivi son petit bonhomme de chemin. A Séville, deux fois à Google I/O, à New York, à Boston et maintenant à Paris. Avec, toujours, la volonté de faire parler du Web belge, à tenter de le fédérer… Cette fois-ci, ce sont 9 entreprises qui accompagnaient la Webmission (ADlogix, Beebole, checkthis, Getyoo, internetVista, Knowledge Plaza, Kodesk, Nectil et Radionomy). Comme vous avez pu le voir et l’entendre, leur présence à Paris n’est pas passée inaperçue. Si au départ, l’organisation se faisait au cas par cas, elle est maintenant beaucoup plus globale avec une équipe qui coordonne les diverses Webmissions, la prochaine étant Webmission SXSW March 2012. Au coeur de cette équipe on retrouve, entre autres, des personnes comme Kindja J. Lwabandji, Antoine Perdaens, Vincent Battaglia, Grégoire Hoin, Nicolas Frenay… Si vous êtes une start-up, ingénieur, étudiant, web-designer, développeur… que le monde de l’entrepreunariat web vous intéresse, je ne peux vous que vous conseiller d’entrer en contact avec eux que ce soit via les profils LinkedIn renseignés en lien sur leur nom ou via Twitter et Facebook. UPDATE : je vais profite de ces colonnes pour faire le portrait de ces sociétés belges qui participent à toutes ces Webmissions. Vidéo réalisée par Denis Verloes pour TV5...

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Intrapreneurship 2011 : entreprendre autrement au sein même de l’entreprise

A peine revenu de Berlin, de la Conférence européenne sur le coworking qu’il a co-organisée, Jean-Yves Huwart, fondateur du Think Tank Entreprise Globale, s’est plongé dans une autre conférénce concernant les nouvelles formes d’entrepreneuriat. Intrapreneurship 2011, la première conférence internationale organisée sur le thème de l’intrapreneurship, se tiendra ce vendredi 2 décembre à Bruxelles. Derrière ce terme se cache un concept où les entreprises misent sur l’esprit d’entreprise de leurs employés pour stimuler leurs dynamiques d’innovation internes, peut-on lire sur leur site. « C’est un concept qui tend à se développer maintenant mais qui n’est pas neuf », explique Jean-Yves Huwart. L’exemple de 3M et du post-it est l’un des plus connus. Le Post-it est né de la découverte par hasard, début des années 70′, d’une colle qui se colle et se décolle de nombreuses fois sans laisser de trace. Le Post-it a été proposé au sein de l’entreprise. Sans la moindre suite. Les ingénieurs qui ont découvert ce produit ont persévéré et ont bossé sur le projet le soir, la nuit et les week-ends. Ils ont représenté le projet en interne, ont été entendu et le Post-it est maintenant un succès planétaire. « Le projet n’est né d’aucune planification, il ne résulte d’aucune étude de marché mais il transforme l’entreprise, poursuit le CEO d’Entreprise Globale. A partir de ce moment-là, 3M a décidé de laisser aux individus la possibilité de porter des projets. C’est devenu une véritable culture d’entreprise. » Pour cet entrepreneur belge, « la plupart des grandes découvertes n’ont pas été planifiées« . On pourrait dire qu’elles ont du mal à naître dans des carcans trop rigides. Il ajoute que « l’innovation est formule chimique composée d’échanges d’idées, de rencontres, de curiosité, d’envie, de moteur personnel…«  Si chez 3M, on pratique l’intrapreneurship depuis près de 30 ans, c’est vraiment depuis 2000 que le concept tend à se développer dans des entreprises dont Google est le porte-drapeau. L’on commence à connaître leur politique d’utilisation de 10 à 20 % du temps pour le développement de projets personnels. Pourquoi les entreprises devraient se lancer dans l’intrapreneurship ? Pour Jean-Yves Huwart l’instabilité du milieu économique et le changement de valeurs par rapport à la vie professionnelle devraient motiver les entreprises à s’inscrire dans cette nouvelle mouvance. « Concernant l’instabilité des milieux économiques, on constate que nos entreprises ont été fortement secouées ces dernières années. Des entreprises qui avaient pignon sur rue se font dépasser à toute vitesse par de plus petites entités. Elles sont souvent engluées dans un processus traditionnel de planification de l’innovation qui fait qu’elles arrivent trop tard et qu’elles s’écroulent, un peu comme c’est le cas pour Nokia. » Le changement de valeurs perturbe nos entreprises traditionnelles de manière importante. « On le voit bien, surtout avec le rejet du modèle corporate par les représentants de la Gen Y, constate Jean-Yves Huwart. Ils sont au centre...

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Kikk : 1er Festival Digital à Namur

Ces 24 et 25 novembre, si vous vous trouvez dans la région de Namur, non loin de Bruxelles, c’est l’occasion de découvrir un événement qui risque de faire parler de lui, si pas cette année – et encore -, certainement dans un futur proche, à savoir le Festival Digital International Kikk. Ce festival ne débarque pas de nulle part, son directeur, Gilles Bazelaire est bien connu à Namur : il est le Directeur créatif de l’agence Dogstudio et il a déjà organisé, en 2010, un précédént événement quelque peu similaire, à savoir le Wif. « Le Wif était une formidable expérience mais avec le Kikk nous allons plus loin, explique le Namurois. Nous voulions nous ouvrir à autre chose qu’au web et nous nous sommes donc détachés de la tutelle de l’organisation du Wif pour organiser notre propre festival. » En parlant de digital, cela permet à son équipe, sous la houlette artistique de Gaëtan Libertiaux, de toucher à de nombreux aspects : économiques, culturels, artistiques, web… Quant au mot festival, ils y tiennent. « Oui, c’est vrai, ce terme nous tient à coeur, poursuit en souriant Gilles Bazelaire. Il n’y a en fait pas réel festival de ce genre en Belgique. Nous ne voulions pas d’un salon où chacun tient son stand. Cela ne correspond pas vraiment à l’esprit que nous voulons insuffler dans le Kikk. Notre volonté est de créer un endroit de partage et d’apprentissage pérenne pour les créateurs, les artistes, les indépendants, les PME, les étudiants, les politiques, les directeurs d’agence web… » « Il fallait lancer un truc cette année, raconte Gaëtan Libertiaux. Mais dans le futur nous voulons vraiment ouvrir le festival à de nombreux autres acteurs. Notre volonté est vraiment de rassembler de nombreux énergies différentes. D’ailleurs, cela peut déjà se constater dans notre programmation qui est assez hétéroclite » « Oui, pour cela nous restons dans le même principe que le Wif, surenchérit le directeur du festival. Il y aura de nombreux orateurs belges et internationaux pour les Konferences… Des Workshops seront organisés sous forme de discussions sur des thématiques comme l’opendata ou les réseaux sociaux et les PME. La grosse nouveauté ce seront les Eksperiences. Il y aura, par exemple, un artiste qui va encadrer un groupe de 20 personnes qui créeront un bic digital. Cela risque d’être fort intéressant. Pour terminer, il y a le Kontest, qui est la création d’une oeuvre digitale en 24 heures. » Le Kontest, qui débutera ce jeudi à midi, va plus loin que ce qui se faisait au Wif où il fallait créer un site Internet en 24 heures. Avec cette nouvelle formule, les créatifs de tous bords seront mis à l’honneur en comptant sur leurs talents et leurs compétences de webdesigner, webdeveloper, mobile developer, photographe, illustrateur, motion designer, sound designer, artiste numérique, créateur d’installation ou toute autre discipline liée au...

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Bref, il a pitché une stratégie Youtube

L’agence digitale Videoagency surfe sur la vague en lançant sa parodie de Bref intitulée « Bref, j’ai pitché une stratégie Youtube ». C’est très intéressant car il est pertinent qu’une société dont le core business est la production audiovisuelle spécialisée dans la vidéo en ligne s’empare du phénomène Bref pour faire son auto-promotion. Evidemment, on peut se demander si l’effet ne peut être inverse à celui escompté… il y a déjà eu tellement de foin autour de Bref, tellement de parodies de Bref… que certains en ont soupé. Personnellement, je trouve cela efficace. Mais je ne suis pas client potentiel ;-) via Rémi...

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