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Safeshops.be lance le bras de fer des labels e-commerce en Belgique

La rentrée pour les e-commerçants belges a été quelque peu mouvementée. La Fédération BeCommerce vient d’être quittée avec beaucoup de publicité par quelques-uns de ses membres qui ont décidé de créer leur propre association : Safeshops.be. Pour rappel, comme on peut le lire sur leur site, BeCommerce stimule la confiance des consommateurs aussi bien dans les achats à distance via Internet que dans les achats par catalogue ou par correspondance, dans l’intérêt des consommateurs et des vendeurs. Les e-commerces qui respectent les règles du Code de Conduite de l’Association Belge du Marketing Direct (ABDM) reçoivent le Label de Qualité BeCommerce, supposé apporter des garanties aux clients potentiels de cet e-commerce. Le Code comporte des règles sur la vie privée, les achats à distance, le télémarketing et sur le fonctionnement du Comité de Surveillance. Mais voilà Sunweb.be, Coolblue.be, Foto.com, Proxisazur.be, Vente-Exclusive.com, Snapstore.be, Teatower.com, Internetvista.com, Lenseo.com, Biofan.be ou encore Yvesrocher.be ont décidé de faire sécession – oui, sécession. Car si Cédric Braem, co-président de SafeShops.be, dit « ne pas pas vouloir faire la guerre à BeCommerce », on en n’est pas loin, du moins du côté des 11 créateurs de la nouvelle ASBL. BeCommerce faisant mine de les ignorer. « Nous ne nous sentions plus du tout représentés, explique Cédric Braem. Il y a entre 5.000 et 6.000 webshops en Belgique. BeCommerce n’a que 150 membres. Pire encore, personne en Belgique – ou presque – n’est au courant qu’un label de qualité existe pour les e-commerces. Aux Pays-Bas, le label de qualité ThuisWinkel connaît un taux de pénétration de 70% dans la population hollandaise. » Ce n’est pas tout, pour Safeshops.be, les intérêts des membres ne sont pas bien défendus. « Il y a quelques semaines, une étude avançait que la majorité des sites de e-commerces belges étaient illégaux. Pas un seul mot de BeCommerce. Rien. Nix. Alors qu’il eut été assez simple de balayer la majeure partie des arguments avancés par l’étude. C’est l’une des raisons pour lesquelles nous avons décidé de prendre notre sort entre nos mains. » Avec Sébastien Doyen, fondateur de nombreuses sociétés, dont Teatower.Com, Cédric Braem écume les événements où se trouvent les e-commerçants (Betagroup…) « Nous avons lancé la machine et maintenant il faut que cela avance, et à la vitesse des entrepreneurs. Pas le temps d’attendre l’un ou l’autre subside, même si évidemment ceux-ci sont bienvenus. Le principal pour nous est de faire la promotion du e-commerce belge avec des signaux clairs. » Lorsque je lui rétorque que deux labels de qualité pour les e-commerces sur un petit territoire comme la Belgique c’est beaucoup, il me répond que « c’est la vérité. A terme, il n’y en aura plus qu’un. Je pense que ce sera le notre ! Il faut que tous les gros noms de l’e-commerce belge se mettent ensemble, puis nous pousseront pour de nombreux partenariats européens, tout d’abord au niveau...

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La start-up Twusic fait sortir la musique de Twitter

Dans le cadre de la série sur les initiatives privées ou publiques qui aident à booster les start-ups, nous avions commencé par le Founder Institute, véritable accélérateur de start-ups qui ont un projet d’entreprise technologique (Internet, software, hardware…). L’année passée, c’est la toute jeune entreprise bruxelloise Twusic qui a remporté les lauriers dans la finale conjointe Paris-Bruxelles. Nous avions annoncé leur interview. Tout d’abord, petit rappel : Technofutur Tic a une bourse de 900 euros à faire gagner pour la session qui commence le 12 octobre : Il faut s’inscrire via le lien suivant, toujours avant le 2 octobre. Il faut passer des tests de logique et de personnalité, en ligne. Celui qui aura obtenu le meilleur résultat aux tests se verra offrir la bourse de 900 euros. Le nom du gagnant sera donné sur ce blog le 3 octobre prochain. ———————————————————————————————- Il y a plus ou moins un an, Amaury Lesplingart et Alexis Lecomte se demandaient comment ils pourraient utiliser les nombreux messages qui parlent de musique sur Twitter. Il est une coutume sur ce réseau social qui est de partager avec sa communauté un titre que l’on est occupé d’écouter. Par exemple : « Vanderlyle Crybaby Geeks, @The_National #nowplaying » veut dire qu’on écoute un morceau du groupe new-yorkais The National, intitulé Vanderlyle Crybaby Geeks. Depuis lors, de l’eau a coulé sous les ponts. Nos deux compères ont passé beaucoup de temps pour l’analyse et ont aussi, on le rappelle, été boostés par le Founder Institute pour lancer la formule Twitter + Music = Twusic en juin dernier. « On est partis du constat que tous les jours quelque 5.000 personnes dans le monde partagent de la musique sur Twitter, explique Amaury Lesplingart. Nous avons donc créé un algorithme qui nous permet de prendre les tweets avec le hashtag #nowplaying, de les les convertir en morceau Last.fm pour enfin aller chercher la vidéo YouTube correspondante, si elle existe. » Comme on peut le voir dans la vidéo, Twusic est assez simple à l’utilisation. Il suffit d’avoir un compte Twitter (« C’est fou, il y a des gens qui créent un compte juste pour utiliser Twusic », précise Alexis Lecomte), de twitter un morceau de musique, d’y ajouter le #nowplaying, puis d’aller sur le site et d’y créer sa radio. Sur celles-ci, on retrouvera tous ses tweets qui comportent ledit hashtag. Plus ceux des ces amis, enfin si on le veut. C’est un moyen très pratique pour écouter de la musique… et légal de surcroît. « Nous sommes blindés de ce côté-là, ajoute Alexis Lecomte. Tout est légal. Nous ne gérons à aucun moment le moindre droit. Tout se fait chez YouTube. » Si cela a l’air très sympa, le business model ne saute pas aux yeux. « Non, en effet, dit en souriant Amaury Lesplingart. Grâce à notre algorithme, nous pouvons donner des chiffres réels d’écoute...

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Start-up : prendre un coup d’accélérateur avec le Founder Institute

Avoir une idée de start-up, ce n’est peut-être pas donné à tout le monde mais nombreux sont celles et ceux qui en ont une. Par contre, combien arrivent à mettre leur idée en place. Beaucoup trop peu. Et ce, pour de multiples raisons. Idée pas aboutie, problème d’organisation, manque de fonds, dossier à présenter aux investisseurs mal ficelé, business modèle incomplet voire inexistant, manque de focus… S’il est des start-up dont l’avenir devait être funeste, quel que soit l’encadrement, l’organisation… il en est bien d’autres qui auraient certainement pu se faire au moins une place au soleil si elles avaient, elles, bénéficié d’un bon encadrement et de quelques bons conseils. Il est possible de les trouver, tant en France qu’en Belgique. Nous allons vous proposer, sur ce blog, dans une série, quelques initiatives, publiques ou privées, qui vous permettront de booster votre start-up. Je vais commencer cette série par le Founder Institute, un programme qui est un véritable accélérateur de start-ups qui ont un projet d’entreprise technologique (Internet, software, hardware…). Technofutur Tic a d’ailleurs une bourse pour la prochaine session du Founder Institute Brussels (BRFI) à vous faire gagner. Ramon Suarez, directeur exécutif du BRFI, :« notre programme veut aider à la création des entreprises soutenables, en quatre mois. Avec création de l’entreprise au troisième mois. Les participants à nos sessions sont pendant 14 séances confrontés perpétuellement à la réalité, à la création communautaire et ils doivent lancer un site. » ATTENTION : les inscriptions sont clôturées le 2 octobre. Les founders (« On les appelle comme cela car ils sont occupés de fonder leur entreprise », précise Ramon Suarez) rencontrent, à chaque séance, trois mentors. Ceux-ci sont des CEO, des directeurs ou d’autres postes encore. Ils ont comme point commun d’avoir tous créé leur propre boîte. Ils viennent principalement d’Europe comme le Belge Sébastien de Halleux qui a revendu sa société Playfish pour 400 millions de dollars à Electronic Arts en 2009 (voir son interview, en anglais, réalisée par Entreprise Globale) Les participations au BRFI doivent, à chaque fois et depuis le premier jour, exposer leur idée, le confronter et aussi se faire évaluer, tant par les mentors que par les autre founders… A côté de cela, de nombreux devoirs sont demandés aux participants, mais dans l’optique Construction de ma boîte. Genre : quel est ton marché ? Quelle partie du monde dois-je cibler ? Quelles sont les 20 choses à faire indispensablement avant de lancer mon entreprise ? Confrontation, notation, devoir… le rythme est intense. Surtout que les mentors mettent la pression sur des participants ne tiennent pas toujours le coup. « Mais si tu travailles assez et si tu es motivé, tu as beaucoup de chance de terminer le programme, veut dire le directeur du BRFI à chaque participant. La session commence avec 30 à 40 personnes. Elles sont encore une...

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Election du Community Manager de l’Année

Cette année, au début décembre, sera décerné pour la première fois le prix du Community Manager de l’Année. Cette récompense, initiée par Technofutur Tic, sera basée en partie sur un vote des internautes, auquel une liste de nominés sera soumise, comportant une dizaine de noms. Et pour une autre partie sur le vote d’un jury composé d’experts (Web Strategist, Digital Strategic planner, Community Strategist,…). Le but de cette démarche est de récompenser une personne – et derrière elle, tout un secteur en pleine croissance – qui aura mis en place, en 2011, une stratégie intéressante et qui aura porté ses fruits. C’est délibérément que cette définition est vague. Il est important de comprendre que n’importe qui peut devenir Community Manager de l’Année. Ce qui est essentiel c’est d’arriver à activer une communauté autour d’une personne, d’une produit ou d’une marque… Le community manager ne sera pas jugé sur le nombre de followers ou le nombre de like obtenus mais bien pour la stratégie mise en place. Il doit être évalué sur le return obtenu par rapport aux moyens initiaux. Exemple : Un CM qui officierait pour une marque inconnue et qui bosserait avec un petit budget pourrait très bien devenir notre CM de l’année car il aurait activé une campagne époustouflante avec ses petits moyens. Ce sera aux internautes et au jury de voter. De même, un CM d’une société qui a pignon sur rue qui obtient 10.000 followers en deux semaines ne va pas forcément être le CM de l’année. Même si cela est possible. Pour rappel, le community manager est une appellation apparue sur le Web il y a un peu plus de deux ans. Si le métier existait déjà de manière naturelle, la position à cheval entre le monde des marques, des entreprises et des produits et entre celui des internautes, a clairement été identifiée au cours de l’année 2009. En quelques mots, le CM peut travailler pour une entreprise , une agence, il peut être à son compte. Comme nous l’écrivions en avril 2010 dans un billet intitulé Le community management, c’est quoi : il peut être un « chargé de réputation », il engage des discussions tout en écoutant celles déjà établies principalement sur les médias sociaux (mais pas que…). Il partage du contenu, s’intéresse à la communauté, fait partager des bonnes informations, répond aux interrogations, fait remonter des données aux différents services de l’entreprise, juge de la pertinence des propos, de son degré d’importance (et donc de la rapidité de traitement de l’information)… Il crée le lien entre la marque, la société, une personne et les internautes. Avec cette fonction très transversale, le CM est une sorte de super porte-parole en ligne pour l’entité qu’il représente. Ce qui n’est pas une mince affaire. Pourtant, ce nouveau métier est encore assez méconnu. Ou quand...

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Un job en cinq minutes : carabistouille

2011, corrigez-moi si je me trompe, aura été l’année où l’infographie-communiqué de presse sera devenue le moyen mainstream pour communiquer sur le web. Il n’est pas un jour – pas un seul, j’insiste – où mon lecteur de flux RSS ou mes comptes Twitter et Facebook ne deviennent le réceptacle d’une news dont les 90% sont l’une des ces infographies. Le community management en 7 étapes. Comment faire un court métrage en une image. What’s trending on Twitter. Très souvent, celles-ci sont très belles, bien fournies en informations (dont on ne sait pas souvent d’où elles viennent), elles ont un format qui convient bien aux blogs et aux sites – pas trop larges, en gros. Ces infographies sont la plupart du temps partagées telles quelles – moi aussi, je le fais, je l’avoue sans problème. Dans de nombreux cas, cela ne pose pas trop de problèmes car le contenu est soit rigolo, soir vraiment bien référencé ou alors est le fruit d’un travail indépendant. Ce faisant, elles permettent d’appréhender de manière assez simple – sans être simpliste – une problématique, un fait ou tout autre chose. Mais dans d’autres cas, l’infographie est bien un communiqué de presse avec tout ce que cela sous-entend (vente d’un produit, publicité pour une marque, texte totalement orientée, voire biaisé…) S’il n’y a rien de mal à cela, un communiqué de presse nécessite vérification quant à sa véracité. Une analyse des objectifs n’est pas non plus un luxe. S’il avait été du simple texte, rares seraient ceux qui le publieraient ou le partageraient tel quel. L’infographie ci-dessous est de cet acabit, à vérifier donc. Si The 5 minute guide to getting a job in social media n’est pas sans fondement, cela laisse surtout penser que travailler dans les médias sociaux cela s’apprend en 5 minutes. Si quelques-uns pensent encore que devenir analyste, product developer, community manager… est simple, dans la réalité toutes ces fonctions sont de vrais jobs qui nécessitent des connaissances, un apprentissage et une expérience spécifiques. Cette infographie n’est qu’une parmi tant d’autres et son contenu n’est pas une attente à l’intelligence collective mais elle est un exemple d’une pratique de plus en plus répandue : faire un truc facilement partageable, avec un titre bien accrocheur, avec un contenu quelconque, dans le but de vendre sa soupe de manière virale. Il ne faut point voir de morale dans ce billet. Il n’est en fait qu’une mise en garde pour tous, mais pour Marketing on the Beach et pour moi-même en premier… UPDATE : pour ceux qui aiment les infographies, Ecribouille vous propose un template pour faire les...

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