Un bon client est un fan

Voici encore un graphique proposé par David Armano.


Le schéma révèle le cycle du fan. Et utilise deux ressorts du marketing : celui du bouche-à-oreille et celui de l’évangélisation.

Le commentaire de Geno porte sur son expérience personnelle de supporter de football. Il en décrit pas à pas, sa trajectoire, tentant par là d’illustrer ledit schéma : introduction dans le monde du football par son père, premières visites au stade, incorporation dans le cop des supporters, manifestation de son soutien à l’équipe, identification au groupe et enfin, recrutement de nouveaux fans.

Geno insiste sur le fait que les nouveaux médias sociaux lui ont permis de divulguer son message de manière plus avantageuse que ne pouvait le faire, par le passé, un «simple» supporter.

La démonstration n’a d’autre fin que de tenter d’expliquer que ce modèle est applicable au marketing d’influence. Le fan, suivant le degré de sa ferveur, étant ici un leader d’opinion.

Conditions sine qua non

On pourra rétorquer que l’exemple du football n’est pas très réaliste par rapport à la vente de produits ou services. Ce serait un tort. Car, même si il faut adapter le processus du fan à chaque situation, on a vu des produits a priori peu sexy, récolter les faveurs de son public-cible.

Le tout et l’essentiel étant de créer une plus-value de marque pour susciter un engouement de fan, y compris à un niveau local et, bien entendu, en utilisant tous les ressorts du pluricanal.

On pourrait d’ailleurs citer ici des exemples de marques ayant transformé leurs clients en fan : Apple, Nike, … Ce à quoi les TPE répondront que ces exemples ne leur parlent pas et sont inaccessibles pour elles. Erreur. Ces marques ont des visées internationales. Or les TPE ont bien souvent des visées locales. Dès lors, commencer petit et se créer son fan-club de clients dans sa zone d’achalandise…

Oui mais…

Comme le fait remarquer Jennifer Laycock dans les commentaires de ce même article, ce cycle du fan est aussi applicable au cycle du discréditeur. Elle insiste sur la nécessité de prévoir des parapets. Lorsque l’évangéliste se mue en chevalier de l’apocalypse, il faut être capable de contrer ses arguments. S’il est de mauvaise foi, la communauté saura le remettre à sa place. Si par contre ses remarques sont pertinentes, prévoyez une communication de crise.