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Condé Nast & E-commerce, l’union de l’année !

Avec la montée fulgurante de l’e-presse, la presse traditionnelle elle aussi a fini par se mettre au e-commerce. Loin d’être précurseur dans la vente de presse en ligne, Condé Nast Publications qui détient des magazines comme GQ, Vanity Fair,The New Yorker, Vogue ou encore Wired, nagera bientôt sur les vagues du digital.  Mais est-ce que Presse et E-commerce font bon ménage ? Après avoir recruté l’As du E-commerce de chez Galeries Lafayette, le géant  américain de l’édition a préféré internaliser la vente en ligne de ses magazines, en créant sa propre branche. Cette initiative porte un nouveau souffle à l’approche traditionnelle de la presse et secoue la concurrence. En effet, cette décision s’inscrit dans un business modèle déjà adopté par de grands journaux tels que le Monde, Le Figaro et Libération. Toutefois, ces derniers ont choisi de décliner leur offre en ligne que sur certaines publications (les hors-série, les éditions spéciales à titre d’exemple), afin d’éviter la vulgarisation de la presse papier.  A son tour, le e-commerce ne reste pas indifférent à la presse, comme vous avez sans doute pu le constater, avec le rachat d’Amazon du Washington Post. Avec un chiffre d’affaires qui frôle les 3 millions d’euros,  l’union de la presse avec le e-commerce a encore de beau jour devant elle...

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Walmart sur les pas d’Amazon

Il est clair qu’en termes de taille comme de recette, Walmart est LE leader de distribution au Monde sauf qu’il a quand même raté son envole sur le web. Surfant sur la vague du e-commerce, Walmart reste à la traine par rapport à Amazon puisque ce dernier a un chiffre d’affaire en e-commerce 7 fois plus grand que celui de Walmart ! Ainsi,  Walmart a mobilisé 1500 personnes regroupées sur deux projets (Walmart Labs & Walmart Global E-commerce) telle une startup dans le but de battre le géant mondial d’e-commerce sur son propre terrain et se réorienter vers un nouveau réseau de distribution. Même si les objectifs des deux géants de distribution paraissent semblables, chacun a son propre créneau d’attaque : Amazon se focalise sur la satisfaction client alors que Walmart a pour but de devancer Amazon en lançant son site d’e-commerce (accompagné d’une bonne gestion de sa e-réputation sur les réseaux sociaux) avec un objectif d’ici la fin de l’année : réaliser une recette de 9 milliards de dollars qui est équivaut à 2% de ses ventes totales. La concurrence entre ces deux titans se fait en on-line au niveau des produits alimentaires avec Amazon Fresh pour Amazon et Brick&Mortar ou encore Walmart To Go pour Walmart. En off-line, avec la décision qu’a pris le géant américain de grande distribution en arrêtant la commercialisation de la tablette Kindle. Cette dernière représente une plateforme d’achat intégrée au magasin en ligne d’Amazon et ceci afin d’éviter de contribuer indirectement à la croissance de son rival. C’est donc dans une optique de success story que la division chargée de la digitalisation de Walmart a commencé à réécrire son histoire en rachetant d’autres startups innovantes telles que Torbit ou OneOps qui lui permettront de développer sa capacité à archiver les données et à maximiser la vitesse du site. Après la livraison rapide suite à une commande en ligne et la mutation virtuelle des supermarchés, un des leviers de l’enseigne est d’introduire le concept « Click and Pick Up » ou « research online, purchase off line » (existant déjà chez Tesco) qui comme son nom l’indique, consiste à réserver en ligne ses produits avant de les récupérer sur place. Plus du quart des clients de Walmart ne possèdent par de carte bancaire pour payer en ligne et doivent donc payer en espèces au magasin. Compte tenu de la taille de Walmart, il est délicat d’imaginer quel sera le résultat car il repose essentiellement sur les défis à réaliser par les 1500 personnes réunies sur le projet...

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Fri.pe, la plateforme sociale du vide-dressing en ligne

Il y a quelques semaines, j’ai découvert Fri.pe, une toute nouvelle plateforme de ventes de vêtements entre particuliers belges et français assez prometteuse ! Elle est née de l’association entre 3 passionnés du web Nicolas Delrez, Henry Daubrez et Fabian Closson à qui j’ai posé quelques questions : Fri.pe, joli projet ! D’où vous est venu l’idée ? Depuis quelques temps déjà, il est difficile de ne pas remarquer l’émergence d’une multitude de groupes Facebook et blogs destinés à la revente de vêtements de seconde main. Ces groupes, animés par cette dimension « sociale » que l’on ne retrouve malheureusement pas sur les sites de petites annonces classiques, peuvent atteindre la taille d’une centaine de membres à quelques dizaines de milliers dans certains cas. L’essence même de notre projet est donc née de ce constat, à savoir de pouvoir créer une plateforme sociale du vide-dressing en ligne, articulée autour d’une communauté de personnes ayant une affinité communes pour les nouvelles tendances de la mode. La similitude de Fripe avec le réseau social Pinterest n’est pas anodine non plus, étant donné que notre cible touche principalement les femmes âgées de 18 à 28 ans qui passent beaucoup de temps sur des réseaux sociaux (tels que Pinterest). Vous vous connaissiez tous les 3 avant de monter ce projet ? Pas vraiment. J’ai (Fabian) eu l’occasion de rencontrer Henry auparavant, mais nous nous étions jamais rencontrés physiquement avant. Nicolas quant à lui connaissait bien Henry, c’est d’ailleurs via ce bais qu’il a rejoint l’équipe. Il y a d’autres personnes impliquée dans ce projet ? Comme vous pourrez le remarquer sur notre site, notre cible est assez précise : la gent féminine représente plus de 95% de nos utilisateurs/trices. Une présence féminine s’est donc très vite imposée dans notre équipe, raison pour laquelle Stéphanie Fellen nous a rejoint depuis plusieurs mois déjà. Bloggeuse mode à ses heures et fervente utilisatrice du site, Stéphanie s’occupe de tous les aspects liés au community management (aussi bien sur les réseaux sociaux que sur la plateforme en elle-même). Si je ne me trompe, Fripe est entièrement gratuit aussi bien pour les vendeurs que les acheteurs. Comment comptez-vous gagner de l’argent ? Nous explorons actuellement plusieurs pistes. Le prélèvement d’une commission sur les ventes a déjà été évoqué, mais il s’agit d’un modèle de revenu que l’on aimerait si possible éviter. Si l’on en venait à prélever une commission sur les ventes un jour, celle-ci serait très certainement fixe et assez dérisoire (par exemple : prélèvement d’1 euro sur tous les achats de plus de 15/20 euros effectués en ligne). Dans le futur, nous aimerions mettre en place des outils (payants) permettant de mettre en avant les articles des membres de notre communauté (par exemple : remonter un article dans le top des résultats, agrandir la photo de l’annonce dans la diffusion des résultats, etc.). Enfin, un modèle basé sur la publicité est...

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Photographie et Ecommerce : Le duo gagnant !

C’est ce que démontre Packshot Créator, l’un des grands professionnels européens de la photo ecommerce, dans son dernier livre banc « Les enjeux ebusiness de la photo 2.0 » Sans le SEO, difficile d’attirer les clients sur son site.. Sans l’ergonomie et la charte graphique, difficile aussi de le faire rester.. Sans une photo-produit de qualité, difficile de convertir ! 43% des internautes européens ont acheté sur le web en 2011 97 milliards d’euros ont été dépensés sur des sites de e-commerce européens en 2011 172 milliards d’euros seront dépensés par les internautes des 27 Etats membres en 2016, selon l’association E-Commerce Europe. Quel impact à la photographie dans le Ecommerce ? Comme le montre ci-contre cet extrait du livre blanc, 81% des cyberacheteurs trouvent que les photos produits sont trop petites ou de mauvaises qualités. Hors, il va sans dire que le premier frein à l’achat sur internet est l’impossibilité d’essayer le produit, c’est un comble ! Pour réduire cette frustration, le consommateur plébiscitent les nouvelles technologies et réclament de pouvoir voir le produit sous toutes ses coutures par le biais de photo HD et/ou 360°. Plus il aura de détails visuels et d’information autour de l’objet, plus il sera rassuré sur sa qualité et favorisera l’acte d’achat. « Avoir accès à tous les détails d’un produit pour ne pas se tromper avant d’acheter. » Vous désirez en savoir plus sur la photo en ecommerce ? Notamment sur ce qu’attendent les cyberacheteurs des représentations produits ? Téléchargez le livre blanc « Les enjeux du ebusiness de la photo...

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10wines : 10 vins en ligne et pas un de plus

Alain Mertens a 61 ans,, il est ingénieur commercial à Solvay et vient de lancer son ecommerce de vente de vin en Belgique 10Wines.be   Alain, pouvez-vous présenter votre projet à nos lecteurs ? Et nous expliquer votre parcours professionnel ? Votre vin, vous préférez qu’il ait du slip ou de la bretelle ? Des notes de perlimpimpin ou de canneberges guatémaltèques? En fait, vous vous en fichez un peu et vous avez raison. Vous voulez juste qu’il soit très bon, plutôt surprenant et en même temps raisonnable. C’est l’idée de 10wines.be. Vous proposer 10 vins, pas plus, aussi sympathiques qu’impeccables. Pour ne pas vous saouler avec un choix impossible et aller droit au but: le plaisir de boire un bon vin. En fait, j’ai une double casquette professionnelle : Une vingtaine d’année dans les vins & spiritueux: patron de Johnnie Walker en Belgique, lancement de Pisang Ambon et de Freixenet mais aussi une vingtaine d’années dans la communication: Associé-Fondateur de Kadratura, Troy intégrées depuis 2011 dans le groupe de communication internet Emakina. Qu’est-ce qui vous a donné l’envie de créer ce projet ? Je pense dur comme fer qu’une nouvelle génération d’entrepreneurs va se développer en Belgique suite à la crise pour deux raisons : 1. C’est un sujet tabou mais soyons clairs, les cadres supérieurs se font gentiment dégommer de plus en plus jeunes par les grosses sociétés. Il y a trois ans quand ils approchaient de la soixantaine et aujourd’hui à moins de cinquante ans ! Ils sont considérés comme trop chers et de toute manière il y a de moins en moins de jobs correspondant à leurs qualifications. Le pouvoir de décision a quitté la Belgique. 2. Avec une espérance de vie de 90 ans et plus, que vont faire les « pré-pensionnés » et les « chômeurs » de la cinquantaine pendant ces trente voire quarante années? Cela fait plus de vingt ans aujourd’hui qu’après avoir géré des sociétés familiales et travaillé pour ce qui est aujourd’hui le groupe Diageo, le leader mondial des vins & spiritueux je suis devenu « serial entrepreneur » privilégiant une vie professionnelle en Belgique. J’ai des enfants et des petits enfants vivant à l’heure d’internet… Je suis impressionné par la vitesse du changement et encore plus par son accélération actuelle irréversible. Internet c’est tout, partout, tout de suite et un thème qui me touche comme gestionnaire, la civilisation du gratuit. J’ai voulu montrer en lançant www.10wines.be qu’il y avait moyen de développer des business modèle simples et profitables à l’échelle d’une PME . Cela faisait partie de mon projet de vie… J’y travaille quelques heures tous les jours mais où je veux et quand je veux. Vive la mobilité géographique et les horaires flexibles ! De quel constat êtes-vous parti ? Il y a une pléthore de vins et de vignerons dans le monde, c’est un domaine encore très...

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