Fri.pe, la plateforme sociale du vide-dressing en ligne

fripe, vente de vetement entre particulierIl y a quelques semaines, j’ai découvert Fri.pe, une toute nouvelle plateforme de ventes de vêtements entre particuliers belges et français assez prometteuse ! Elle est née de l’association entre 3 passionnés du web Nicolas Delrez, Henry Daubrez et Fabian Closson à qui j’ai posé quelques questions :

  • Fri.pe, joli projet ! D’où vous est venu l’idée ?

Depuis quelques temps déjà, il est difficile de ne pas remarquer l’émergence d’une multitude de groupes Facebook et blogs destinés à la revente de vêtements de seconde main. Ces groupes, animés par cette dimension « sociale » que l’on ne retrouve malheureusement pas sur les sites de petites annonces classiques, peuvent atteindre la taille d’une centaine de membres à quelques dizaines de milliers dans certains cas.

L’essence même de notre projet est donc née de ce constat, à savoir de pouvoir créer une plateforme sociale du vide-dressing en ligne, articulée autour d’une communauté de personnes ayant une affinité communes pour les nouvelles tendances de la mode. La similitude de Fripe avec le réseau social Pinterest n’est pas anodine non plus, étant donné que notre cible touche principalement les femmes âgées de 18 à 28 ans qui passent beaucoup de temps sur des réseaux sociaux (tels que Pinterest).

  • Vous vous connaissiez tous les 3 avant de monter ce projet ?

Pas vraiment. J’ai (Fabian) eu l’occasion de rencontrer Henry auparavant, mais nous nous étions jamais rencontrés physiquement avant. Nicolas quant à lui connaissait bien Henry, c’est d’ailleurs via ce bais qu’il a rejoint l’équipe.

  • Il y a d’autres personnes impliquée dans ce projet ?

Comme vous pourrez le remarquer sur notre site, notre cible est assez précise : la gent féminine représente plus de 95% de nos utilisateurs/trices.

Une présence féminine s’est donc très vite imposée dans notre équipe, raison pour laquelle Stéphanie Fellen nous a rejoint depuis plusieurs mois déjà. Bloggeuse mode à ses heures et fervente utilisatrice du site, Stéphanie s’occupe de tous les aspects liés au community management (aussi bien sur les réseaux sociaux que sur la plateforme en elle-même).

  • Si je ne me trompe, Fripe est entièrement gratuit aussi bien pour les vendeurs que les acheteurs. Comment comptez-vous gagner de l’argent ?

Nous explorons actuellement plusieurs pistes. Le prélèvement d’une commission sur les ventes a déjà été évoqué, mais il s’agit d’un modèle de revenu que l’on aimerait si possible éviter. Si l’on en venait à prélever une commission sur les ventes un jour, celle-ci serait très certainement fixe et assez dérisoire (par exemple : prélèvement d’1 euro sur tous les achats de plus de 15/20 euros effectués en ligne).

Dans le futur, nous aimerions mettre en place des outils (payants) permettant de mettre en avant les articles des membres de notre communauté (par exemple : remonter un article dans le top des résultats, agrandir la photo de l’annonce dans la diffusion des résultats, etc.). Enfin, un modèle basé sur la publicité est également envisagé.

  • Vous utilisez les réseaux sociaux pour vous faire connaitre ? 

Oui, je dirais même que c’est crucial dans le cadre de notre business/projet. Notre plateforme se veut avant tout sociale, on cherche donc à créer des interactions tant bien sur notre plateforme que  sur  les réseaux sociaux. Pour nous, Facebook, Pinterest, Twitter (et bientôt Tumblr) semblent être des médias incontournables dans le cadre de notre projet. On essaie donc de communiquer le plus possible via ces biais. Pour cela, je pense que Stéphanie s’en tire plutôt plus que très bien !

  • De l’emailing ? 

Nous n’avons pas encore eu recours à l’emailing pour le moment. Nous activerons les newsletters sur notre base de données qui comptent plus de 2500 utilisateurs à l’heure actuelle dès la mise en place de la prochaine version du site.

  • Et Google AdWord ? 

Idem que pour le point précédent, nous n’avons pas encore eu l’occasion d’effectuer l’une ou l’autre campagne Google AdWord. Les réseaux sociaux et le « bouche à oreille » sont pour le moment les seuls moyens dont nous disposons afin de faire connaitre la plateforme (ainsi que quelques parutions dans la presse papier/online/blogs).

  • Avez-vous fait une opération de communication particulière pour le lancement du site ?

Malheureusement non, et c’est un point important sur lequel nous devrons travailler dans le futur. On va d’ailleurs tâcher de s’améliorer pour la sortie de la nouvelle version du site.

  • Qu’est ce qui est le plus dur quand on démarre un projet ? 

Je pense que les difficultés dépendent réellement du projet et de son contexte. Dans notre cas, le plus dur est bel et bien de trouver du temps… ! Pour le moment, nous rencontrons également des difficultés d’ordre financier. Nous sommes en effet à la recherche d’investissements en vue de faire évoluer la plateforme.

  • Avez-vous bénéficié d’aide de la région wallonne ?

Malheureusement aucune aide pour le moment, ce qui est assez regrettable… Nous n’avons utilisé que des fonds propres jusqu’à maintenant.

  • Quels conseils auriez-vous à donner à ceux qui souhaite lancer leur startup ?

Ne jamais rien lâcher, il y aura toujours des hauts et des bas !

SNAG-0024

  • Fabian Closson

    Merci!