eBay est-il à la recherche du second souffle ?
En ce début d’année, le leader du commerce C2C se porte moins bien. Sur le dernier trimestre 2008, son résultat a baissé de 31% pour un CA qui a, quand même, dépassé les 2 milliards de dollars. Mais ce que tout le monde a noté, c’est la baisse de son activité commerciale: -6,7%. Une première depuis la création de la société en 1995. La crise sans nul doute est passée par là . Mais au delà de la crise, on peut noter les points suivants: les places de marché du groupe qui souffrent face à la concurrence des sites locaux, particulièrement en extrême orient une politique tarifaire excessive de commissions fixes et variables qui ont poussé les internautes vers d’autres plateformes.. en conséquence, au 4ème trimestre 2008, la politique d’eBay s’est voulu très agressive sur les commissions et ce n’est pas fini… ce qui explique en partie, la baisse des chiffres réalisées par la plateforme d’intermédiation. eBay n’en continue pas moins sa politique d’acquisition car l’un des leaders du paiement en ligne aux USA, Bill Me Mater, vient de passer sous sa bannière. Avec Bill Me Later et PayPal, le poids de l’intermédiation financière commence à concurrencer sérieusement l’intermédiation C2C… A suivre...
La crise ? eBay ne perd pas le nord !
En cette période de crise, la plupart des acteurs du commerce cherchent des solutions pour défendre, ou mieux, conquérir des parts de marché. La plupart des acteurs du e-commerce ont opté pour des politiques de prix agressives. Pas eBay ! Pour faire faire de meilleures affaires aux acheteurs de la zone euro, eBay leur propose de profiter de la chute de la livre sterling britannique pour faire leurs achats auprès des vendeurs du Royaume Uni. C’est l’objet de sa récente opération d’e-mailing particulièrement efficace Le mail pointe sur un site dédié à l’opération: http://pages.ebay.fr/iloveuk/ Vous apprécierez que l’approche se veut volontiers pédagogique pour les acheteurs peu habitués à acheter à l’étranger (près de trois quarts des cyber-acheteurs français par exemple): comment payer en livres sterling… avec Paypal – on n’est jamais mieux servi que par soi même ;-) explication du taux de change avantageux: € – £ les questions spécifiques à surveiller quand on achète à l’étranger: droits de douane éventuels, poids et mesures, problème de la langue Bref, vous l’aurez compris, il n’y a plus qu’à acheter car le slogan est...
L’open space m’a tuer: les dérives managériales dans les sociétés de conseil
Dans cet ouvrage édité chez Hachette Littérature, les auteurs nous délivrent à travers force exemples, une critique acide mais assez justifiée du style de management dans les sociétés de conseil dans les domaines de la stratégie, de l’organisation, du web et de l’informatique. Chaque chapitre démarre sur une situation visiblement vécue et dans laquelle se reconnaissent facilement de nombreux lecteurs. C’est efficace, parfois comique et cela laisse souvent un goût amer. Mais l’accumulation crée vite la lassitude surtout que les auteurs ne prennent guère de hauteur pour expliquer clairement les raisons qui ont amené à ce genre de pratiques. On pourrait y voir la critique d’un mode de management mais factuellement de telles techniques ne proviennent d’aucune école de management… Alors d’où viennent ces dérives ? Du management, d’une évolution des moeurs économiques, d’une impossibilité chronique – chez les différents acteurs, de séparer vie professionnelle et vie privée ? L’ouvrage aurait vraiment mérité plus de volume pour chercher à analyser les causes profondes et les remèdes possibles. Bref, mettre le doigt où ça fait mal, ok. Mais proposer des solutions, c’est pas mal non plus car si les managés sont malades, les managers le sont eux aussi ! Allez, on parie combien que vous allez bien vous retrouver dans l’un des exemples présentés ? Vous pouvez retrouver les auteurs et des débats à l’adresse:...Le guide de conduite sur les médias sociaux par Intel
Avez-vous vu passer sur internet le guideline Intel : « Intel Social Media Guidelines ». Initialement proposé à ses employés, il est intéressant d’y jeter un oeil pour voir quelles sont les « règles du jeu » d’Intel vis à vis des médias sociaux. En effet, il est bien difficile de nos jours de ne pas être inscrit sur Facebook, de ne pas tenir un blog ou de ne pas être membre d’une communauté et tout cela Intel l’a bien compris. Afin d’éviter certaines dérives de ses employés, Intel propose quelques mesures pour adopter le bon comportement : Be transparent : Faites preuve d’honnêteté et parlez en votre nom Be judicious : Faites la part des choses, ne rendez pas public certaines informations importantes Write what you know : Échangez sur des sujets que vous maitrisez, n’inventez pas Perception is reality : On assimilera rapidement votre appartenance à un groupe, ne mentez pas sur ce point It’s a conversation : Parlez normalement, n’en faites pas trop. Are you adding value ? : Est ce que vos propos apportent un plus au sujet ? Ne parlez pas pour ne rien dire Your Responsibility : Parlez en votre nom et prenez vos responsabilités Create some excitement : N’hésitez pas à partager votre avis sur les projets futurs du groupe Be a Leader : Attention aux discussions qui peuvent partir dans des débats incontrôlés Did you screw up : Admettez vos erreurs, corrigez les. If it gives you pause, pause : Prenez le temps de réfléchir à vos réponses et n’hésitez pas à vous renseignez sur le sujet Moderation : Attention aux tierces personnes qui peuvent réagir. Bien entendu, ce sont des guidelines proposés par Intel mais deux choses interpellent : Intel s’intéresse de près aux médias sociaux et à ce que ses employés peuvent dire. La firme préfère alors prendre les devants et limiter les risques de dérives Intel publie ce guideline sur internet et montre ainsi son ouverture au dialogue En tout cas, c’est une excellente initiative et une bonne position prise face à l’explosion des contenus générés sur ces nouveaux médias...Auteur
Jean-Luc Synave, Directeur de SimaWay, conseille et accompagne les entreprises dans leur développement en ligne.
Sa qualité d’entrepreneur l’amène également à assister tant des créateurs d’entreprise web dans leur lancement et le montage de leur business plan que des agences web ou de communication dans leur développement.
Il est également chargé de cours dans de nombreuses universités et écoles de commerce en France.