Frenetic Consumers et Luxury Addicts sont sur un bateau…

Suite et fin de l’enquête Ipsos sur nos amis les nantis. Si les Hauts Revenus ont tous le point commun davoir un pouvoir d’achat élevé, ils ne constituent pas pour autant un groupe homogène. Il existe au sein de cette population des disparités en termes de styles de vie et de consommation. Ils ne partagent pas tous les mêmes valeurs, en somme. A cet égard, Ipsos Media a créé depuis plusieurs années des cibles basées sur : les cycles de vie (jeune famille, dinks, séniors, …) ; la surconsommation (placements, vacances, beauté, …) ; ou le style de vie (épicuriens) pour mieux appréhender cette diversité. Pour l’édition 2007, deux nouvelles cibles attitudinales émergent au sein de cette population : les Frenetics Consummers et les Luxury Addicts. Un peu comme target= »_blank »>les Shadocs et les Gibi. Les FRENETIC CONSUMMERS (7% des Hauts Revenus) Ils sont caractérisés par une besoin viscéral de dépenser, sans jamais se fixer de budget, l’argent étant un moyen de satisfaire toutes leurs envies. Ce sont plutôt : des hommes (56%) ; jeunes (moins de 35 ans : 35%) ; franciliens (46%) et disposant des très hauts revenus. Les voyages (80%), le sport (60%), la mode (50%) et la photo / vidéo (46%) sont leurs principaux centres d’intérêt. Ce qui se traduit dans leur consommation par : 26% partent plus de 7 semaines en vacances par an ; 17% possèdent déjà un media center ; 59% achètent des nouveaux vêtements à chaque nouvelle saison. Les Frenetics Consumers sont de plus gros consommateurs de presse et d’internet par rapport à l’ensemble des Haut Revenus. Les LUXURY ADDICTS (12% des Hauts revenus) Ils se rassemblent autour d’une certaine idée du luxe et partagent une affinité particulière avec les grandes marques. Principalement, ils elles sont : des femmes (64%) ; vivant plutôt en province (71%). Ils elles se caractérisent par l’achat de vêtements, d’accessoires et de produits de luxe comme vecteurs d’image : 69% cherchent avant tout à mettre en avant leur personnalité ; 38% accordent beaucoup d’importance aux accessoires ; 32% considèrent que les produits de luxe sont un gage de bon goût. Les activités de consommateurs des Luxury Addicts : ils elles font du shopping au moins fois par semaine (28%) ; ils elles consacrent un budget conséquent pour l’habillement (plus de 150 euros par mois : 24%) ; et les produits de soin et de beauté (plus de 75 euros par mois : 21%). Le « savoir bien-vivre » fait partie intégrante de leur mode de vie et la gastronomie représente un centre d’intérêt en soi pour 64% d’entre eux. Aucune surprise alors de constater que les Luxury Addicts sont plus nombreux à acheter des produits alimentaires haut de gamme (82%) et des bouteilles de vins supérieurs à 15 euros (34%). Voilà donc une topographie générale de nos...

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Livre-moi ce que je veux !

Un bouquin préfacé par Cavazza ne peut pas être un mauvais livre. C’est le cas de « Donne-moi ce que je veux », de Patricia Gallot-Lavallée. L’ouvrage est relayé par un site internet et traite de plus de 60 modèles d’ergonomie, « une source d’inspiration unique pour penser la navigation des sites web ».       Pour chaque modèle, l’auteur liste : Les meilleures pratiques d’ergonomie et d’agencement de l’information. Les erreurs type à ne surtout pas commettre. Les critères d’accessibilité à respecter. Les éléments permettant de permettre le référencement naturel du site. Le tout agrémenté par des exemples en grandeur réelle et d’interviews de concepteurs et d’acheteurs d’applications multimédia. Cet ouvrage à la documentation très fournie s’adresse aux responsables de sites web, tels que : Aux acheteurs de site internet. Aux chefs de projets web. Aux responsables web. Aux responsables marketing et communication. Aux ergonomes et concepteurs web. Aux directeurs artistiques et aux webdesigners. Il est possible d’acquérir le livre en version PDF et donc, un peu moins cher....

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Barcamp 2.0 OpenSocial

Voilà, en une vidéo, résumé la politique googlienne d’un web encore et toujours plus social et 2.0. Une petite bûche, un ciel bien noir, deux grands écran et voici le barcamp qui vous explique tout sur les nouvelles technologies stratégiques mises en place par Google. Il manque plus qu’une guitare sèche et on vivrait dans un monde parfait, d’eau partagée, d’amour collaboratif et de widgets. Sans blague, le document « mesure » 50 minutes. C’est la durée d’une série à suspens. Le parallèle n’est pas inncocent. Installez-vous, et voyez de quoi demain sera...

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Applications Facebook

Alors que Google continue d’aiguiser ses couteaux et qu’officiellement, MySpace a décidé de rejoindre le projet OpenSocial dont nous vous parlons ici et là, nous continuons notre petit tour de Facebook grâce à ConseillerMarketing. Ils nous livrent une série d’applications utiles pour développer vos réseaux sociaux sur F8. On distingue 3 types d’applications sur Facebook : les plugin de services existants (ex : media fire, twitter…) orientés Facebook. les copies de services à succès (ex: My question qui copie Yahoo Question Réponses…) les services originaux. La création d’applications étant totalement libre, il existe souvent 2 ou 3 versions d’un service à succès (ex: Question, My Question…). Préférez les applications les plus utilisées par les membres de Facebook. Quelques applications incontournables : Lemonade : création de mini-boutique. Task Master : un tâche-manager avec possibilité de partage. 30 boxes : calendrier avec possibilité de partage. Si vous êtes utilisateur Google Calendar, vous pouvez avantageusement utiliser l’application Facebook Google Calendar. My Resume : publication de CV dans profil personnel. Resume : récupération complète de profil Linked In. My Company Hiring : publication d’annonces d’emploi sur profil personnel (service de Linked In). Plug in pour Wordpress : récupération automatique de billets de blog WP. Flop Blog : publication de messages de blog WP sur Facebook. MediaFire : partage de fichiers. SlideShare : partage de slideshows sur votre profil. Documents : traitement de texte collaboratif. Google Search directement accessible depuis Facebook. Twitter pour Facebook Bill Monk : traçabilité des dettes et des créances. StumbleUpon : partage de bookmarks. Knowledgebook : répertoire des experts. Newscloud : un nuage de tag dans le profil. Flickr Photos : récupération de photos de Flickr. Picassa : retouche d’images. My RSS : lecture et partager de flux RSS. Interactive friends Graph : graphe des relations-amis. Live Blog, Hot blog : création de blog sur Facebook. Profile Counter : compteur de visites. Fmail : webmail Gmail sur Facebook. FriendCSV : récupération l’infos de relations-amis au format CSV…   Consultez le blog Inside Facebook pour suivre au jour le jour les nouvelles applications disponibles....

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Prometeus Project

Fini la télévision, fini les journaux, fini les pubs, fini le copyright. Google rachète Microsoft, Amazon rachète Yahoo. En 2022 Google crée Prometeus, Amazon crée Place. En 2027, Second Live devient Spirit. Et finalement, Google rachète tout et devient le maître absolu du monde. Petit exercice de futurologie qui fait sourire mais néanmoins improbable. Enfin, on espère… Quoi...

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e-reputation

Une récente étude d’Euro RSCG Worldwide affirme que de plus en plus de consommateurs se disent influencés dans leur consommation par le comportement éthique/moral des entreprises. La tendance se confirme donc : le client réclame que non seulement l’entreprise montre patte blanche mais collabore aussi à la construction d’un monde (économique) plus blanc que blanc. D’après l’étude (portant sur des publics français, britanniques et états-uniens), les consommateurs interrogés souhaitent des implications des marques sur les questions de progrès social au détriment du rôle de l’Etat, le tout à concurrence de 80 % du grand public et 87 % des prosumers français (prosumer : contraction de « consommateur » et « producteur » d’information. Le prosumer est ce que nous avions appelé ici l’e-ader.) Par ailleurs, ces mêmes publics regretteraient : l’insuffisance des engagements pris par les entreprises en France, notamment en matière d’environnement (68 % des interviewés) et de progrès social ; le scepticisme sur la mondialisation (64 %) – partagé en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis (55 % et 62 %) une certaine méfiance vis-à-vis des profits des entreprises : 51 % des français jugeant qu’il faudrait mettre une limite aux montants des profits des entreprises (contre 40 % eu US et 47% en GB). Tout ceci nous ramène à un précédent post démontrant l’intérêt du managering de marque…...

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Au pays des nantis comme dans tous les pays.

Ipsos vient d’ausculter nos amis les riches (dits les « Hauts Revenus »), c’est-à-dire 8% de la population (française en l’occurrence). Si vous gagnez plus de 58.000 €/an, ceci vous concerne. Si vous vendez des produits de luxe, aussi… Et si vous êtes anthropologue, restez avec nous, vous ne serez pas déçu. Ces 8% correspondent à 3,8 millions d’individus d’au moins 18 ans. Par ailleurs, ce public-cible en or est : légèrement plus masculin (51% vs 48%) (ndlr : Ipsos ne précise pas la nature du pourcent qui s’est perdu) ; son âge oscille entre 35 et 64 ans ; toujours en activité (68% d’actifs) ; réside beaucoup plus en Ile de France  ; vit dans un foyer de taille plus importante que celle du « pauvre » (4 personnes et plus). Qu’est-ce qu’un produit de luxe pour le nanti ? C’est un produit : au style unique (83%) ; porteur d’une histoire prestigieuse, d’un patrimoine (74%) ; si possible culte (68%) ; recelant un savoir-faire reconnu (69%). Lucidité et auto-satisfaction Les « Hauts Revenus » ont conscience de leur niveau de vie puisque 68% s’estiment privilégiés en termes de pouvoir d’achat. Un sentiment encore plus largement partagé parmi les TOP 2 (80%). Le Top 2 étant les 2% des français les plus riches (946 000 individus). Ce qui signifie que lorsque vous vous adressez à lui, il est inutile de lui apprendre qu’il est riche ; donc, pas de circonlocutions inutiles. Juste du tact. A touch of tact & distinction Seuls 30% des interrogés affectionnent l’ostentation des produits de luxe qu’ils possèdent. Par contre, ils sont 41% à apprécier l’excellence du lieu où ils achètent leurs produits (ndlr : donc, sites en flash très classe, smooth, du fondu-enchaîné, musique trendy mais soft) Une population consommatrice de médias Outre les médias traditionnels, 74% des hauts revenus se connectent au web au moins une fois par jour, au bureau comme dans l’un de ses domiciles, au choix. Prochainement on Marketing on the Beach Dès demain, nous publierons la seconde partie de cette enquête. Nous découvrirons qu’Ipsos a débusqué deux nouvelles tribus de nantis, dignes des Shadocs et des Gibi. Ne ratez pas ce feuilleton trépidant !   (Si ça c’est pas du buzz…)...

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Le petit livre rouge du marketing interactif (V4)

Communiqué de presse : Tout chaud, tout beau, il vient de sortir. Internet Marketing, version 2007 du Petit Livre Rouge du Marketing Interactif, succède depuis le 4 octobre 2007 à la V3 Internet Media Cannibale. Internet marketing s’adresse à toutes les marques, novices ou pros du on-line, aux professionnels du marketing, et à tous ceux qui souhaitent comprendre les bouleversements actuels des codes de vente et de consommation. L’Electronic Business Group (EBG) a puisé les expériences les plus marquantes de l’année 2006-2007 en matière de communication interactive :   bouche à oreille exponentiel autour du démarrage de France 24, lancement sur Second Life, lancement du dernier parfum de Jean Paul Gaultier, mise en place du site e-commerce de L’Avion, création d’une plate-forme communautaire Playstation … 70 exemples de ce type sont présentés dans l’ouvrage.   La notoriété du Petit Livre Rouge du Marketing Interactif, diffusé chaque année à plus de 6000 exemplaires, repose sur les principes-clés du club d’affaires : partage d’expérience, et mutualisation d’expertises.   Intelligible et pointu, Internet marketing s’adresse à toutes les marques, novices ou pro du on-line, aux professionnels du marketing, et à tous ceux qui souhaitent comprendre les bouleversements actuels des codes de vente et de consommation.   Parution: Octobre 2007 Prix: 45€...

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Manager par la marque

Voici un ouvrage non pas dédié au marketing mais plutôt à une tendance de management qui l’inclut. « Manager par la marque » est une réflexion qui se base sur des cas concrets d’intégration de l’identité de l’entreprise dans son développement internet et externe. L’ouvrage montre comment certaines entreprises utilisent aujourd’hui leur marque comme point de focalisation et explique pourquoi ce type de management est plus puissant comme vecteur du changement et plus stable dans la durée que ceux qui se polarisent sur la gestion.     Dans chacun des cas étudiés, le succès de la marque des entreprises est lié à : sa vision, sa mission, sa promesse, ses valeurs. Il est indiqué que, dans ce processus de (re)déploiement, l’adhésion des salariés est omniprésente mais suppose que leurs avis prennent corps dans la stratégie de l’entreprise. L’ouvrage comporte 3 parties : « Un nouveau modèle de management » : cette première partie établit le fondement du Management par la marque ; elle présente le modèle dans sa globalité. « Une approche spécifique de l’organisation et du changement » : si la marque permet la motivation et l’alignement stratégique, c’est parce que sa diversité et son éclectisme en font le vecteur d’identité par excellence, tant en interne qu’en externe. Un peu de recul et quelques perspectives : l’introduction du Management par la marque permet de mieux s’adapter à l’environnement actuel. Un environnement dans lequel l’entreprise se doit d’être responsable, d’intégrer le poids croissant des services et d’innover de plus en plus rapidement. La conclusion ouvre des perspectives plus larges en montrant comment le Management par la marque se place au cÅ“ur des débats actuels sur les marques et la place de l’entreprise dans la société. L’exigence de la marque y est présentée comme une double nécessité de continuité et d’éthique....

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Entreprise 2.0, de nouvelles équations de travail

Dans un billet précédent, j’avais évoqué la question de l’entreprise 2.0. On serait néanmoins tenté d’aller plus loin dans la démarche et d’étudier le sujet d’un peu plus près. Nombreuses publications ont fait l’objet de définitions de l’entreprise web 2.0. Un article de référence en la matière est celui de Fred Cavazza. Ce dernier a traité la question sous différentes formes. Partant de la définition du concept à la mise en Å“uvre des technologies 2.0 pour conclure sur les conséquences et applications provoquées par celles-ci au sein de l’entreprise. On retiendra l’acronyme SLATES qui liste les composantes essentielles de la collaboration : Search, Links, Authoring, Tags, Extensions et Signals. Ou encore la définition d’Indus Khaitan, “Enterprise 2.0 = Writable Intranet“. Mais ce qu’il est intéressant de relever dans cet article ce sont également les résultats provoqués par l’utilisation des logiciels sociaux dans l’entreprise : blogs, wikis. Une nouvelle organisation se met en place selon lui, « l’école du partage et de la collaboration ». Il s’agit de faire circuler l’information plus vite et à destination de la bonne personne ce que les américains ont appelés, le « business-critical information ». Et qui dit nouvelles compétences, dit nouvelles ressource humaines. D’où l’équation de travail : Entreprise 2.0 = Collaborateurs 2.0 = RH 2.0 L’entreprise 2.0 a investit sur de nouveaux types de profils chargés d’organiser, noter, commenter et filtrer des informations au bénéfice de tous les autres employés. Ce que les spécialistes des réseaux sociaux appellent « les nÅ“uds forts ». Et au niveau du retour sur investissement ? Plutôt rassurant d’après une récente étude de McKinsey – voir résultats de l’enqûete sur JDN – a montré l’appréciation des entreprises qui ont utilisés les technologies 2.0. Une grande majorité de ces dernières se disent très satisfaites et 75%, prêtes à maintenir voir à augmenter les investissements entrepris sur le web 2.0. Et pour compléter le sujet, une vue d’ensemble de l’entreprise 2.0 et de ses composantes toujours et encore par...

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