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Quand LinkedIn se brule les doigts avec le Crowdsourcing

LinkedIn le réseau social business en pleine expansion internationale a récemment eu l’idée de pratiquer le Crowdsourcing pour la traduction de son site Internet. Pour rappel, la démarche du Crowdsourcing est de faire appel à des utilisateurs ou internautes pour qu’ils participent à des activités jusqu’alors réalisées par l’entreprise elle-même. Le Crowdsourcing vise donc à utiliser la créativité, l’intelligence et le savoir-faire d’un grand nombre d’internautes, et ce, au moindre coût. Par exemple : Dell ideastorm : Suggestions sur les produits existants par les internautes (Dell) Innocentive : Problem solving par les internautes Lego factory : Design de nouveaux produits par les internautes (Lego) La liste complète sur Open Innovators Dans cet esprit, LinkedIn a fait appel aux internautes pour qu’ils réalisent ensemble la traduction du site LinkedIn a donc invité ses utilisateurs à participer à cette initiative en leur demandant ce qu’il souhaitait en retour : un abonnement premium, une visibilité spécifique… Pas de chance pour LinkedIn, la réplique des traducteurs professionnels présents sur le réseau ne s’est pas fait attendre. Pour eux, cette initiative est une dévalorisation de leur métier et « un moyen d’avoir de la main d’œuvre pour gratuite» Pour marquer leur désaccord, ils créent un groupe de protestation sur LinkedIn et un hashtag Twitter  #LinkedinFail… et les retombées presse suivent vite (NY times) Qu’on leur donne raison ou pas de protester, quelques leçons sont à tirer: Analyser le contexte. Dans ce cas, reproduire ce que Facebook a fait pour la traduction de son site vers une cible professionnelle est la raison majeure du clash. Avant de reproduire des initiatives réussies, l’analyse de contexte est fondamentale (même les meilleurs se font avoir :-) Respecter les utilisateurs. Ici encore les raccourcis font mal, confondre IMPLICATION et UTILISATION des internautes peut couter cher en termes d’image. Le manque d’empathie vis-à-vis d’une cible se paye toujours, mais lorsque l’on rentre dans une logique « User-generated », l’addition peut être salée! A l’ère du web 2, « analyser » la cible est de plus en plus limitatif… il faut la vivre! Quoi qu’il en soit, le Crowdsourcing apporte énormément de valeur aux entreprises qui savent s’en servir : Diminution du Time to market: Facebook traduit plus vite son site en mode Crowdsourcing qu’il n’aurait pu le faire avec des sous-traitants. Optimisation de qualité : Dell avec IdeaStorm optimise ses produits sur base des demandes clients et gagne en efficience. Visibilité : L’approche collaborative comme MyStarbucksIdea apporte de la valeur mais aussi de la visibilité par le buzz qu’elle...

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Combien vaut un utilisateur/visiteur de site web ?

Voilà une excellente question que plus d’un devrait se poser. Que ce soit pour un consultant ou un responsable de site, nous sommes souvent amenés à évaluer les revenus potentiels d’un site web ou à évaluer la valeur dégagée par un client / visiteur. Dans ce genre de cas l’ARPU (Average Revenue Per User) est un élément qui peut être d’une grande utilité. L’ARPU est un indicateur basé sur un ratio entre le chiffre d’affaires dégagé par un site Internet et le nombre d’utilisateurs (sur base mensuelle) Le thermomètre de l’ARPU par Olivier Ezratty donne une indication intéressante sur le cas de grands sites : Voir le  document complet Comme le précise l’auteur, on peut constater la grande disparité entre les modèles indirects (financés par la publicité) et les modèles directs (ventes, souscriptions,.. ). Tout qui veut monétiser son site, peut donc selon le modèle qu’il a choisi, se faire une idée plus précise de la valeur d’un utilisateur et par exemple du trafic à générer pour atteindre le point neutre. L’ARPU est généralement utilisé pour évaluer les revenus potentiels d’un nouveau site. Cet indicateur est intéressant à mettre en relation avec un autre, le coût d’acquisition client. La mise en perspective du coût d’acquisition moyen d’un client et du revenu moyen généré par celui-ci donne un ratio à suivre de près… la valeur « nette » dégagée par tête de pipe. Pour rappel, ces chiffres sont à prendre avec des pincettes pour deux raisons : Les informations sont à contextualiser et à croiser avec d’autres sources d’informations (off-line y compris) Il ne s’agit pas de chiffres précis mais d’estimations or pour des sites où les utilisateurs sont nombreux, la précision est un facteur important. Merci à Olivier Ezratty pour les infos et pour son...

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Utilisez Google Ad Planner pour en savoir plus sur vos concurrents !

Google Ad Planner est un service gratuit récemment mis en ligne par Google qui vise à aider les annonceurs en ligne dans la création de plan média. Les annonceurs peuvent en fonction de multiples critères trouver les sites où placer leurs annonces pour toucher la cible visée. Une utilisation moins connue de cet outil est de le transformer en une redoutable source d’informations sur les sites concurrents. Les possibilités d’utilisation de Google Ad Planner comme outil de recherche sont nombreuses. Deux types de recherches sont possibles : Informations sur les sites concurrents Informations sur le « comportement » de certains groupes cibles Comment  utiliser l’outil ? La première chose à faire est évidente, vous créer un compte gratuit Google Ad Planner. L’adresse https://www.google.com/adplanner, si vous avez déjà un compte Google, la procédure se résume à un seul click « Sign in » Dans l’outil,  choisissez l’onglet « Begin research » Une fois dans cette section sélectionnez « Site Filters » et supprimez « Accepts advertising ». Cette astuce permet d’effectuer la recherche sur tous les sites et pas seulement sur ceux qui acceptent les annonces (Si le site concurrent que vous visez est un site corporate il y peu de chances qu’il accepte les annonces sur son site) Comment visualiser le trafic de sites concurrents ? Il suffit de choisir le pays sur lequel vous voulez effectuer la recherche et taper le nom du site concurrent (site visited) dans la navigation de gauche. Et voilà le résultat pour lemonde.fr: Concrètement cela veut dire que: • Le site lemonde.fr a été visité 2,9M  fois durant les 30 derniers jours (visiteurs uniques). • Il touche 7,6% de l’audience en France. • Quant au 17B Page Views, il représente le nombre de pages vues au total par l’audience. Quels sont les sites liés et les mots clefs associés au site ? Il est également possible d’avoir des informations concernant les sites fréquemment associés au site actuel. Prenons l’exemple de Airfrance.fr et de Ryanair.com pour une audience française. Agrandir l’image Ces informations peuvent être très utiles dans l’identification du processus de recherche d’informations d’un internaute. Il est par exemple envisageable pour un concurrent d’utiliser ces informations pour renforcer sa visibilité sur certains de ces sites. On remarque également que des sites d’aéroports sont associés à Ryanair ce qui n’est pas le cas pour Air France… Comment obtenir des informations sur les visiteurs d’un site ? Vous pouvez également obtenir des données sociodémographiques sur les visiteurs : Il vous suffit de cliquer sur le nom du site web concerné, la disponibilité des données dépend néanmoins de la taille de l’audience (actuellement les données pour la Belgique sont moins complètes que pour la France) Agrandir l’image Pas de différence flagrante dans ce cas, si ce n’est 2 points: • L’audience de Ryanair est un peu plus jeune en moyenne et...

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Qui sont les utilisateurs des médias sociaux ?

Forrester Research vient de mettre à jour son outil de segmentation comportementale. « The  Technographics »est un outil de segmentation des utilisateurs de medias sociaux en fonction de leurs comportement en ligne. Cet outil est particulièrement utile pour avoir une idée des types d’acteurs présents dans une  communauté en ligne ou un réseau social.  En ligne depuis 2 ans, il vient d’être actualisé avec les données  2008. Concrètement l’outil se base sur des profils types découpés en fonction de leur degré d’implication et  d’interaction avec les médias sociaux.  Les plus actifs sont les « creators » qui publient, mettent en ligne tout types de supports et les moins actifs les « spectators » qui viennent pour consommer les médias (Lire, écouter et regarder) L’échelle ci-dessous  présente les différents types d’utilisateurs ainsi que leur répartition moyenne L’outil de profiling qui est lié à cette échelle de participation permet en quelques clics de découvrir des tendances de répartition des différents groupes en fonction de la localisation, de l’âge et de du sexe. Il s’agit ici d’une idée globale présentée sous forme de pourcentage moyen.  Il est clair que selon  le contexte (secteur d’activité, concentration de l’audience,…) les chiffres auront plus ou moins de pertinence. Quels sont les éléments intéressants à retenir: 1.  La mise en évidence que sur un media social faire un raccourci entre le nombre d’utilisateurs potentiels  et nombre de contributeurs amène de très mauvaises surprises. L’animation du media est capitale, surtout dans un premier temps, avant que le media n’atteigne la masse critique d’utilisateurs. Pour l’avoir fréquemment constaté, les ressources allouées à l’animation de ce genre de sites sont souvent insuffisantes. 2. La notion de degré d’implication dont il est question ici est cruciale à maitriser. Comme le montre l’échelle de participation, certains utilisateurs ont une propension à être plus actifs que d’autres. Il est donc vital de proposer différents types d’actions .L’exemple avec Youtube Très peu d’implication: Je regarde des vidéos Peu d’implication : Je donne une cotation aux vidéos, je les mets en favoris Implication élevée : Je commente des vidéos et j’interagi avec d’autres utilisateurs Implication maximale : Je publie des vidéos et crée des playlist thématiques On retrouve bien cette granulosité d’actions proposées aux utilisateurs 3.  Tenter de faire passer l’utilisateur d’une catégorie vers l’autre. Un des objectifs dans l’animation d’une communauté est  de susciter l’envie des utilisateurs à s’impliquer de plus en plus. Il s’agit ici de laisser du temps aux utilisateurs pour  « s’approprier » le media et d’avoir un bon « community manager ». PR: wait… I: wait… L: wait… LD: wait… I: wait… wait… Rank: wait… Traffic: wait… Price: wait… C:...

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To Buzz or not to Buzz une autre vision du buzz marketing par Georges Chétochine

Le constat souvent navrant. Trop de campagnes de buzz cherchent avant tout à faire du bruit ! Pour tous ceux qui cherchent à découvrir une autre vision du buzz marketing, « To buzz or not to buzz » de Georges Chétochine offre un autre regard. Loin des « faiseurs de bruit » Georges Chétochine présente dans cet ouvrage une « méthodologie » pour mettre en place des campagnes de buzz marketing réussies. Parmi les questions intéressantes posées: Pourquoi commencer la dispersion par un seeding massif alors que l’on oublie trop souvent de capitaliser sur les brand advocates existants, faut-il quantifier uniquement la dispersion du message ou opter pour une approche plus qualitative ? Les réponses semblent évidentes mais il fallait poser la question ! En cadeau un extrait du livre...

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