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Google keyword Tool: 4 utilisations détournées pour l’e-marketing

Linda Bustos à publié un article très intéressant intitulé « Beyond On Site SEO: Applications of Keyword Research », je vous propose de passer en revue quelques éléments repris dans ce post… Google Keyword Tool est un outil bien connu de tous les spécialistes en référencement naturel et payant (SEO-SEM). Pour rappel, cet outil Google fournit de précieuses informations sur les recherches faites par les internautes: Expressions des plus recherchées, mots clefs connexes à une expression recherchée, volume de recherches mensuel, … Outre ces utilisations courantes, il existe (comme pour Google AdPlanner) des utilisations détournées de cet outil qui peuvent apporter de précieuses informations. Voici donc 4 utilisations détournées de Google Keyword Tool: 1.    Optimisation des « labels » du site: Il s’agit ici d’optimiser le choix des mots qui vont être utilisés pour nommer les différentes catégories ou sections du site. Par exemple pour une section de site e-commerce « Climatisation » ou « air conditionné » l’expression « climatisation » est plus utilisée que « air conditionné » sur la zone géographique choisie. Note : Pour ce type d’exercices, n’oubliez pas d’utiliser « exact » dans match type (voir capture ci-dessus) pour avoir des données primaires. N’oubliez pas non plus de choisir la bonne zone géographique :-) Bien évidement, ce n’est pas la seule source d’informations pertinente pour effectuer les choix de label d’un site, les sites concurrents et autres peuvent aider. Néanmoins, il s’agit d’une source d’informations utilisateur essentielle. 2.    Optimiser les recherches internes au site web Le moteur de recherche interne d’un site Internet est trop souvent un cul-de-sac du site. Une pratique qui permet d’optimiser l’expérience utilisateur à ce niveau est de créer des connexions (manuelles) entre les expressions recherchées par les utilisateurs et celles existants dans le site. Par exemple, un utilisateur qui recherche « air conditionné » dans le site devrait pourvoir voir les résultats liés à « climatisation ». Grâce à des outils tels que Google adWords Keyword Tool  il est assez facile de voir les liaisons qui existent entre différents vocables. Croisées avec un outil de tracking des recherches effectuées dans le site, ces données peuvent fortement augmenter la satisfaction utilisateur et le taux de conversion. 3.     Optimiser les headlines et contenus du site Comme le souligne les Frères Eisenberg (papes de l’architecture persuasive), le contenu reste primordial dans les mécaniques de conversion. Une attention toute particulière doit être portée au «Trigger words », ces mots qui capteront l’attention de l’utilisateur. Ces vocables doivent notamment ressortir dans les headlines (titres des articles). Le meilleur moyen de séduire un utilisateur est de parler son langage et donc de savoir quel mot est à utiliser. Google adWords Keyword Tool fournit des informations sur les mots recherchés par l’utilisateur et la façon dont celui-ci exprime sa demande. 4.    Campagnes d’e-mailing Ici encore...

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Livre : Free de Chris Anderson, découvrez les modèles du gratuit

Pour ceux qui n’ont pas vu passer la news, Chris Anderson à publié récemment son nouvel ouvrage « FREE ». L’auteur de la « longue traine », ouvrage clef pour tout passionné du web & e-commerce, présente dans FREE sa vision quant à l’émergence possible des modèles du gratuit, les usages liés et les entreprises utilisant ces modèles. Ce livre traite notamment d’un modèle qui fait beaucoup parler de lui: Le Freemium. Pour rappel, le Freemium est une contraction des mots Free et Premium. Ce modèle est un assemblage de modèle gratuit et payant. Typiquement, des acteurs comme Skype utilisent ce genre de configuration: Le service de « base » est gratuit mais pour disposer de certaines options (appels vers téléphones fixes par exemple) le service devient payant. Un des enjeux clefs des modèles Freemium étant de présenter un service gratuit attractif (donc utile) tout en gardant suffisamment de valeur pour les options payantes (le cœur de la monétisation), cet équilibre est parfois difficile à trouver. Comme un schéma vaut mieux qu’un long discours, David Armano (blog à suivre) à réalisé un résumé des modèles Free: L’ouvrage Free est accessible sous plusieurs formats et se veut gratuit … Gratuitement en audio anglais et sur ITunes Store Payant en anglais sur Amazon En version Française dès le 28 août aux Editions Pearson Bonne...

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50 exemples de business innovants pour se donner des idées

Trends watching.com, le site qui suit de près les tendances et plus particulièrement leur impact au niveau business, vient de publier un document qui reprend 50 exemples de business innovants qui ont émergé récemment. Tous ces exemples sont classés par tendances, ce qui va plus loin qu’une « simple liste ». Ce document permet de découvrir des tendances et grâce aux exemples, de voir comment des entreprises ont déployé des services/produits ad hoc. Que ce soit comme entrepreneur, consultant ou simple curieux, ce document est réellement inspirant. Parmi les exemples, on retrouve en filigrane des tendances que l’on peut déjà voir émerger sur le web: Passion for Free: Matérialisée sur le web par la multiplication des services en ligne gratuits et l’adoption importante du modèle économique dit Freemium.(Free + premium) Who sell what to who ? L’érosion de la barrière entre consommateurs et entreprises. Qui vend quoi à qui (consumer to consumer) et qui achète quoi à qui (crowdsourcing) n’est plus aussi clair qu’il y a quelques années. On MY demand, le croisement de la personnalisation et de la production à la demande. Pour exemple, la production de magazines à la demande du consommateur sur base des articles/auteurs qu’il a sélectionné. Arround me : Le local reprend sa place dans cet univers global qu’est le web. Services d’annonces locales, annuaires locaux, … Les technologies sont maintenant à maturité, mobile internet, géo localisation, Google Maps API,.. La branded utility : Pour résumer le concept, la marque doit être utile pour survivre. C’est encore un coup porté au modèle publicitaire « classique ». Un exemple simple en offline, Smart fait un deal avec les parkings Newyorkais : Place de parking ½ prix pour les Smart..ça c’est utile ! On-Offline : La convergence et l’indissociabilité croissante des deux mondes, online et offline. Les acteurs du offline intègrent le online au plus profond de leur proposition de valeur et plus comme un « simple » canal de communication (grande distribution, services publics,…) et les acteurs traditionnellement online tentent de créer des points d’ancrage dans la réalité. Exemple intéressant d’ intégration on-offline avec exemple Bluemailcentral. Everyware, Mapmania et bien d’autres à découvrir… Suivre les tendances permet de rester informé sur les « mutations sociétales » en cours, elles sont le terreau de l’innovation et du business d’aujourd’hui et de demain. Trendwatching.com, un site à suivre. Si vous en avez d’autres en français, n’hésitez pas !...

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Tendance: La portabilité des profils sociaux (Facebook connect et autres)

Avez-vous remarqué cette tendance qui pointe son nez … L’utilisation des profils sociaux (comme votre profil Facebook) pour personnaliser certains sites web. Prototype-experience.com, sorti récemment par l’agence 1MD, intègre très bien cette composante. Dès l’arrivée sur le site, on vous propose de vous authentifier avec votre profil Facebook. Une fois identifié, le site va récupérer des informations de votre profil Facebook pour les intégrer dans la vidéo de présentation…franchement c’est bluffant! La technique utilisée pour effectuer la connexion entre le site Internet et le profil Facebook est «Facebook Connect ». Facebook Connect est une API qui permet la portabilité des données Facebook sur d’autres sites, les utilisateurs peuvent donc utiliser leur identifiant Facebook pour se connecter sur des sites partenaires. Grâce à Facebook Connect, les Internautes peuvent utiliser leur profil social à travers le web. Facebook Connect offre de multiples opportunités : Personnaliser le site en fonction des données contenues dans le profil utilisateur. (ex :Prototype-experience.com) Afficher automatiquement des informations liées au site visité sur le mur Facebook du visiteur (viralité). Permettre à l’utilisateur de voir ce que ses amis Facebook on fait sur le site (concours Tomtom) Proposer à l’utilisateur d’inviter des amis Facebook (Digg) Petit schéma de synthèse: Comme le souligne Forrester research dans son étude « The Future Of The Social Web », cette tendance est générale et ne va faire que s’amplifier. Dans le même esprit, une autre réalisation récente de VW l’application Facebook « Meet the volkswagen » , vous propose d’analyser votre profil Facebook et de vous suggérer le type de VW qui vous convient le mieux (test moyennement concluant dans mon cas :-[ Et la version Twitter existe aussi … Les apports sont clairs : Des sites plus engageants par l’intégration d’informations utilisateur Un taux de conversion amélioré par la personnalisation de l’information (à moyen terme) Une viralité accrue par le lien bidirectionnel Facebook – site web Des informations utilisateur beaucoup plus riches Quelques remarques sur l’utilisation des profils sociaux : Actuellement, les informations contenues dans les profils sociaux sont limitées, leur utilisation ne permet pas encore une personnalisation approfondie. Les profils sociaux sont en cours de consolidation. A terme, les profils LinkedIn, Facebook et autres ne devraient plus faire qu’un, avec probablement un acteur de type OpenID dans le coup. L’utilisation des données « privées » reste un sujet très sensible, ce sera sans conteste un des principaux freins. L’utilité (une fois de plus) fera la différence et c’est d’autant plus vrai lorsque l’on demande à un utilisateur de donner accès à ses informations...

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Coût perçu et Coût réel optimisez votre conversion en ligne !

Lors du dernier Betagroup Bruxelles (Présentation informelle de futures start-up web + drink ;-)  j’ai assisté à la présentation de RazWar.com, l’objectif du site est simple : « faire la guerre aux prix exorbitants des rasoirs en utilisant la vente en ligne ».Vous pouvez donc acheter le kit rasoir + lames à partir de 7,5€ et des lames 40% moins chères. Dans ce projet, deux points de détail ont retenu mon attention: Les frais de port sont gratuits (en Belgique) Une formule de souscription est proposée aux clients (on reçoit le rasoir et 30 lames par an pour 27. 50€) And So What … me direz vous … La façon dont RazWar.com a structuré son offre ! La livraison gratuite tout d’abord, plutôt que de faire payer des frais de port pour la livraison, ils sont intégrés dans le prix produit. Or comme l’indique l’étude du e-tailing group :  « Les frais de port trop élevés sont cités par 46% des acheteurs comme une cause d’abandon d’achat ». Voilà donc comment en diluant les frais de port dans le prix du produit, on arrive à augmenter le taux de conversion. Autre point intéressant, la souscription annuelle. Raz*War capitalise ici sur le ré-achat lié au produit et offre un confort supplémentaire indispensable, celui de toujours avoir des lames de rechange (haaaa le plaisir matinal de la lame usée sur la barbe drue :-{). La technique de la souscription est souvent sous-utilisée, on voit ici comment Raz*War simplifie la vie de ses clients, fidélise et optimise ses flux financiers par la souscription. Dans les deux exemples ci-dessus on retrouve une notion commune, celle de « coût perçu » Le coût perçu (au contraire du coût réel) est la perception du coût par le consommateur qui prend en compte d’autres facteurs que prix du produit. Par exemple : Le temps passé pour l’achat (d’où l’importance de l’optimisation des interfaces et chemins de conversion,…) L’effort perçu (dans le cas de Raz*War, la simplification du ré-achat,…) Le risque financier (le prix de base mais aussi la sécurisation des transactions) Les coûts additionnels (Les mauvaises surprises durant le processus d’achat et les disproportions de type : 1,5€ de livraison pour un produit à 5€) Bref, la définition du prix d’un produit/service demande une vision holistique ….qui peut aller jusqu’à emprunter des modèles à des secteurs très éloignés. Trop souvent, les acteurs présents en ligne se contentent de décalquer les modèles issus de leur secteur sans revoir la politique de prix ni même la proposition de valeur. Viva La Revolución...

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