Pourquoi Facebook perd des utilisateurs ?

On entend beaucoup cette news en ce moment. Facebook va t-il mourir ? Les utilisateurs en ont-ils marre ? Le géant communautaire fait-il fuir des utilisateurs à cause de sa future entrée en bourse ? De nombreuses questions affolent le web et on se demande bien pourquoi.

Facebook perd des utilisateurs certes mais ce phénomène n’est pas à considérer comme une crise. Explications

Facebook fait son nettoyage.


 

Si le nombre d’utilisateurs Facebook baisse c’est bien parce que le réseau est en plein nettoyage de printemps. En interne, le réseau est en pleine fusion.  Les profils officiels sont migrés en pages. Les comptes doublons sont supprimés. Les anciens groupes sont archivés pour laisser place aux nouveaux et les lieux sont désormais fusionnés automatiquement aux fans pages.

Du coup, on assiste à un véritable chamboulement des statistiques ce qui cause un léger recul du nombre d’utilisateurs.

Une croissance qui stagne au bout de 8 ans c’est normal, non ?

 

Facebook c’est 2003. L’effervescence autour du réseau est en train de baisser et c’est tout à fait normal. Comme dans tous les cycles économiques (cf. Cycle Juglar),  on atteint, au bout d’une dizaine d’années, une phase de stagnation. Facebook est entré dans les mœurs et les cultures. Pour se développer d’avantage et atteindre la phase de déclin le plus tardivement possible, le réseau de Mark Zuckerberg se devra d’évoluer et de se diversifier. Mais nous en sommes encore loin.

 

L’effet d’après fac ?

Les early adopters de Facebook manifestent désormais leur véritable identité. Pour la plupart, les études sont terminées. Du coup, ils sont de plus en plus nombreux à supprimer leurs faux comptes créés pendant la fac. Ils entrent désormais dans le monde professionnel et se doivent de contrôler et de gérer leur identité sur le réseau.

Les chiffres d’Inside Facebook sont donc à relativiser. Facebook frole les 700 millions d’utilisateurs et ce n’est encore qu’un début. Mark Zuckerberg espère lui très prochainement, approcher le 1 milliard d’utilisateurs. Affaire à suivre…


 

 

  • Cboumal

    Ce n’est sans doute pas une raison, mais il y a de plus en plus de belles inconnues qui veulent devenir mon amie… Ca finit par ressembler à du racolage, et ça m’énerve très fort.

  • Facebook c’est comme Caramail, c’est comme la tarte au concombre, c’est comme les tartines de rillettes de sardines à la confiture d’orties et au beurre de cacahuètes… C’est nouveau (ou plutôt c’était), ça avait l’air drôle mais trop c’est trop… Vivement que ça termine !!!

  • Facebook c’est comme Caramail, c’est comme la tarte au concombre, c’est comme les tartines de rillettes de sardines à la confiture d’orties et au beurre de cacahuètes… C’est nouveau (ou plutôt c’était), ça avait l’air drôle mais trop c’est trop… Vivement que ça termine !!!

  • A la moindre variation de croissance de Facebook, tout le web s’affole. Facebook ralentit… et c’est tout à fait normal, comme vous le soulignez dans votre article. J’aurais ajouté des phénomènes comme :
    – les problèmes de « privacy » : Avec des nouveautés comme le « face detection » et le crawler de status pour des publicités encore plus ciblées ainsi que les scandals sur les applications qui prennent nos informations sans aucun controle de la part de Facebook ont fameusement indigné l’opinion public aux Etas-Unis. De nombreux groupes « quit Facebook » ont vu le jour.
    – le FOMO (Fear Of Missing Out) : « Maladie » qui poussent de nombreux adolescents à quitter le géant des réseaux sociaux (http://bit.ly/kb3sVU)

  • Cleunay

    Un nettoyage de printemps ? Cet article est empreint d’une certaine naïveté, on dirait que ce cher Mark parle par votre plume !
    C’est normal, il faut bien que les professionnels du web que nous sommes continuent de faire croire au miracle Facebook, au moment où les budgets publicitaires Facebook explosent après des années pendant lesquelles les annonceurs n’osaient pas s’afficher sur Facebook. Alors qu’ils avaient décidé de se lancer, voilà que le nombre d’utilisateurs baisse ou que la croissance de nouveaux utilisateurs diminue. Et ce n’est selon moi qu’un début : la désaffection des utilisateurs des marchés matures vient du mépris de l’entreprise FB pour la confidentialité des données utilisateurs, mais aussi de la prise de conscience que FB n’est pas qu’un gentil réseau créé par des étudiants mais une multinationale qui détient des données marketing très précieuses et très « bankable ». Ajoutez à cela un écoeurement face à l’optimisme dégoulinant des utilisateurs de FB (FB = vitrine de vie, syndrome FOMO), et la formule sera complète pour expliquer la baisse de FB.

  • Edzzze

    pas forcement naive cette vision, il ne faut pas avoir un vison trop local de la tendance (caramail, problemes de confidentialiter qui sont tipiques du marché francais). Je pense qu´il y a une part de vrai dans ce que dit l article, il était temps de faire le ménage avant l entrée en bourse.

    Finalement cela dépend vraiment du target, les « vieux » du web voient Facebook comme un outils en plus pas forcement indispensable, mais les jeunes, les ado, voient Facebook comme un outils de vie au jour le jour (comme menssenger pour nous).