Startuper, plus qu’un simple statut !

Avec la montée en puissance des entreprises, plusieurs jeunes diplômés et salariés songent sérieusement à changer de casquettes. Gloire, reconnaissance, richesse, autonomie … chacun d’eux a une raison particulière, qui le motive à avancer sur le terrain fertile de l’entreprenariat. Avant de se lancer dans l’aventure, il est important de savoir en quoi réside le statut du jeune créateur d’entreprise !entrepreneurs-startups-infographie

Startuper, qui es tu ?

Créatif, ambitieux, audacieux … Le startuper se trouve entre ceux qui font des plans sur la comète et ceux qui montent des châteaux de cartes. Au début, il multiplie les gourdes et tire des leçons de ses échecs. Ensuite, il essaye tant bien que mal d’assurer les fondements de son entreprise. Enfin, il commence à relever des challenges, qui sont au niveau de ses capacités. Telle est la courbe de vie évolutive d’un dirigeant de startup.    

Afin d’établir le profil du startuper, l’Atelier BNP Paribas en partenariat avec TNS Sofres a réalisé une étude auprès de 200 fondateurs français de start-up et d’un échantillon représentatif de la population. Cette enquête révèle que 84% des interrogés sont motivés par un fort penchant pour l’entreprenariat et une réelle envie de relever des défis. Le gap entre les sexes ne cesse de se creuser dans ce domaine aussi, puisque 89% des startupers sont des hommes. En moyenne, ils créent leurs entreprises à l’âge de 35 ans, le temps qu’ils acquissent le minimum de savoir-faire. 

Etude startuper

 

Avec 98% d’entrepreneurs diplômés contre 7% d’autodidactes, l’évolution du monde des business a changé la donne. L’éducation formelle vous rendra maintenant riche alors que l’auto-éduction vous placera au rang des salariés. En effet, la tendance entrepreneuriale est menée par l’élite aux toges. 

L’entreprenariat, drogue du 21ème siècle !  

Selon l’étude, 83% des interrogés se disent passionnés, 75% créatifs et 60% visionnaires (Grande pensée à Steve Jobs). Ces traits de personnalité sont très significatifs vu que 35% d’entre eux sont des entrepreneurs récidivistes. Arrêtées pour des raisons économiques, leurs entreprises ont été soit revendues (23 %), soit cédées aux co-fondateurs (21 %).  

 Jamais l’entreprenariat n’a rendu aussi heureux et épanoui, à en croire ces chiffres :

– 92% sont satisfaits par leur business et par leur aptitude à innover (81 %), particulièrement dans les produits/services développés (83 %).

– 78% se disent tenter de revivre l’expérience et ce malgré toutes les contraintes financières et les longues procédures administratives

 D’après-vous, pour réussir ce parcours de combattant, faut-il être créatif, autodidacte ou diplômé ? A vos claviers !Â