Le m-commerce, ce nouvel eldorado des marques

Tous les regards sont rivés sur le troisième écran en matière de shopping en ligne, le mobile. Communément appelé le m-commerce, il séduit les mobinautes autant que les marques. Très tendance, le commerce sur mobile a explosé ces derniers mois avec l’apparition de la 4G, la multiplication du nombre de Smartphones et la démocratisation du commerce digital.

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Conscients de l’enjeu majeur qui se cache derrière ce support, les marques ont commencé à décliner leurs offres afin de mieux s’adapter aux attentes de leurs clientèles surconnectées. Bien que le chiffre d’affaire[1] du m-commerce ait augmenté de 120% durant le premier semestre 2013, pourra-t-il trouver une place au côté du e-commerce ? Quelles sont les possibilités de vente sur mobile ? Comment les marques pourront-elles faire face à des shoppers de plus en plus exigeants ?

  • Le m-commerce, une vente à deux voies !

Debout sur le socle du commerce digital, les commerçants  se demandent sur la manière de décliner leurs boutiques sur mobile. Il existe deux voies :

Mcommerce 

-        Mettre en place des sites mobiles dotés d’une navigation optimisée permettant d’offrir aux mobinautes, une expérience unique et complète ;

-        Lancer des applications mobiles à installer sur les Smartphones afin d’interagir en continue avec les mobinautes.

  • M-brands Vs M-shoppers :

Pressé et exigeant à la fois, le m-shopper veut commander tout et maintenant. Sur sa tablette ou son Smartphone, il réduit la durée qu’il passe à naviguer sur le site mobile ou l’application, parce que ni sa disponibilité ni le confort visuel ne lui permettent d’optimiser son acte d’achat. Soucieuses de rassurer l’utilisateur, les entreprises comme Mastercard et Visa ont annoncé leurs solutions de paiement sur mobile, afin de répondre aux attentes du mobinaute en matière de sécurité.

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Derrière son petit écran, le m-shopper laisse des empreintes digitales (localisation, coordonnés ….) derrière chacune de ses actions. Les marques n’hésitent pas à s’emparer de ses empreintes pour personnaliser d’avantage leurs offres. Elles ont finalement compris qu’il ne s’agissait pas de calquer le modèle du e-commerce sur celui du m-commerce, mais de créer une stratégie adaptée à ce nouveau modèle de commerce digital.

  • Du E- au M- au S-, le commerce digital sur Jackpot Road …

L’arrivée des Smartphones et des tablettes a rendu l’utilisation de l’ordinateur complètement désuète.  Comme une évolution de supports ne vient jamais seule, de nouveaux concepts dans le commerce connecté sont apparus.

La roue du digital reste infinie, les marques qui n’avaient que pour seul challenge la maitrise du e-commerce, sont à présent amenées à revoir leur stratégie avec l’apparition du multicanal.  Bien installés derrière leurs volants, les marques  s’arrêtent pour profiter des bénéfices qu’engendre le m-commerce.  Selon Mediametrie, le commerce sur mobile représente 10% des achats et concerne 9 commandes effectués en ligne … C’est dans ce sens que 56% des commerçants proposent un site mobile.

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Ainsi, les marques continuent sur le chemin de la fortune où ils rencontrent le s-commerce, le commerce sur les réseaux sociaux. Sur Facebook, Instagram ou Twitter, les utilisateurs visitent les comptes/pages des marques, partagent et échangent leurs avis sur les produits ou services testés et découvrent les offres … les réseaux sociaux constituent une véritable mine d’or. Toutefois, ce canal montre bien des obstacles comme l’intervention de Facebook lors de l’achat ou le changement de certaines fonctionnalités.

Si les marques sont censées combiner leur stratégie multicanale afin de parfaire leurs actions commerciales, quel degré de priorité doivent-elles accorder à chaque canal ? A suivre…