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Vendre ou acheter en ligne : Guide pratique & juridique ( livre )

Suite à la sortie du livre « Vendre ou acheter en ligne : jeu d’enfant ou parcours du combattant? » Laurent Winkin, avocat au barreau de Liège, nous fait part de son expérience. Via ce billet, il nous fait le plaisir de répondre à quelques questions que l’on se pose assez souvent lorsque l’on est un vendeur, ou tout simplement connaître ses droits lorsque l’on est acheteur. 8 questions/réponses essentielles éclaireront les moins aguerris d’entre nous dans le domaine juridique 1. Quelles sont les grandes et/ou principales législations auxquelles un e-vendeur doit se soumettre ? Le commerce est régi, en Belgique, par la loi du 11 mars 2003 sous certains aspects juridiques des services de la société et de l’information et la loi du 14 juillet 1991 sur les pratiques du commerce et la protection du consommateur régissant la matière des contrats conclus à distance entre un vendeur et un consommateur. Ces deux législations se superposent pour partie mais leur champ d’application diffère tant en ce qui concerne les aspects réglementés qu’en ce qui concerne les personnes visées. Ainsi, la loi du 11 mars 2003 contient une série d’obligations touchant non seulement au stade précontractuel mais également au processus de conclusion de contrats par voie électronique. Elle s’applique enfin aussi bien aux relations B to C (business to business) qu’aux relations B to C (business to consumer). La loi du 14 juillet 1991, quant à elle, ne régit, en sa section 9, que la question de l’information précontractuelle et la problématique du droit de renonciation en cas de vente B to C. Cette dernière a en outre, été transposée moyennant quelques adaptations, à la relation titulaire de professions libérales –clients par la loi du 02 août 2002 relative à la publicité trompeuse et à la publicité comparative, aux clauses abusives et aux contrats à distance en ce qui concerne les professions libérales. 2. Vendre à l’étranger pose-t-il des questions juridiques spécifiques ? Les législations précitées sont globalement semblables à celles applicables dans les autres pays membres de l’Union européenne. Certaines spécificités existent par contre au niveau des législations non européennes. 3. Sans entrer dans le détail de ces législations, quelles sont les principales sanctions liées à leur non application ? Au civil ? Au pénal ? Tant la loi du 11 mars 2003 que la loi du 14 juillet 1991 mettent tout d’abord à charge des contrevenants des sanctions pénales pouvant aller jusqu’à 25.000 € par infraction. Ces deux législations mettent également en place une action en cessation. 4. Dans sa relation au client, quels sont les principaux risques que prend un e-marchand dont les conditions générales seraient bancales ? Tout dépend évidemment du niveau de « bancalité ». Ainsi, si le droit de renonciation, dans le cadre d’une vente au consommateur vient à faire défaut, l’e-vendeur s’expose à une possible...

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8 points pour votre Plan Marketing Medias Sociaux

Être présent sur le web, oui! Mais pas à n’importe quel prix! Avant de vous lancer dans une telle aventure, il sera nécessaire d’en connaître les enjeux et les difficultés. Après une période de réflexion, vous serez en mesure de savoir comment aborder le sujet. La réussite du projet dépendra de votre plan Média et demandera du temps et beaucoup d’efforts. Ayez une vue sur le long terme Comme pour tout « challenge », il est nécessaire d’être au top afin d’obtenir les résultats escomptés. Votre vision stratégique sera le moteur de la viabilité de votre plan Médias sociaux. Il en va de même dans une entreprise, cependant, cela peut se traduire par : Davantage de prospection clientèle. Une assistance dans tout type de processus d’achat. Service après vente soigné pour fidéliser. La facilité à obtenir un contact pour de l’aide. La pratique et la maîtrise Sans cela, très peu voir aucune vision sur les possibilités qu’offrent les nouveaux médias. Il en va de la notoriété de l’entreprise voire même de la survie : Voir mon article précédent sur la surveillance des médias sociaux. Prévoyez donc une personne ou une équipe ayant une très bonne culture du web et sachant (ré)agir lorsque l’on parle de vous sur le web. Avoir l’appui nécessaire certaines entreprises sont parfois frileuses par rapport aux médias sociaux, sans doute par leur culture interne ou du secteur. Beaucoup savent que les médias sociaux peuvent apporter éventuellement quelque chose, cependant le pas n’est pas franchis, et si oui, l’appui de la part de la direction n’est pas complet. Imaginez-vous sur un projet d’intégration des médias sociaux en ayant pour consigne : Pas plus d’une heure semaine, et si ca ne marche pas…dommage! Ceci est monnaie courante malheureusement… Sachez être à l’écoute des clients Pour les médias sociaux, ce point est ce que l’on peut dire de critique, en effet, une mauvaise communication ne laissant passer aucune transparence  imposera nécessairement une frontière…qui ne sera pas évidente à dissoudre par la suite. Soignez donc vos auditeurs et lecteurs aux petits oignons et donnez leur également l’occasion de s’exprimer afin de sonder l’opinion. Cela donnera une image plus « open » de la société ainsi qu’une nouvelle expérience vous permettant d’améliorer certains points dans la société. Avoir les ressources nécessaires Ne vous lancez pas dans une aventure dont vous ne maîtrisez pas les risques. Il est nécessaire de définir ses ressources en terme de budget afin d’assurer la création de contenu, le personnel et l’exécution de campagnes par exemple. Une équipe derrière vous Il y a toujours plus d’idées dans 10 têtes que dans une. Une seule personne peut difficilement endosser l’image de marque d’une entreprise, c’est pourquoi une équipe aux qualités diverses est plus intéressante qu’une seule personne retranchée dans sa spécialisation. Tout dépend de la taille de la société ou de...

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TesterTout : L’exemple d’une startup innovante

Il y a quelques jours, j’ai eu l’occasion d’interviewer Mr Deschodt, responsable de la société TesterTout.com. Innovante sur le web, cette start-up se positionne comme une agence marketing éditrice du 1er programme d’envois de cadeaux et place le produit au cÅ“ur de la relation marque-consommateur. Via l’échantillonnage, l’entreprise effectue des opérations simples à mettre en place et toutes intégralement mesurables pour assurer un réel ROI par opération. La mesure étant une lacune importante des opérations classiques d’échantillonnage. C’est donc là qu’intervient TesterTout.com Que permet de faire « Tester tout » ? Les actions Tester Tout permettent aux marques de recruter de nouveaux consommateurs, communiquer sur une niche réceptive et/ou effectuer des tests consommateurs sur leurs produits, messages ou tout autre élément du produit proposé. Les produits ou services proposés sont variés: à consommer, à télécharger, à visiter… bio, équitable, culturel, pour la maison, pour soi, sa famille… Bref ils sont aussi variés que nous pouvons l’être. La particularité de Tester Tout est que tous les membres ont intégré la démarche du programme. A savoir: recevoir des produits, services ou offres à tester gratuitement. Puis donner son avis sur l’élément testé via un questionnaire disponible sur le site et ainsi quel que soit l’avis donné continuer à recevoir d’autres produits. Cette démarche assure une opération efficace et mesurable, mais permet également d’aller plus loin en tamisant la cible pour n’en sortir que des prospects intéressés ou très chauds concernant le produit envoyé en test. Chaque envoi est réalisé sur la base de l’adéquation profil-produit. Chaque produit est donc envoyé à des profils correspondants à la cible permettant ainsi une communication efficace pour la marque, et un échantillon reçu adapté à ses envies…parfois cachées pour le consommateur. D’où notre signature: avec Tester Tout, découvrez vos envies. Une opération se fait en 3 étapes: La sélection des membres correspondant au produit à tester. L’envoi du colis intégrant email d’annonce, lettre et si besoin flyer ou bon de réduction intégré et produit. Puis l’édition par les membres testeurs des questionnaires, qui peuvent être habillés aux couleurs de la marque, agrémentés de vidéo pour présenter la dernière copie TV, proposer des offres de parrainage etc…etc… Comment est née le projet de TesterTout ? Ayant travaillé pendant près de 8 ans en marketing, et ayant réalisé pour des sommes importantes des opérations de recrutement ou d’échantillonnage, Aurélien Deschodt a vu les travers de ce genre de prestations: non mesurables (ou très peu via les remontées de bons de réductions), coût important de mise en place et de réflexion « stratégique », consommateurs souvent peu impliqués, mise en place de dotations importantes pour recueillir un avis consommateur souvent biaisé. Le principe du freesumer (free+consumer) et la découvert du simple lab un magasin à Tokyo qui pour une adhésion de quelques yen permet de repartir après chaque visite mensuelle avec 5...

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Twitter, une croissance qui ne semble plus s’arrêter ?

Twitter est de plus en plus utilisé, pas toujours de la meilleur manière d’ailleurs. Mais rare sont les services ayant connu une telle croissance, qui de plus, ne cesse de s’accentuer. Selon les nouvelles statistiques de Pingdom, le mois de janvier comptait plus de 1.2 milliards de tweet, soit 460 tweets à la seconde. Des chiffres qui ont de quoi donner le vertige puisque l’on sait que 80 % des utilisateurs n’ont  pas posté plus de 10 messages actuellement. Quelques chiffres… De janvier 2009 à 2010, le nombre de Tweet a été multiplié par 16x. En 3 mois de temps, le nombre de tweet posté à quand à lui grimpé de 17% L’activité sur twitter a doublé depuis août 2009. Janvier 2010 a vu plus de Tweet sur une journée que tout le mois de septembre 2008. Evidemment, si on prend pour unique indicateur de mesure le nombre de tweets, il est normal que de constater cette croissance. Mais, vous le remarquez certainement, Twitter est de plus en plus pollué par des comptes aguicheurs, publicitaires ou encore spammeur. Evidemment on pourrait se demander si ces comptes contribuent à fosser l’évolution de ces résultats… Les visites uniques en chute libre… Si l’on se focalise sur le nombre de visites unique sur le site de Twitter, c’est la chute libre… Alors pourquoi ces deux tendances comparées par ces indicateurs se contredisent?…  Ce phénomène peut s’expliquer par l’apparition de nombreuses applications mobiles et desktop, tout simplement. On peut constater également que Twitter n’enregistre pas la même croissance en terme d’inscription utilisateur, la seule déduction plausible est que l’utilisateur tweet à des fréquences plus...

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PriceMinister : Bilan de l’année 2009 & perspectives 2010

Comme chaque année, Priceminister dévoile son bilan… Beaucoup d’éléments intéressants sont donc visibles chez les consommateurs, selon le rapport, ils seraient de plus en plus malins et agiles dans la recherche. Le cyberacheteur se convertirait plus vite en vendeur …? 10.8 millions de membres dont 45% d’acheteurs. Bien que l’année 2009 fut une année dévastatrice en terme d’économie, le taux de pénétration des connections internet à domicile n’a guère diminué. Ces deux éléments combinés font la force de Priceminister, qui se transforme à l’occasion en véritable observateur du « cybercomportement ». Que tirer de 2009? D’après Priceminister la conversion membre vers vendeur a été boostée l’an dernier, et selon eux, une des causes principales serait le souhait d’arrondire les fins de mois. Cette tendende au C2C a déjà été remarquée en 2008 lors des débuts de la crise. Et pour mieux comprendre : 60 % des Français internautes ont acheté ou vendu au moins un produit sur Internet au cours des 12 derniers mois en 2009, contre 56 % en 2008. Pour la vente, Internet a supplanté les vide-greniers, passant de 25 à 36 % entre 2008 et 2009, alors que la part des vide-greniers a diminué de 32 à 27 %. La dimension universelle du Web (canal disponible partout, à tout moment et accès à des millions d’acheteurs à distance), a su séduire massivement les consommateurs, les transformant en « consommacteurs » et en « consovendeurs ». Parmi les avantages perçus du CtoC, celui de la possibilité d’augmenter ses revenus en revendant ses produits croit régulièrement depuis deux ans, progressant d’année en année : 21 % en 2007, 27 % en 2008 et 30 % en 2009. La proportion du nombre de vendeurs sur PriceMinister a augmenté passant de 1 acheteur sur 4 en 2008 à 1 acheteur sur 3 en 2009. Près de la moitié des vendeurs sont des femmes. D’après les chiffres du panel Nielsen/Netratings, 46% des membres sont des femmes, contre à peine 39% en 2008 une augmentation. Plus étonnant, la catégorie d’age entre 50 et 65 ans a explosé de 70% pour arriver à 17% de cette tranche d’age contre 10% en 2008. Les Français privilégient l’usage par rapport à la possession avec une conscience écologique, d’où la tendance à donner une deuxième vie et même une troisième aux objets. Ce qui ressort également de l’étude et qui s’avère très intéressant, est le nouvel équilibre entre les catégories de produits. Alors qu’en 2009 le bilan e-commerce de la Fevad pronnoncait une croissance moyenne du chiffre d’affaire des sites en France de 8%, il en était de 25% pour Priceminister. Parmis les différents catégories de Priceminister, certains axes sont en pleine croissance, notamment le secteur de la mode qui grimpe de 80% et celui des loisirs de 60%. Un panier moyen moins élevé est tout de même...

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