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Intrapreneurship 2011 : entreprendre autrement au sein même de l’entreprise

A peine revenu de Berlin, de la Conférence européenne sur le coworking qu’il a co-organisée, Jean-Yves Huwart, fondateur du Think Tank Entreprise Globale, s’est plongé dans une autre conférénce concernant les nouvelles formes d’entrepreneuriat. Intrapreneurship 2011, la première conférence internationale organisée sur le thème de l’intrapreneurship, se tiendra ce vendredi 2 décembre à Bruxelles. Derrière ce terme se cache un concept où les entreprises misent sur l’esprit d’entreprise de leurs employés pour stimuler leurs dynamiques d’innovation internes, peut-on lire sur leur site. « C’est un concept qui tend à se développer maintenant mais qui n’est pas neuf », explique Jean-Yves Huwart. L’exemple de 3M et du post-it est l’un des plus connus. Le Post-it est né de la découverte par hasard, début des années 70′, d’une colle qui se colle et se décolle de nombreuses fois sans laisser de trace. Le Post-it a été proposé au sein de l’entreprise. Sans la moindre suite. Les ingénieurs qui ont découvert ce produit ont persévéré et ont bossé sur le projet le soir, la nuit et les week-ends. Ils ont représenté le projet en interne, ont été entendu et le Post-it est maintenant un succès planétaire. « Le projet n’est né d’aucune planification, il ne résulte d’aucune étude de marché mais il transforme l’entreprise, poursuit le CEO d’Entreprise Globale. A partir de ce moment-là, 3M a décidé de laisser aux individus la possibilité de porter des projets. C’est devenu une véritable culture d’entreprise. » Pour cet entrepreneur belge, « la plupart des grandes découvertes n’ont pas été planifiées« . On pourrait dire qu’elles ont du mal à naître dans des carcans trop rigides. Il ajoute que « l’innovation est formule chimique composée d’échanges d’idées, de rencontres, de curiosité, d’envie, de moteur personnel…«  Si chez 3M, on pratique l’intrapreneurship depuis près de 30 ans, c’est vraiment depuis 2000 que le concept tend à se développer dans des entreprises dont Google est le porte-drapeau. L’on commence à connaître leur politique d’utilisation de 10 à 20 % du temps pour le développement de projets personnels. Pourquoi les entreprises devraient se lancer dans l’intrapreneurship ? Pour Jean-Yves Huwart l’instabilité du milieu économique et le changement de valeurs par rapport à la vie professionnelle devraient motiver les entreprises à s’inscrire dans cette nouvelle mouvance. « Concernant l’instabilité des milieux économiques, on constate que nos entreprises ont été fortement secouées ces dernières années. Des entreprises qui avaient pignon sur rue se font dépasser à toute vitesse par de plus petites entités. Elles sont souvent engluées dans un processus traditionnel de planification de l’innovation qui fait qu’elles arrivent trop tard et qu’elles s’écroulent, un peu comme c’est le cas pour Nokia. » Le changement de valeurs perturbe nos entreprises traditionnelles de manière importante. « On le voit bien, surtout avec le rejet du modèle corporate par les représentants de la Gen Y, constate Jean-Yves Huwart. Ils sont au centre...

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Start-up : prendre un coup d’accélérateur avec le Founder Institute

Avoir une idée de start-up, ce n’est peut-être pas donné à tout le monde mais nombreux sont celles et ceux qui en ont une. Par contre, combien arrivent à mettre leur idée en place. Beaucoup trop peu. Et ce, pour de multiples raisons. Idée pas aboutie, problème d’organisation, manque de fonds, dossier à présenter aux investisseurs mal ficelé, business modèle incomplet voire inexistant, manque de focus… S’il est des start-up dont l’avenir devait être funeste, quel que soit l’encadrement, l’organisation… il en est bien d’autres qui auraient certainement pu se faire au moins une place au soleil si elles avaient, elles, bénéficié d’un bon encadrement et de quelques bons conseils. Il est possible de les trouver, tant en France qu’en Belgique. Nous allons vous proposer, sur ce blog, dans une série, quelques initiatives, publiques ou privées, qui vous permettront de booster votre start-up. Je vais commencer cette série par le Founder Institute, un programme qui est un véritable accélérateur de start-ups qui ont un projet d’entreprise technologique (Internet, software, hardware…). Technofutur Tic a d’ailleurs une bourse pour la prochaine session du Founder Institute Brussels (BRFI) à vous faire gagner. Ramon Suarez, directeur exécutif du BRFI, :« notre programme veut aider à la création des entreprises soutenables, en quatre mois. Avec création de l’entreprise au troisième mois. Les participants à nos sessions sont pendant 14 séances confrontés perpétuellement à la réalité, à la création communautaire et ils doivent lancer un site. » ATTENTION : les inscriptions sont clôturées le 2 octobre. Les founders (« On les appelle comme cela car ils sont occupés de fonder leur entreprise », précise Ramon Suarez) rencontrent, à chaque séance, trois mentors. Ceux-ci sont des CEO, des directeurs ou d’autres postes encore. Ils ont comme point commun d’avoir tous créé leur propre boîte. Ils viennent principalement d’Europe comme le Belge Sébastien de Halleux qui a revendu sa société Playfish pour 400 millions de dollars à Electronic Arts en 2009 (voir son interview, en anglais, réalisée par Entreprise Globale) Les participations au BRFI doivent, à chaque fois et depuis le premier jour, exposer leur idée, le confronter et aussi se faire évaluer, tant par les mentors que par les autre founders… A côté de cela, de nombreux devoirs sont demandés aux participants, mais dans l’optique Construction de ma boîte. Genre : quel est ton marché ? Quelle partie du monde dois-je cibler ? Quelles sont les 20 choses à faire indispensablement avant de lancer mon entreprise ? Confrontation, notation, devoir… le rythme est intense. Surtout que les mentors mettent la pression sur des participants ne tiennent pas toujours le coup. « Mais si tu travailles assez et si tu es motivé, tu as beaucoup de chance de terminer le programme, veut dire le directeur du BRFI à chaque participant. La session commence avec 30 à 40 personnes. Elles sont encore une...

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Le coworking, le réseau au service de l’innovation

Avec l’apparition d’Internet, entre autres, d’innombrables métiers sont nés ces dernières années. Des jobs encore assez jeunes et donc en perpétuelle mutation, maturation. Qui demandent un écosystème particulier adapté aux personnes nomades, un environnement où les changements et innovations peuvent s’épanouir en toute quiétude. De plus, ceux-ci sont souvent exercés sous le statut d’indépendant. L’organisation du travail comme nous la connaissons depuis de longues années est trop souvent désuète et surtout trop castratrice tant par un surcroît de freins à l’innovation mais aussi par un manque d’ouverture sur l’extérieur. C’est pour cela que, dès 2005, aux Etats-Unis surtout, sont apparues des formes innovantes d’organisation du travail. Le coworking en est l’exemple parfait. De manière assez prosaïque, le coworking consiste en un partage d’un lieu de travail par souci d’économie – rien d’innovant jusque-là – mais aussi – et surtout – en une mise en réseau de tous ces profils particuliers en quête d’inspiration, de progression et bien d’autres choses encore. Comme par exemple : ne plus travailler seul chez soi. Voici une vidéo du Coworking Toronto qui explique bien ce qu’est le coworking : En Belgique, le concept a mis un peu plus de temps à s’ancrer chez les entrepreneurs même si le Hub Brussels a semé les premiers jalons du coworking dans le plat pays. Nous en parlions sur ce blog en janvier 2010 (lire ici et là). En France, La Cantine a été le premier endroit à proposer un espace de collaboration en réseau. Ce véritable laboratoire a servi d’exemple pour de nombreux autres endroits du même type, en France et ailleurs. Malgré ces quelques endroits précurseurs, la fin 2010 et 2011 seront vraiment les moments-clés pour le développement d’espaces de coworking tant en Belgique qu’en France. En novembre 2010, le think thank économique Entreprise Globale, sous la houlette de Jean-Yves Huwart, a organisé, à Bruxelles, la première conférence internationale consacrée au coworking. Véritable succès, cette conférence a ouvert la voie à divers projets comme par exemple le Betagroup Coworking, aussi à Bruxelles. Notons aussi que Technofutur Tic a organisé une conférence, plus modeste que la première, en mai dernier, toujours sur le même sujet, lors des Rewics. La Wallonie rattrape son retard Toujours dans la foulée de cette conférence européenne, la Wallonie a décidé de mettre le paquet dans cette direction, et ce, dans le cadre de son programme Creative Wallonia, initiative du gouvernement wallon qui vise à placer la créativité et l’innovation au coeur de l’économie en Région wallonne. Pour ce faire, le ministre régional socialiste Jean-Claude Marcourt a présenté la semaine dernière l’appel à projets « Espaces de coworking ». Sur le site de l’Agence wallonne des télécommunications – l’AWT coordonnera les projets qui seront « labélisés » Creative Wallonia -, on peut lire ces quelques lignes qui résument bien cet appel à projets : L’objectif de l’appel à projets est de développer...

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Le premier Think Tank Bruxelles-Wallonie est né!

Après avoir passé 4 ans à la rédaction de Trends Tendance, Jean-Yves Huwart, un jeune entrepreneur belge, lance son propre projet : Entreprise Globale . Alors qu’est ce qu’un Think Tank?  Il s’agit à la base d’un « laboratoire d’idées », un lieu de réflexion et d’influence. Mais le projet ne se limite pas qu’à cela, en effet, les médias sociaux seront la force de ce projet très prometteur. Pourquoi un Think Thank? Tout simplement parce que nous avons changé nos habitudes de consommation, les processus d’innovation coûtent de plus en plus cher, la concurrence peut surgir de n’importe où, c’est pourquoi les grands industriels s’inscrivent dans une logique de réseau afin d’amortir les coûts. Dans la même optique, Entreprise Globale permet aux entreprises, PME & Start-up de communiquer entre elles, de mettre leurs connaissances en réseau et d’allier leurs forces. Il est donc indispensable, que nous, Wallons et Bruxellois mettons notre savoir en réseau et nous adaptons à l’économie du 21ème siècle. Une version anglaise du site est également disponible à cette adresse : www.globecorp.biz Puisque une vidéo vaut souvent mieux qu’un long discours voici une interview de Mr...

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