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Community management en France: un métier 2.0 pur et dur

Les réseaux sociaux, étaient réservés que pour l’usage personnel, mais ça, c’était avant. Aujourd’hui, avec leur développement, le métier de «Community Manager», gestionnaire de communauté en français, prend de l’ampleur. Le Community Management est un nouveau métier du Web 2.0. Blogueur à titre personnel, il a le choix entre occuper ses fonctions soit en entreprise ou en agence. Il vit sa triple casquette d’ambassadeur de la marque, animateur de l’interface et fouineur à la quête de l’information et de la nouveauté. Donc, le community manager, doit être à la page, au sens web du terme. Pour la troisième année consécutive. Une enquête a été menée par RegionsJob et ANOV Agency sur le métier de community manager. Elle a été réalisée auprès d’un panel de 760 personnes qui ont répondu aux questions posées sur leur travail au quotidien, leurs méthodes de travail, leurs outils et leur position dans l’entreprise ou dans l’agence. Le portrait-type du community manager: une femme de 27 ans en région Cette année, le métier de community manager, s’est féminisé, on compte 55% des community managers femmes, contre 51% l’an passé. En moyenne, son âge est de 27 ans en région. La domination de la région parisienne s’est rattrapée après s’être légèrement dégradée l’année passée au profit des autres régions. L’île de France accueille 47% des community managers (contre 44% en 2013). La région Rhône-Alpes accueille 12% de community managers (contre 9% en 2013), Nord-pas-de-calais a connu une légère baisse, 5% (contre 6% en 2013).Aquitaine a peu évolué, 6% (contre 5% en 2013). Le niveau d’études du community manager en France: BAC + 5 Généralement, les community managers sont des professionnels diplômés. 53% des community managers possèdent un BAC+5 dont 87% ont au moins une licence. Pour ce secteur d’activité, le parcours scolaire privilégié est celui de la communication (57%) et du marketing (38%). Le statut actuel du community manager Le CM n’est pas un éternel stagiaire : 59% sont salariés en CDI, 14% en CDD, 13% en freelance, et que 13% des community managers sont stagiaires ou alternants. Quelles différences entre le CM en entreprise et le CM en agence? 54% des community managers travaillent chez l’annonceur, 22% en agence, 15% pour une école ou institution et 7% sont employés par une association. 45% des community managers font partie du département communication. Le community manager n’est plus un professionnel dédié à l’annonceur ou à l’agence de communication, on en trouve dans des secteurs divers: le tourisme (18%), dans le commerce (14%), Médias et presse (13%), Industrie (5%) etc… 73% des community managers déclarent travailler seuls chez l’annonceur, 59% collaborent avec le département communication, 46% avec le marketing et 28% avec la direction. En revanche, le community manager est plus intégré quand il est employé en agence: 40% des community managers travaillent seuls, 16% font partie d’une...

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Le pays européen où il est le plus agréable de travailler est …

Chaque année une enquête EWCS émise par Eurofound révèle le taux de satisfaction des conditions de travail de chaque pays de l’union. La moyenne européenne s’élève à 77% de satisfaction. Le taux élevé cache tout de même des réalités très différentes et disparates en fonction de la population interrogée : Le Danemark prend la première place avec en tout 94% de satisfaction, suivi de près par l’Autriche et la Belgique (9 personnes sur 10 se déclarent satisfaites) alors que la Grèce ferme la marche avec seulement 38%… Découvrons pourquoi les danois sont aussi heureux au travail. Le Travail et ses législations Un peu plus de la moitié des interrogés (53%) affirment que le stress est la première cause de malaise au travail. Temps de travail rallongé, intensification des journées qui engendrent parfois une difficulté à lier vie privée et vie professionnelle. Cette part doit certainement compter des danois, mais souvenons-nous qu’ils sont 94% à être satisfaits de leurs conditions de travail. Comment expliquer cette différence ? Le Danemark ne légifère pas le travail, ou très peu. La réglementation du travail s’opère principalement, presque exclusivement, par des conventions collectives. Contrairement à la France, par exemple, au Code du Travail lourd et particulièrement contraignant. Le pays nordique préfère le dialogue social, les négociations entre le patronat et les syndicats. Un médiateur n’intervient qu’en dernier recours. Les organisations syndicales sont nombreuses, les principales étant la LO, la FTF et l’AC, et ont un rôle prépondérant au Danemark : malgré une légère baisse du taux de syndicalisation, il reste tout de même à 80%, soit un peu plus de 2 millions de salariés. Un chiffre impressionnant lorsqu’on considère les taux de syndicalisation des autres pays de l’Union. Quels résultats ? L’absence d’une législation du Travail stricte et contraignante au Danemark est sans doute la raison du bien-être général au bureau. Chaque convention collective répond et s’adapte aux besoins du patronat et des salariés. Chaque domaine d’activité est donc encadré et régulé de façon très concrète et pertinente. De quoi justifier les 94% de satisfaction ! Envie d’y travailler ? Envie de bénéficier des meilleures conditions de travail ? Ou envie de découvrir le marché danois ? Etant ressortissant de l’EEE (Espace Economique Européen), vous pouvez circuler librement au Danemark. Vous pouvez chercher un emploi pendant votre séjour dans le pays Nordique. En savoir plus dès à présent ! Où travailler au Danemark ? Selon les témoignages laissés sur ce blog il faut privilégier Copenhague, la capitale de tous les possibles. Une carte de séjour valide et un numéro d’immatriculation sont indispensables pour pouvoir travailler au Danemark. Le danois n’est certes pas très répandu, mais vous avez de grandes chances de multiplier les opportunités si vous pratiquez l’anglais couramment. Alors le Danemark, nous disons pourquoi pas...

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Les dessous du CRM en France

Que vous soyez startuper, salarié, cadre ou chef d’entreprise, vous devez absolument avoir une vision large en ce qui concerne vos prospects. Pour mettre vos clients et votre chiffre d’affaire sur la même ligne de mire, faites appel aux outils CRM ! Avant de vous livrer une retranscription détaillée sur les chiffres clés du CRM en France, rappelez-vous que le CRM, communément appelé « Gestion de la Relation Client »  consiste à mettre en place un ensemble de techniques permettant d’attirer, de gérer et d’analyser les données relatives à vos prospects, dans le but de les fidéliser et d’améliorer l’offre proposée. Qui tient les règnes du CRM en entreprise ? Le premier observatoire de marketing client UDA/Médiapost Publicité/Ginger a réalisé une étude sur la base de 151 directeurs, responsables CRM ou eCRM dans tous secteurs d’activités confondus, allant du B2B au B2C. Selon les résultats présentés, plus de 60%  des interviewés sont chargés de définir et de mettre en œuvre une stratégie CRM. Relativement, ce pourcentage rassure quant à l’importance octroyée par les entreprises à la gestion de la BDD client.  L’écart entre les différentes fonctions qui réalisent les missions CRM, montre du doigt la décentralisation de cette pratique au sein des entreprises, ce qui n’est pas sans conséquence. En effet, si une base de données unique est présentée comme inutile, pour accompagner les activités menées par l’ensemble des départements concernés (marketing, digital et CRM), elle devra toutefois être issue d’une réflexion en amont et en aval, afin d’emboiter le pas à la concurrence grâce à une boite à outils complète.  Avec la montée du digital, l’outil CRM recherché est censé intégrer les données des clients recueillis depuis les réseaux sociaux et depuis la BDD classique (vente, emailing, sms, appels …), dans le but de décupler les points de contacts.  Evidemment, nous remarquons un vif intérêt de la part des annonceurs B2C, puisqu’ils sont en constante relation avec le moteur central de leur survie, leurs clientèles CRM, le revers du décor : A regarder de plus près, nous remarquons  que plus de 90% des annonceurs interrogés rencontrent des difficultés au niveau de l’organisation et l’efficience. Ceci est essentiellement dû au manque de temps, au personnel non qualifié ou encore à une absence de feedback de la part des clients, ce qui ne permet aucune amélioration. Le manque de qualifications est fortement dû au double profil exigé dans cette fonction (décalage entre l’offre et la demande) mais aussi à la multitude de tâches assignées aux fonctions précédemment cités … À vouloir trop faire, on finit par mal faire !   On voit nettement au fil de l’enquête,  que la gestion de la base de données est devenue un enjeu critique pour les entreprises.  Si vous souhaitiez filer le parfait idylle avec vos clients, nous vous conseillons vivement de prendre en considération les chiffres...

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Qui sont les professionnels de l’Internet? Une étude de 150 pages fait le point sur la question.

En juin, nous lancions une vaste enquête franco-belge en ligne sur les profils et parcours des professionnels de l’Internet et du Web. Nous vous en livrons les résultats, tout frais, sur plus de 150 pages. Qui sont les professionnels de l’Internet? D’où viennent-ils? Que font-ils? Quelles sont leurs satisfactions? Leurs envies? Où vont-ils? Quel avenir voient-ils? Plus que de grandes révélations, ce sont mille petits détails et tendances qui confirment ce que beaucoup d’observateurs ressentaient ou présumaient. Cette étude est à votre disposition. Elle sera un outil pour faire reconnaître ces métiers, pour permettre à des chercheurs de creuser des pistes ouvertes, un terrain pour dialoguer. Le but de l’étude était de cartographier les profils de l’Internet et de contribuer à la reconnaissance des métiers émergents du Web. Elle comportait une cinquantaine de questions s’articulant autour : Des formations et modes d’acquisition de compétence Des parcours professionnels Des conditions de travail et de rémunération De la mobilité et des perspectives professionnelles Vous avez été plus de 1100 à y répondre. Certes, nous n’avons pas voulu produire une oeuvre scientifique car des problématiques méthodologiques liées à la population de référence y faisaient obstacle, mais la photographie que nous livrons est largement fiable et représentative. Elle est cohérente et proche d’autres études menées dans l’IT. Il vous reste à vous l’approprier, la commenter, l’améliorer. Bonne lecture! Nous aurons l’occasion de revenir et commenter certains résultats en 2013, mais voici quelques-unes des conclusions tirées: Les professionnels qui se reconnaissent dans l’Internet sont relativement éloignés des profils TIC conventionnels. Ce sont des communicants, des pros du marketing, des gestionnaires de contenus, etc., davantage que des techniciens. La formation, initiale et continue, doit approfondir sa mue, intégrer le numérique dans ses cursus existants, en ouvrir de nouveaux, préparer à l’entreprenariat. On arrive encore très (trop) souvent par l’Internet indirectement. Les travailleurs sont largement dispersés dans le tissu économique, leur dénombrement et leur identification soulèvent les questions de toute fonction transversale. Ils sont jeunes, généreux, volontaires, dynamiques, à la recherche de challenges, mobiles dans leurs études et emplois, acceptant un haut niveau de précarité. La rémunération est loin d’être le premier facteur d’engagement : le secteur a une notoriété positive et les travailleurs y recherchent une satisfaction personnelle forte. Mais ils sont hautement volages. Travailleurs autonomes et atypique (CDD, stagiaires, contrats pro) représenteraient près de 30% de l’emploi : une forte variable d’ajustement. Les femmes y sont plus nombreuses (1/3) que dans les TIC, mieux qualifiées que les hommes, y disposent de réelles perspectives d’avenir, mais les discriminations de genre existent toujours. Stages et contrats pro devraient être davantage généralisés comme leviers pour intégrer la filière, qui manque de professionnels spécifiquement formés. Twitter, Linkedin et Viadeo émergent, mais les job boards maintiennent leur part de marché en matière de recrutement. Les possibilités de progression professionnelle y sont...

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Grande enquête sur les Métiers et Parcours du Web  » HELP! « 

Dans le cadre de projets européens Interreg associant le Nord-Pas-de-Calais et la Wallonie, Technofutur TIC lance une vaste enquête sur les profils et parcours des professionnels de l’Internet et du Web. Le but de cette étude est de cartographier les profils et contribuer à la reconnaissance des métiers émergents du Web et de l’Internet.  Il comporte une cinquantaine de questions s’articulant autour : Des formations et modes d’acquisition de compétence Des parcours professionnels Des conditions de travail et de rémunération De la mobilité et des perspectives professionnelles Le sondage est ouvert à tout travailleur se reconnaissant dans les métiers émergents du Web et de l’internet, de France, de Belgique, voire d’autres pays. Remplissez notre questionnaire  https://www.surveymonkey.com/s/enquete-metiers-du-web avant 20 août 2012. Les résultats et analyses de cette enquête seront publiés d’ici le 1er octobre sur les principaux outils de communication des deux projets européens : le réseau social  www.tribuduweb.com, ainsi que sur ce blog et metiers-du-web.com. Les données individuelles feront l’objet de la plus stricte confidentialité. Merci à tous ceux qui prendront les 10 minutes nécessaires pour répondre au questionnaire et à ceux qui prendront la peine de repartager cet article...

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