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Hé Wallon ! T’as besoin d’aide pour créer ton ecommerce ?

Pac’que t’sais des primes pour la création d’un site ecommerce, ça existe hein ! J’en parle plus bas ;-) Il y a quelques jours, le « vilain » Email brokers nous sort une analyse sur les manquements de l’économie de l’internet belge et tire un gros coup de fusil sur les sites web wallons, alimentant ainsi la querelle légendaire avec les flamands ! Non d’un nÅ“ud papillon, à peine le temps d’avoir déplanté nos tentes virtuelles et de se relever d’un record du monde sans gouvernement que nous voilà encore attaqué ! « Hélas, la Belgique demeure pour le reste le maillon faible de l’UE et rate de nombreuses opportunités d’emploi et de revenus découlant de l’économie Internet, en partie à cause du manque d’incitants de notre gouvernement. » Et puis d’ailleurs, si l’économie va mal, c’est la faute à l’internet, tout le monde le sait ! Donc, vous êtes le maillon faible.. Au revoir ! Sauf que d’après l’AWT, ce rapport manque clairement de précisions et les méthodes utilisées pour établir les statistiques sont incertaines ! L’AWT rappelle tout d’abord qu’en termes de sites Internet: 34% des entreprises wallonnes sont présentes sur la toile, que ce taux grimpe à 64% hors TPE. Ce chiffre est tout à fait comparable aux autres régions du pays et s’inscrit d’ailleurs dans la moyenne européenne se situant entre 50% et 65% des entreprises pour l’Europe des 27. L’AWT mène actuellement l’analyse approfondie de plusieurs centaines de sites d’e-vendeurs recensés dans l’échantillon « entreprises » de son baromètre TIC 2012. <…> On constate que moins d’un tiers des sites d’e-commerce analysés peuvent être qualifiés d’e-boutique. <…>  Après traitement de ces données erronées, la population pertinente pour l’analyse a été fortement redéfinie. Ceci démontre que l’analyse du secteur de l’e-commerce demande un travail statistique pointu qui ne peut en aucun cas se limiter à un simple sondage quantitatif. Je vous invite d’ailleurs à aller faire un tour sur l’article de l’AWT en réponse à Email Brokers pour en juger, histoire de ne pas re-épingler tout ce qui a déjà été dit. Pour ce qui est des aides à la création d’un site web, blog ou ecommerce qui sont bel et bien existantes contrairement à ce qui est écrit dans le rapport pour t’aider TOI petit habitant de la Wallonie mais aussi de Bruxelles ! On compte : – Pour les aides financières : 1) La prime à l’e-business pour aider les entreprises à vendre sur le web : Pour les petites et moyennes entreprises, les groupements de PME et les associations de fait De 2500€ à 15000 € de primes pour votre ecommerce 2) La prime WebExport par l’Awex pour aider les entreprises wallonnes à se promouvoir à l’étranger via un site web TPE et PME mission de consultance personnalisée jusqu’à 10000€ pour votre site web 3) La prime Rentic pour les entreprises 80 % du coût...

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8 projets de coworking soutenus par la Wallonie

« L’appel à projets Creative Wallonia/Coworking lancé en juin 2011 et visant le développement d’expériences pilotes d’espaces de coworking en Wallonie s’est clôturé avec la sélection de huit projets répartis sur l’ensemble du territoire wallon », peut-on lire sur le site de l’Agence wallonne des télécommunications depuis vendredi. Voilà, on est à la fin de cet appel à projets dont je parlais sur ce blog en juin dernier. En septembre, 18 projets ont été déposés. 8 ont été retenus pour un second tour. Ils sont tous lauréats (liste complète et spécificités de chaque projet). Les 600.000 euros alloués par la Wallonie sont ventilés en 4 enveloppes de 100.000 euros pour Namur, Liège, Mons et Charleroi. Louvain-La-Neuve, Tournai, Seraing et La Louvière reçoivent, quant à eux, 50.000 euros chacun. Les lauréats de l’appel à projets coworking sur Awt.be : Pour rappel, l’objectif de cet appel à projet est développer des expériences pilotes d’espaces de coworking en Wallonie. Il s’agit de mettre à la disposition des entrepreneurs, indépendants, travailleurs à domicile intéressés par une dynamique de travail dans un espace ouvert, des lieux adaptés, équipés, tout en leur fournissant les conseils, les orientations et l’assistance propres à faciliter le développement de leur activité. J’ai interviewé différents acteurs de cet appel à projets pour qu’ils nous donnent chacun leur avis sur ce qui s’est passé les six derniers mois mais surtout sur que ce qui va se passer dans les prochains. Ont répondu à mes questions : Lisa Lombardi, expert en charge du coworking à l’AWT ; Diane Diffoum, animatrice économique à l’agence Progress, qui a porté le projet montois Co-nnexion ; et Philippe Chèvremont, directeur du Centre Européen d’Entreprise et d’Innovation Heracles qui, lui, portait le projet carolo SwitchZone. Du côté de l’AWT, Lisa Lombardi se réjouit de la qualité des projets présentés par les 8 lauréats. « Les projets sont très réalistes, l’engagement a été total, explique-t-elle. Le jury a bien senti que tout le monde était hyper impliqué. De plus, le fait que la structure devra être autonome financièrement au plus vite a été très bien assimilé et incorporé dans tous les projets. » Quand je lui demande quels sont les points faibles des projets, Lisa Lombardi dit n’en avoir décelé aucun (hum hum) mais pour elle la menace « est qu’il va falloir évangéliser autour du coworking, tout le monde en est conscient. » Pour ce qui est des moyens qui seront mis en place pour cette évangélisation, on sait que les réseaux des 8 porteurs de projets seront logiquement mis à contribution, que des soirées de présentation seront organisées, que des journées portes ouvertes se suivront dans les différents espaces de coworking… toutes des initiatives qui sont locales. Quant à savoir, ce qui serait fait au niveau régional, « c’est à discuter ». On sait tout au plus que l’AWT a pour mission de coordonner l’action des...

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La Webmission belge bien en vue à Le Web 2011

La semaine dernière, Le Web 2011, la conférence organisée par Loïc Le Meur à Paris, a pris beaucoup de place sur Twitter, Facebook, LinkedIn ou encore sur les blogs. Trop pour certains mais assez logiquement pour d’autres. C’est que Le Web est devenu un événement incontournable, tant pour ses nombreuses conférences données par des stars du Web mais aussi pour tout le networking d’un niveau mondial qu’on y fait. N’hésitez pas à lire le compte-rendu et le bilan de Fred Cavazza pour plus d’infos. Là n’est pas le propos de cet article. En fait, pour la première fois, la Webmission y a élu ses quartiers. L’Agence wallonne des télécommunications (AWT), l’Agence Bruxelloise pour l’Entreprise (ABE), et la Webmission, avec le soutien de l’Agence wallonne pour l’exportation (AWEX), se sont associés afin d’organiser un stand belge sur LeWeb’11. Ce stand collectif avait pour but de représenter l’innovation Web belge, en particulier wallonne et bruxelloise. Pour rappel, la Webmission est née en 2009, lorsque YouTube a invité Laurent Eschenauer, créateur d’une plateforme d’agrégation de flux appelée Storytlr à participer au Google I/O, grand-messe annuelle des développeurs organisée par Google. Avec Xavier Damman, cofondateur et CEO de Storify, ils avaient décidé qu’il fallait profiter de l’occasion pour y aller entre Belges, pour montrer le savoir-faire belge mais surtout pour se confronter avec des entreprises de la Silicon Valley, qui sont au top. La première Webmission était née. Depuis lors Xavier Damman s’est installé aux USA, a fondé Storify, pour laquelle il a levé 2 millions de dollars avec son associé américain. La Webmission, elle, a suivi son petit bonhomme de chemin. A Séville, deux fois à Google I/O, à New York, à Boston et maintenant à Paris. Avec, toujours, la volonté de faire parler du Web belge, à tenter de le fédérer… Cette fois-ci, ce sont 9 entreprises qui accompagnaient la Webmission (ADlogix, Beebole, checkthis, Getyoo, internetVista, Knowledge Plaza, Kodesk, Nectil et Radionomy). Comme vous avez pu le voir et l’entendre, leur présence à Paris n’est pas passée inaperçue. Si au départ, l’organisation se faisait au cas par cas, elle est maintenant beaucoup plus globale avec une équipe qui coordonne les diverses Webmissions, la prochaine étant Webmission SXSW March 2012. Au coeur de cette équipe on retrouve, entre autres, des personnes comme Kindja J. Lwabandji, Antoine Perdaens, Vincent Battaglia, Grégoire Hoin, Nicolas Frenay… Si vous êtes une start-up, ingénieur, étudiant, web-designer, développeur… que le monde de l’entrepreunariat web vous intéresse, je ne peux vous que vous conseiller d’entrer en contact avec eux que ce soit via les profils LinkedIn renseignés en lien sur leur nom ou via Twitter et Facebook. UPDATE : je vais profite de ces colonnes pour faire le portrait de ces sociétés belges qui participent à toutes ces Webmissions. Vidéo réalisée par Denis Verloes pour TV5...

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Le coworking, le réseau au service de l’innovation

Avec l’apparition d’Internet, entre autres, d’innombrables métiers sont nés ces dernières années. Des jobs encore assez jeunes et donc en perpétuelle mutation, maturation. Qui demandent un écosystème particulier adapté aux personnes nomades, un environnement où les changements et innovations peuvent s’épanouir en toute quiétude. De plus, ceux-ci sont souvent exercés sous le statut d’indépendant. L’organisation du travail comme nous la connaissons depuis de longues années est trop souvent désuète et surtout trop castratrice tant par un surcroît de freins à l’innovation mais aussi par un manque d’ouverture sur l’extérieur. C’est pour cela que, dès 2005, aux Etats-Unis surtout, sont apparues des formes innovantes d’organisation du travail. Le coworking en est l’exemple parfait. De manière assez prosaïque, le coworking consiste en un partage d’un lieu de travail par souci d’économie – rien d’innovant jusque-là – mais aussi – et surtout – en une mise en réseau de tous ces profils particuliers en quête d’inspiration, de progression et bien d’autres choses encore. Comme par exemple : ne plus travailler seul chez soi. Voici une vidéo du Coworking Toronto qui explique bien ce qu’est le coworking : En Belgique, le concept a mis un peu plus de temps à s’ancrer chez les entrepreneurs même si le Hub Brussels a semé les premiers jalons du coworking dans le plat pays. Nous en parlions sur ce blog en janvier 2010 (lire ici et là). En France, La Cantine a été le premier endroit à proposer un espace de collaboration en réseau. Ce véritable laboratoire a servi d’exemple pour de nombreux autres endroits du même type, en France et ailleurs. Malgré ces quelques endroits précurseurs, la fin 2010 et 2011 seront vraiment les moments-clés pour le développement d’espaces de coworking tant en Belgique qu’en France. En novembre 2010, le think thank économique Entreprise Globale, sous la houlette de Jean-Yves Huwart, a organisé, à Bruxelles, la première conférence internationale consacrée au coworking. Véritable succès, cette conférence a ouvert la voie à divers projets comme par exemple le Betagroup Coworking, aussi à Bruxelles. Notons aussi que Technofutur Tic a organisé une conférence, plus modeste que la première, en mai dernier, toujours sur le même sujet, lors des Rewics. La Wallonie rattrape son retard Toujours dans la foulée de cette conférence européenne, la Wallonie a décidé de mettre le paquet dans cette direction, et ce, dans le cadre de son programme Creative Wallonia, initiative du gouvernement wallon qui vise à placer la créativité et l’innovation au coeur de l’économie en Région wallonne. Pour ce faire, le ministre régional socialiste Jean-Claude Marcourt a présenté la semaine dernière l’appel à projets « Espaces de coworking ». Sur le site de l’Agence wallonne des télécommunications – l’AWT coordonnera les projets qui seront « labélisés » Creative Wallonia -, on peut lire ces quelques lignes qui résument bien cet appel à projets : L’objectif de l’appel à projets est de développer...

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Wallonie : baromètre TIC 2010 en vidéo

L’Agence Wallonne des Télécommunications (AWT) vient de publier les résultats de son baromètre TIC 2010 ! Niveau d’usages, équipements TIC des citoyens, des entreprises des communes, des acteurs touristiques et des organismes scolaires primaires et secondaires. En comparant ces différents acteurs de la Wallonie, l’AWT aborde une approche à 360° de la région afin de proposer des recommandations pour améliorer le niveau d’équipement et d’usages des TIC et cerner les opportunités offertes par ces technologies de l’information et de la communication : L’AWT aboutit à 2 conclusions : La Wallonie n’est pas le désert numérique parfois décrit, les indicateurs TIC étant plutôt à la hausse On constate tout de même un retard significatif par rapport aux voisins européens La région a fait des TIC un axe stratégique de de développement, cette volonté se concrétisant d’ores et déjà par l’implantation du Datacenter de Google et du Microsoft innovation center, ou encore le lancement de l’euro Green IT. Toutefois, certains points restent encore à optimiser : L’amélioration du réseau internet et des infrastructures L’accroissement de l’influence d’internet sur l’activité wallone La prise de conscience du passage de consommateur à consom’acteur La dilution des repères temps, espace et distance grâce au web et aux TIC Le placement de l’innovation au coeur des logiques en Wallonie L’AWT préconise alors : 1. Le très haut débit et un équipement TIC de qualité, pour tous! Les réseaux à très haut débit doivent être envisagés au même titre que les autres services universels, comme l’eau ou l’électricité. En clair, il faut tendre vers le FTTH (Fiber To The Home). Il s’agit d’un véritable enjeu de société notamment en ce qui concerne les services à la personne et l’émergence d’un nouveau modèle de croissance durable. Il en va de même pour l’équipement TIC, singulièrement au niveau des écoles. 2. Les usages avancés et porteurs de développement dans les entreprises. Nos entreprises doivent investir dans les usages avancés des TIC et notamment l’e-business. Pour cela elle doivent pouvoir s’appuyer sur une veille technologique permanente, un secteur TIC dynamique et le soutien des pouvoirs publics. 3. Le développement des services en ligne de la Région wallonne et des pouvoirs locaux. L’e-gouvernement doit être envisagé comme un véritable catalyseur pour stimuler les usages TIC des citoyens et l’innovation des entreprises du secteur TIC. Des e-services de qualité sont aussi une source d’attractivité économique pour la Wallonie. 4. L’éducation et la formation. La Région wallonne souffre aujourd’hui d’un déficit d’éducation numérique, notamment au niveau de l’école. Celle-ci doit désormais envisager les TIC comme une matière transversale, au même titre que le français ou les mathématiques. Cette montée en puissance du numérique dans l’école rejaillira ensuite naturellement sur l’ensemble de notre société. 5. La lutte contre la fracture numérique. Les TIC ne doivent laisser personne sur le bord du chemin. Le travail...

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