Start-up : prendre un coup d’accélérateur avec le Founder Institute

Avoir une idée de start-up, ce n’est peut-être pas donné à tout le monde mais nombreux sont celles et ceux qui en ont une. Par contre, combien arrivent à mettre leur idée en place. Beaucoup trop peu. Et ce, pour de multiples raisons. Idée pas aboutie, problème d’organisation, manque de fonds, dossier à présenter aux investisseurs mal ficelé, business modèle incomplet voire inexistant, manque de focus…

S’il est des start-up dont l’avenir devait être funeste, quel que soit l’encadrement, l’organisation… il en est bien d’autres qui auraient certainement pu se faire au moins une place au soleil si elles avaient, elles, bénéficié d’un bon encadrement et de quelques bons conseils. Il est possible de les trouver, tant en France qu’en Belgique. Nous allons vous proposer, sur ce blog, dans une série, quelques initiatives, publiques ou privées, qui vous permettront de booster votre start-up.

Logo du Founder InstituteJe vais commencer cette série par le Founder Institute, un programme qui est un véritable accélérateur de start-ups qui ont un projet d’entreprise technologique (Internet, software, hardware…). Technofutur Tic a d’ailleurs une bourse pour la prochaine session du Founder Institute Brussels (BRFI) à vous faire gagner.

Ramon Suarez, directeur exécutif du BRFI, :« notre programme veut aider à la création des entreprises soutenables, en quatre mois. Avec création de l’entreprise au troisième mois. Les participants à nos sessions sont pendant 14 séances confrontés perpétuellement à la réalité, à la création communautaire et ils doivent lancer un site. » ATTENTION : les inscriptions sont clôturées le 2 octobre.

Les founders (« On les appelle comme cela car ils sont occupés de fonder leur entreprise », précise Ramon Suarez) rencontrent, à chaque séance, trois mentors. Ceux-ci sont des CEO, des directeurs ou d’autres postes encore. Ils ont comme point commun d’avoir tous créé leur propre boîte. Ils viennent principalement d’Europe comme le Belge Sébastien de Halleux qui a revendu sa société Playfish pour 400 millions de dollars à Electronic Arts en 2009 (voir son interview, en anglais, réalisée par Entreprise Globale)

Les participations au BRFI doivent, à chaque fois et depuis le premier jour, exposer leur idée, le confronter et aussi se faire évaluer, tant par les mentors que par les autre founders… A côté de cela, de nombreux devoirs sont demandés aux participants, mais dans l’optique Construction de ma boîte. Genre : quel est ton marché ? Quelle partie du monde dois-je cibler ? Quelles sont les 20 choses à faire indispensablement avant de lancer mon entreprise ?

Confrontation, notation, devoir… le rythme est intense. Surtout que les mentors mettent la pression sur des participants ne tiennent pas toujours le coup. « Mais si tu travailles assez et si tu es motivé, tu as beaucoup de chance de terminer le programme, veut dire le directeur du BRFI à chaque participant. La session commence avec 30 à 40 personnes. Elles sont encore une bonne dizaine à la fin. Et 8 entreprises sont créées en moyenne. » Sur les 20 à 30 abandons, ce ne sont pas majoritairement des gens à qui ont demande de partir mais ce sont plutôt des départs volontaires. « Surtout au bout du troisième mois car là, les participants sont obligés soit de créer leur entreprise devant le notaire, soit ils doivent arrêter », ajoute Ramon Suarez. Ce qui n’est pas plus mal dans certains cas : cela évite pour certains de se lancer inconsidérément dans une entreprise trop aventureuse.

Ceux qui réussissent auront la chance de se trouver dans réseau mondial d’entreprises, le FI étant présent aux Etats-unis – évidemment – mais aussi en Belgique, en France, en Colombie, en Allemagne, au Mexique, à Singapour. Dans 17 pays au total. L’année passée c’est l’entreprise bruxelloise Twusic qui a remporté les lauriers dans la finale conjointe Paris-Bruxelles. (L’interview de deux fondateurs de cette société sera publiée sous peu)

Comment faire pour participer au BRFI ?

  • Il faut avoir une idée.
  • Il faut parler anglais.
  • Il faut s’inscrire avant le 2 octobre.
  • Il faut passer des tests de logique et de personnalité, en ligne.
  • Il faut être sélectionné.
  • Les frais de participation sont de 900 euros.
  • Les cours commencent le 12 octobre, avec la présence du créateur du FI Adeo Ressi.
  • Il faut bien s’accrocher ;-)

Technofutur Tic a une bourse de 900 euros à faire gagner :

  • Il faut s’inscrire via le lien suivant, toujours avant le 2 octobre.
  • Il faut passer des tests de logique et de personnalité, en ligne.
  • Celui qui aura obtenu le meilleur résultat aux tests se verra offrir la bourse de 900 euros.
  • Le nom du gagnant sera donné sur ce blog le 3 octobre prochain.

Pour de plus amples informations : Ramon.Suarez at founderinstitute.com ou 02/737.67.69.