Comme chaque année, Priceminister dévoile son bilan… Beaucoup d’éléments intéressants sont donc visibles chez les consommateurs, selon le rapport, ils seraient de plus en plus malins et agiles dans la recherche.
Le cyberacheteur se convertirait plus vite en vendeur …?
10.8 millions de membres dont 45% d’acheteurs.
Bien que l’année 2009 fut une année dévastatrice en terme d’économie, le taux de pénétration des connections internet à domicile n’a guère diminué. Ces deux éléments combinés font la force de Priceminister, qui se transforme à l’occasion en véritable observateur du « cybercomportement ».
Que tirer de 2009?
D’après Priceminister la conversion membre vers vendeur a été boostée l’an dernier, et selon eux, une des causes principales serait le souhait d’arrondire les fins de mois. Cette tendende au C2C a déjà été remarquée en 2008 lors des débuts de la crise. Et pour mieux comprendre :
60 % des Français internautes ont acheté ou vendu au moins un produit sur Internet au cours des 12 derniers mois en 2009, contre 56 % en 2008.
Pour la vente, Internet a supplanté les vide-greniers, passant de 25 à 36 % entre 2008 et 2009, alors que la part des vide-greniers a diminué de 32 à 27 %.
La dimension universelle du Web (canal disponible partout, à tout moment et accès à des millions d’acheteurs à distance), a su séduire massivement les consommateurs, les transformant en « consommacteurs » et en « consovendeurs ».
Parmi les avantages perçus du CtoC, celui de la possibilité d’augmenter ses revenus en revendant ses produits croit régulièrement depuis deux ans, progressant d’année en année : 21 % en 2007, 27 % en 2008 et 30 % en 2009.
La proportion du nombre de vendeurs sur PriceMinister a augmenté passant de 1 acheteur sur 4 en 2008 à 1 acheteur sur 3 en 2009.
Près de la moitié des vendeurs sont des femmes.
D’après les chiffres du panel Nielsen/Netratings, 46% des membres sont des femmes, contre à peine 39% en 2008 une augmentation. Plus étonnant, la catégorie d’age entre 50 et 65 ans a explosé de 70% pour arriver à 17% de cette tranche d’age contre 10% en 2008.
Les Français privilégient l’usage par rapport à la possession avec une conscience écologique, d’où la tendance à donner une deuxième vie et même une troisième aux objets.
Ce qui ressort également de l’étude et qui s’avère très intéressant, est le nouvel équilibre entre les catégories de produits. Alors qu’en 2009 le bilan e-commerce de la Fevad pronnoncait une croissance moyenne du chiffre d’affaire des sites en France de 8%, il en était de 25% pour Priceminister.
Parmis les différents catégories de Priceminister, certains axes sont en pleine croissance, notamment le secteur de la mode qui grimpe de 80% et celui des loisirs de 60%.
Un panier moyen moins élevé est tout de même constaté, ceci serait du à une certaine rationalisation des comportements? Certainement, de plus la répartition des produits d’occsasion comparée aux neufs représente tout de même 70% et parfois pour quelques mois d’utilisation d’un produit, les tarifs peuvent plus que diminuer.
Nottons également les autres leader Français dans le modèle C2C avec Leboncoin et Ebay. D’ailleurs, Ebay change complètement sa stratégie en terme d’image. On connait le système où l’on paye une commission lors de la vente, mais maintenant, Ebay.fr propose un système de petites annonces, ce qui est en même temps le point fort du site Leboncoin.
Un petit Google Trends pourrait en faire rougir certains.
Les tendances 2010 pour Priceminister
- Devenir le site e-commerce n°1 au niveau de l’audience
- Accélérer le développement à l’international et renforcer les filiales en France ( Voyagermoinscher.com)
- Développer l’axe du marketing communautaire et collaboratif.
- Renforcer l’image de marque dans le paysage de la consommation Online et Offline.
- Faire vivre d’avantage la communauté des 10 millions de membres
Concrètement :
- Une consommation plus rationnelle, avec une augmentation du nombre d’achats pour un panier moyen plus réduit mais plus diversifié
- Une augmentation massive du nombre d’internautes franchissant le pas de la vente sur internet, poussé par le contexte économique actuel, mais aussi par l’approche « écologique » de la revente de biens d’occasion, qui donne une seconde vie aux produits et limite les déchets.
- Un plébiscite du e-commerce en CToC, qui s’étend à toutes les classes de la population.
Source du rapport Priceminister.com
