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Un peu d’e-stoire belge

Internet aurait-il été inventé par un Belge au début du 20e siècle ? L’hypothèse se tient. Car si on connaît l’histoire officielle de la genèse du web, cette saga n’est « que » le reflet des étapes de développement technologique de la naissance de ce média révolutionnaire. Développé entre le CERN et les universités américaines, Internet ne serait-il pas tout simplement la mise en Å“uvre du projet idéologique d’un grand visionnaire belge : Paul Otlet. Légende : Paul Otlet, l’inventeur du Mundaneum Mort en 1944, Paul Otlet ne verra jamais la naissance d’Internet. Toute sa vie, il l’a consacrée à l’étude de la bibliographie et a développé un système bibliographique intitulé « classification décimale universelle », système qui est encore utilisé aujourd’hui dans toutes les bibliothèques et librairies du monde. Mais au niveau de l’Internet proprement dit, son apport magistral réside dans son Å“uvre souterraine : le Mundaneum. Son but était de créer une encyclopédie universelle. Certains diront qu’il n’y avait là aucune prétention réellement neuve. En effet, le Siècle des Lumières et son cortège d’érudits (dont les plus connus sont Diderot et d’Alembert) avait déjà émis cette idée. Cependant, l’apport particulier de Paul Otlet est dans la structuration de ce savoir. En effet, Otlet concevait cette Å“uvre titanesque non pas sous forme d’ouvrages cousus mais bien sous forme de fiches qui étaient censées se renvoyer les unes aux l’autres. Voici ce qu’il disait en 1934, dans son livre testament, « Traité de documentation » : « La table de travail ne serait plus chargée d’aucun livre. À leur place se dresse un écran et à portée un téléphone. Là-bas au loin, dans un édifice immense, sont tous les livres et tous les renseignements… De là, on fait apparaître sur l’écran la page à lire pour connaître la réponse aux questions posées par téléphone, avec ou sans fil. Un écran serait double, quadruple ou décuple s’il s’agissait de multiplier les textes et les documents à confronter simultanément ; il y aurait un haut parleur si la vue devait être aidée par une donnée ouïe, si la vision devait être complétée par une audition. Utopie aujourd’hui, parce qu’elle n’existe encore nulle part, mais elle pourrait bien devenir la réalité pourvu que se perfectionnent encore nos méthodes et notre instrumentation. Et ce perfectionnement pourrait aller jusqu’à rendre automatique l’appel des documents sur l’écran, automatique aussi la projection consécutive… » No comment. Chapeau bas, Monsieur Otlet...

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Blah-blah-blah

Je me souviendrai toujours qu’enfant, ce vieux monsieur m’avait dit d’un air sybillin : « la bonne longueur des jambes, c’est quand elles touchent le sol ». C’est d’ailleurs, à peu près, ce que nous dit Jaclob Nielsen concernant la longueur de nos textes d’introduction sur Internet. En synthèse, n’abusez pas. Allez droit à l’information que recherche l’internaute. Voilà. Je crois c’est tout. Mea culpa Sans doute aurait-on dû faire l’impasse sur l’anecdote du vieil homme. Un commentaire?  ...

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Linkbaiting vs Linkninja ?

Poser des appâts ou partir à la chasse aux liens ? Les stratégies pour se faire connaître sur le web sont tellement nombreuses qu’il serait un peu stupide de choisir. Prenons toutes les bonnes solutions et marions-les pour le meilleur ! Linkbaiting « Le linkbaiting consiste à créer sur son site un contenu d’une qualité assez élevée pour donner envie aux personnes le lisant de créer des liens spontanément vers celui-ci. Le concept est simple puisque les liens vont se créer automatiquement mais difficile à bien exploiter puisque non contrôlé. » Sources : marketing-etudiant.fr Linkninja « La technique de linkninja consiste à créer soi même des liens vers son site ou à négocier la mise en place de liens auprès de sites complémentaires. » Sources : marketing-etudiant.fr On le constate immédiatement : l’un ne va pas sans l’autre. Car imaginons que vous vous concentriez sur le linkninja, encore faut-il que vous donniez du grain à moudre à vos partenaires. Si votre contenu est pauvre ; ou pire, s’il est insignifiant ; ou pire, s’il est une insulte à l’intelligence humaine, vous ne vous attirerez jamais de liens venant de partenaires dignes de ce nom. Mais par ailleurs, miser tout sur la qualité de vos contenus en espérant que des bonnes âmes vous trouvent par hasard sur la toile, c’est faire preuve de naïveté. Certains répondront que désormais le web 2.0, le web intelligent, est à même de repérer les contenus de qualité et d’en informer la communauté. C’est vrai. Encore faut-il que ce contenu soit rédigé dans les règles de...

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Docu 2.0

Nous avons épinglé deux extraits de propos tenus par Ghislaine Chartron (INRP et Ursidoc/Lyon) et Évelyne Broudoux (UVSQ-IUT de Vélizy) lors de la dernière « Semaine du document numérique » qui s’est déroulée à Fribourg (Suisse), sous l’égide de l’ADBS et du CNRS. Ces extraits nous semblent intéressants car emblèmatiques de ce qu’est profondément la philosophie et les possibilités (y compris techniques) du web 2.0. Et pourtant nul part dans les propos de ces 2 spécialistes n’est évoqué le 2.0. « Les usagers sont entrés sur le web dans les domaines de la production involontaire et volontaire de traces symboliques. Les plus prolixes d’entre eux ont ouvert des espaces de création et d’expression, ils sont devenus blogueurs, alimentent des wikis et rejoignent par leurs pratiques des corps professionnels constitués comme les rédacteurs, photographes, vidéastes, correspondants et attachés de presse, éditeurs, musiciens, auteurs, etc. Mais si elles ont pu sembler un instant entrer en concurrence, ces pratiques d’amateurs s’enchevêtrent en réalité avec celles des professionnels et forment un tissu de médiations, entre fabrication et propagation des informations, où chacun tient son rôle et où les rôles eux-mêmes sont susceptibles d’évoluer. » et « Auto-indexation, indexation sociale, folksonomie sont des appellations destinées à caractériser la possibilité pour les usagers d’organiser leurs ressources selon des appellations qu’ils auront eux-mêmes choisies. En soi, ce procédé s’inscrit dans une continuité classique de classement : coller des étiquettes que l’on a soi-même remplies pour aider au rangement d’éléments procède de la même pratique. La nouveauté réside dans le partage des ressources et de leur classement qui peut servir à créer ou à amplifier leur notoriété. L’ arrivée d’outils dévolus à cette pratique accentue la dilution des frontières entre les espaces privés (famille, amis, etc.) et les espaces publics (travail, collègues, associations, etc.) ; elle provoque la création de cercles sociaux intermédiaires car les mots clés utilisés pour classer sont destinés à se propager à l’échelle de la communauté des connectés. » Nous reviendrons très prochainement sur cette notion fondamentale de « trace », à travers un post dédié au...

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Facebook : arbitre anthropophage de Viadeo et Linked In ?

La petite société française de recrutement 2.0 Moovement vient de publier le résultat d’un sondage portant sur l’usage des réseaux sociaux. Ce sondage a été effectué sur un panel de près de 300 internautes. Résultat : Viadeo colle au train de son concurrent ; Facebook gagne des parts sur le networking. D’après leur étude, 78% utilisent les réseaux sociaux pour développer leur visibilité en ligne, 53% pour rechercher une opportunité d’emploi ou de stage, 39% pour identifier de nouveaux partenaires, 22% pour prospecter de nouveaux clients. 46% préfèrent Linked In pour développer leur visibilité, 49,5% pour identifier de nouveaux partenaires, 41% préfèrent Viadeo pour identifier de nouveaux clients, 48,5% pour rechercher un emploi ou un stage. Pour 42% des internautes, Facebook est leur réseau social favori. Ne nous laissons pas tromper par ces résultats : ce sont bien des internautes et non des quidams pris dans le rue qui ont répondu à l’enquête. Quoi qu’il en soit, ces chiffres confirment la nette progression de Facebook (60.000 nouveaux adhérents par jour) et son appétit gargantuesque. Nonobstant, tout le monde n’est pas forcément convaincu du futur de cette succes story. Wait and...

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L’avenir presse

Alors qu’un vent d’inquiétude continue à vibrer dans les salles de la grande presse quotidienne, on constate néanmoins que le futur de ces grands médias n’est pas forcément noir. Il serait juste en grande mutation. Voire en renaissance. C’est en tout cas Kees Spaan, le président de l’Association des journaux néerlandais, qui l’a déclaré lors de la dernière conférence de l’Association Mondiale des Journaux (AMJ), à Amsterdam. Le nouveau modèle économique de la presse serait celui d’une combinaison multicanale qui passerait d’une part, par une fusion de la PQ (presse quotidienne) et du mag. D’autre part, ce remaniement de la presse incluerait les médias électroniques (site web, blogs, sms, mms, …), plus prompts à réagir face au scoop que les médias dits traditionnels. Plus prompts à réagir mais aussi plus efficaces pour engager un dialogue avec ses lecteurs 2.0. Mais quelle rémunération pour cette presse web ? Alors que sur notre continent quelques grands groupes renoncent gentiment – mais dépités – à des formules boiteuses telles que des versions pdf payantes de leurs éditions quotidiennes, des tentatives de presse « gratuite » émergent aux Etats Unis. Et il semblerait bien que l’important traffic engendré par ces initiatives proactives – des paris dangereux diront certains – ne serait pas sans intéresser les grands annonceurs. Et on serait bien étonné, à moyen terme, de constater que la rentabilité du »gratuit » soit plus importante que celle du payant, sans nécessairement empiéter sur la qualité… Pour peu que les acteurs de la profession se décident à réellement prendre en mains ce nouveau panel d’outils. Au risque de se faire voler la vedette par la communauté de plus en plus performante des...

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Une histoire du design interactif

Il n’y a rien à la télévision ce soir ? Tant mieux, je vous propose de visionner le webcast du très érudit Etienne Mineur ; le 09 octobre 2007, il présentait une conférence sur l’histoire du design interactif.   Le tout est repris en 7 parties. C’est la septième qui parle spécifiquement du design online. Mais je vous engage vivement à visionner aussi les 6 premières . Personnellement, je trouve que c’est bon comme du sirop, réjouissant comme un vent frais et un salut fraternel à l’intelligence. En tout cas, on voudrait voir d’avantage ces créateurs passionnés sévir sur le web.   –> Accéder joyeusement à la salle de conférence –> blog Mineur en ré majeur ...

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Avec Soussin, le web 2.0 sans souci.

Il y a peu, nous vous présentions Slideshare et Slideo, 2 outils collaboratifs online, centrés sur le partage des connaissances. En voici un exemple précis avec la présentation filmée des buts et enjeux du web 2.0, par Fréderic Soussin, conseiller en usage TIC. Pour ceux qui auraient la flemme de cliquer sur la flèche « play », voici la synthèse de Frédéric Soussin, en 10 mots-clefs. Le web 2.0, c’est : « le flux, le réseau, le management, le butinage, la mobilité, le partage, la veille, la continuité, la petitesse et la richesse. » Avouez que c’est intriguant… Allez, cliquez sur la grenouille...

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La loi de Pareto

Des lois marketing, il en existe de nombreuses. Mais en voici une que je vous invite à vérifier en interrogeant la réalité entrepreneuriale de votre entourage : la loi de Pareto. Cette dernière affirme que 80% du chiffre d’affaire d’une entreprise sont réalisés avec 20% de sa clientèle. Enoncé de la Loi : « Dans tout groupe de choses contribuant à un effet commun, la majeure partie de l’effet est attribuable à un nombre relativement faible de ces choses. » Ces chiffres, largement salués par l’ensemble des milieux autorisés, corroborent la maxime qui veut que l’on chouchoute ses meilleurs clients. Et profitons-en pour rappeler que fidéliser un client coûte cinq fois moins cher que d’en conquérir de nouveaux. Cinq fois moins cher… c’est-à-dire 20% ! Voici qui apporte – s’il en fallait encore – un peu plus d’eau au moulin du marketing relationnel. Un peu plus loin : Richard Koch a par ailleurs décliné cette loi, appelée aussi « la règle des 80/20 », à tous les événements de la vie économique et de l’existence en générale. Depuis, chacun (dont un certain nombre de farfelus) a apporté sa pierre à l’édifice de la pensée « paretoienne ». Quelques exemples : 20% du temps de travail suffisent à accomplir 80% d’une tâche ; 20% des pièces stockées dans une entreprise représentent 80% de la valeur du stock ; 20% des produits représentent 80% du chiffre d’affaires ; 20% du personnel assurerait 80% du travail ; 20% de vos vêtements seraient portés 80% du temps ; 20% des mots que vous connaissez suffisent à vous exprimer dans 80% des cas. A vous de trier le bon grain de l’ivraie et de tirer d’éventuelles hypothèses « 80/20 » sur base des formules mathématiques existantes. Pour notre part, nous en sommes encore à nous demander si 80% du contenu de MOB intéressent 20 % de nos lecteurs ou...

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Google accentue-t-il l’accent tué ?

Outil spécialisé dans l’analyse d’audience, Seelog s’est intéressé aux performances des caractères accentués dans Google. Résultats sans appel selon l’outil d’analyse : il serait preferable de privilegier les mots depourvus d’accent. Et pourtant… Mots clés non accentués : 62 % Mots clés accentués : 38% (sources : Seelog) Etonnamment, Google infirme et confirme ces résultats, dans la plus parfaite incohérence. En effet, quelques jours auparavant, Seelog avait analysé les performances de différents mots-clefs avec respectivement : Google Trends et Google Webmaster Tool, deux outils dédiés censés travailler sur les mêmes bases de données. Résultats sur les mots « crédit » et « credit » (effectués sur Google France) : sur Google Trends : 60 % pour « credit » et 13 % pour « crédit ». sur Google Keyword Tool : kif-kif, 50/50 ! C’est à y perdre son latin Unicode...

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