Huit tendances du nouveau business (2/2)

Mc Kinsey a identifié les tendances à suivre pour les entreprises soucieuses de rénover leurs méthodes de marketing. Le constat part du principe qu’une technologie a elle seule n’est que rarement la clef de mutations profondes et heureuses. Il y a le geste et la manière…

McKinsey localise ces nouvelles tendances dans trois secteurs : la gestion des relations, la gestion des capitaux et ressources et la gestion de l’information. Nous avions vu précédement la gestion des relations, voyons maintenant le reste.

Gestion des capitaux et ressources:

5. Elargir les champs d’action

L’automatisation de la gestion des ressources et des tâches (marketing et managerielles) passe par une chaîne de solutions de gestion, qui, grâce à l’émergence de standards, sont de plus en plus interconnectés. Ce dynamisme permet d’entrevoir toujours plus de possibilité de services spécifiques et personnalisés à la clientèle ; l’optimisation des chaînes de production/distribution qu’entraînent ces nouveaux modes de gestion est un des composants essentiels de la relation-client. A condition bien entendu qu’elles soient maîtrisées. Dans le cas contraire, elles pourraient jouer contre les entreprises qui ne les auraient pas implantées intelligemment (càd adaptée à leurs besoins particuliers et ceux de leur clientèle).

6. Séparation de la production et de la livraison

Afin de libérer leurs capitaux, bon nombre d’entreprises laisse à d’autres la charge de la gestion de départements ou services tels que la livraison. McKinsey cite le cas d’Amazon qui externalise ce service grâce à ses systèmes informatiques strandardisés et qui permettent la traçabilité de leurs produits (quelle que soit la société qui les véhicule),.

Si cette externalisation fonctionne pour les services en « dur » (entrepôts, livraison, véhicules, …), elle fonctionne tout autant pour des infrastructures ou systèmes informatiques.

Gestion de l’information :

7. Un management plus scientifique

Tout comme les avancées technologiques et Internet permettent un rendement plus haut de la productivité ; ces mêmes outils doivent utilisés afin de prévoir le développement des marchés et les modes de consommation.

Des initiatives telles les plateformes idéagoras ou systèmes « wikinomics » permettent non seulement aux entreprises de développer des nouveaux produits à moindre frais mais aussi de rester en alerte vis-à-vis des avancées de la concurrence mondiale. Des grandes entreprises (Intel, Google, IBM (qui soutient Linux), E-bay, …) utilisent déjà ces nouveaux modes de fonctionnement au quotidien.

Ce mode collaboratif peut aussi être appliqué en interne, avec des employés qui d’une part soumettent des idées et d’autre part, des employés qui en évaluent la pertinence. Le tout dans un esprit d’ouverture (y compris – partiellement – à la clientèle) qui induit que la société en sait toujours plus sur elle-même et sur ses capacités de développement, en accord avec les desiderata de la clientèle et les potentialités technologiques.

Cette ouverture informationnelle induit que les entreprises soient moins maîtresses de leur information mais plus disponibles à en acquérir des cruciales venant de l’extérieur (l’extérieur étant quelque fois même dans le chef de ses propres employés à qui, traditionnellement, on ne donne pas la parole).

8. Un business en mode veille continu

Le traitement des informations en provenances des sociétés, jumelées et agrégées avec celles produites – notamment – par le web, risque d’être la clef du business de demain. Détecter les opportunités inattendues et réagir rapidement sera la condition sine qua non des entreprises performantes. Ces données pourront être exploitées au profit des entreprises elles-mêmes ou revendues en tant que données traitées – triées et analysées – hautement sensibles.