Crise et outils promotionnels : Les PME européennes s’adaptent !

En période de crise, les PME ont dû privilégier certains médias suite aux contraintes budgétaires… Analyse par Europages et OpinionWay sur les PME françaises, allemandes, italiennes et espagnoles :

Un article de : http://www.artesi.artesi-idf.com

Europages, le moteur de recherche B2B européen, publie les résultats d’une enquête internationale confiée à l’institut OpinionWay visant à identifier les comportements et les outils de promotion privilégiés ou au contraire délaissés par les PME européennes en période de crise.

De nouveaux comportements :

Le propre site web de l’entreprise est, de loin, l’outil de promotion le plus utilisé, par 8 entreprises sur 10. L’Espagne se positionne davantage sur cet outil avec près de 9 entreprises sur 10. Les actions de marketing direct arrivent en troisième position, après l’usage de catalogues et dépliants.

Quelques spécificités se dégagent par pays :

  • davantage de publicité sur Internet pour l’Allemagne (61 % vs 51 % pour l’ensemble),
  • plus de relations publiques pour l’Italie (61 % vs 51 %)
  • et un peu plus de participations aux salons pour la France (48 % vs 36 %).

Du fait de la crise, les PME ont modifié l’utilisation de leurs outils promotionnels, essentiellement pour des raisons de contraintes budgétaires.

L’utilisation du site web de l’entreprise comme principal outil de promotion de l’activité, a augmenté pour 52 % des PME interrogées, les actions de marketing direct électroniques pour 53 %, et classiques (courrier ou téléphone) pour 41 %.

Les outils les plus affectés et étant bien moins utilisés par les entreprises sont les publicités presse, radio et télévision (-49 %, -45 % et -39 %), et la participation aux salons avec stand (-36 %).

Quelques spécificités selon les pays :

  • Allemagne : on constate une hausse du marketing direct électronique, de la publicité sur Internet, marketing direct classique (51 % à 45 % d’augmentation). En revanche la participation aux salons est la plus pénalisée, suivie de la publicité dans les magazines spécialisés ou sectoriels (49 % et 37 % de diminution)
  • France : l’utilisation du propre site web, du marketing direct électronique et du marketing direct classique sont en hausse (61 % à 49 %). A l’inverse la publicité dans les magazines spécialisés ou sectoriels est la plus touchée avec la publicité dans la presse généraliste (51 % de diminution)
  • Italie : on apprend que le marketing direct électronique, le propre site web, et les relations publiques croissent (51 % à 45 %). Pour les outils les plus affectés, les réponses de l’Italie s’alignent sur la moyenne globale.
  • Espagne : l’usage du propre site web, des relations publiques et du marketing direct électronique sont en hausse (61 % à 54 %) alors que la publicité presse et les relations presse sont les outils les plus pénalisés (-51 % et -42 %).

Augmentation du budget publicitaire sur Internet

Dans ce contexte de crise, les évolutions des budgets publicitaires sont assez contrastées. Pour près de la moitié des sociétés interrogées, le budget devrait augmenter jusqu’à +9 %. Pour 40 % d’entre elles, il devrait croître de +10 % à +39 %.

Le référencement naturel (36 %), l’e-mailing (24 %), le référencement payant et la vente en ligne (10%) sont les 4 outils Internet privilégiés. Le constat est sensiblement le même quel que soit le pays interrogé. Dans tous les cas, le site Internet de l’entreprise est le type de site favorisé pour promouvoir son activité à l’étranger, suivi par les moteurs de recherche. L’Allemagne a davantage recours aux sites professionnels B2B.

Le coût attractif et la visibilité permanente sont les 2 facteurs essentiels qui font d’Internet l’atout majeur des PME pour promouvoir leur activité. Les objectifs de ces outils sont en priorité de générer des ventes (pour 90 % des entreprises interrogées), de fidéliser les clients ou encore d’accroître la notoriété (88 %).

Enfin, si la majorité des entreprises interrogées se tournent vers les modes de communication en ligne, elles ne sont que 30 % à bénéficier d’une équipe dédiée au sein de leurs structures, et 34 % d’entre elles n’ont aucune équipe dédiée, ni salariés, ni sous-traitants.

Source : http://www.artesi.artesi-idf.com