Beezik : télécharger contre de la publicité, un modèle révolutionnaire ?

Aujourd’hui nous invitons Loic Bourdon, auteur sur En350mots et bout2code à partager sa vision sur Beezik, un nouvel acteur dans le monde de la musique en ligne gratuite. Loic est le premier d’une série de blogueurs invités à participer au projet Marketing On The Beach !

Un nouvel acteur de la musique gratuite en ligne vient de faire son apparition. Il s’agit de Beezik, un site légal qui grâce à des accords avec les différents majors propose de télécharger des MP3 (et quelques WMA avec DRM) contre quelques secondes d’attentions face à la pub.

Pour financer le projet, Beezik fait appel à différents canaux publicitaire :

  • De l’affichage sur le site (CPM).
  • Du visionnage de publicité (CPM) : visionnage garantie, car obligeant l’internaute à être présent devant son écran.
  • Du sponsoring de morceau de musique
  • De l’affiliation : utilisation de code promo accumulé avec les points Beezik !


beezik-musique

Comme le modèle repose sur le téléchargement de musique, il faut pour chaque titre téléchargé, payer la major (et un peu l’artiste). Si on considère que le prix d’un morceau de musique est de 99 centimes (82 centimes HT) et que les accords de volume avec les majors peuvent le ramener à 50 centimes (estimation haute). Il faut donc pour chaque titre téléchargé payé 50 centimes d’euros à la Major, ce qui revient à l’annonceur de payer 50 cts par visionnage de publicité et sponsoring. Soit un coût pour 1000 téléchargement de 500 € (sans bénéfices). On peut supposer que l’affichage sur le site et l’affiliation suffise à faire vivre le site (équipe + hébergement).

Le coût est quand même exhorbitant pour les annonceurs de « notoriété » qui je l’espère y trouveront une certaine rentabilité (d’autant que le taux de clic doit être très faible car l’internaute ne va pas vouloir interrompre sont processus de téléchargement pour aller sur le site de l’annonceur).

Reste à voir si ce site va tenir le coût et atteindre sa masse critique d’utilisateurs afin de pouvoir survivre aux énormes investissements que doit demander le service.

Reste à voir si cet action d’éducation de l’internaute (offre légale gratuite) ne vas pas entrainer des dérives (échange de fichier par mail, faille de sécurité…)

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