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Djengo, une solution de covoiturage pour les particuliers et les entreprises

Ce soir, la RTBF DJ Experience investit à nouveau Tour et Taxis à Bruxelles. « Elle est devenue, au fil des ans, la soirée la plus attendue dans la capitale », annonce-t-on sans ambage sur le site Internet de la soirée. Si je peux honnêtement dire que cette affirmation est assez bien usurpée, l’on ne peut nier que nombreux sont les gens qui s’y rendent. Avec évidemment tout son lot de cohortes de voitures à moitié vide et de personnes sans moyen de transport. L’année passée, un accord avait été passé avec la société de transports publics bruxelloise, la Stib, mais visiblement cela n’a pu être réitéré cette année. Finalement, la soirée sera le tremplin de lancement de Djengo, une toute nouvelle société de covoiturage lancée en mai dernier. A la base, cette idée d’Anissia Tcherniaeff et de Guillaume Verhaeghe s’articulait autour de « l’optimisation et la rentabilisation des espaces mobiles » comme se plaît à le rappeler la jeune entrepreneuse au fur et à mesure de l’interview. Après quelques mois de travail, de réflexion, de coaching par Solvay Entrepreneurs et aussi du renforcement de l’équipe par deux développeurs, le projet s’est affiné et recentré sur le transport de personnes et en injectant un gros coup de gamification. Djengo était né. Ce soir, ce sera donc son baptême du feu. Il sera proposé aux participants de la soirée de s’enregistrer comme ayant de la place dans leur voiture ou comme étant à la recherche d’une place. En espérant, que les deux groupes puissent s’accorder et repartir ensemble. A la question de la saturation du marché, Anissia Tcherniaeff répond que « Djengo se positionne différemment des autres sites de covoiturage, en effet déjà fort nombreux. Sur Covoiturage.fr (1 millions d’inscrits), la procédure est assez complexe et au final les gens l’utilisent surtout pour les longues distances. Nous nous voulons prendre le créneau des moyennes et des courtes distances. » Comme cela risque d’être le cas ce soir. Tanguy Goretti, un des deux développeurs, avec David Jeusette, qui ont rejoint le train en marche, raconte que ce qu’il l’a séduit c’est le côté Doodle de Djengo. Doodle étant un site permettant de programmer des événements. « Le fonctionnement de Djengo est assez simple : il suffit de cliquer sur un lien, explique celui qui touche vraiment à tout dans l’équipe. Ensuite, il faut dire si l’on est passager ou conducteur. On dit d’où on vient et où l’on se rend. Le site vous propose alors des passagers ou un conducteur. Il suffit de se fixer rendez-vous et le passager paye un participtation au coût du voyage. » Le tarif est de 8 cents le kilomètre et de 20 cents par minute de détour si le conducteur doit dévier de son trajet initial pour aller chercher son passager. Le tout étant calculé par le site de Djengo. Via cette formule,...

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Il faut tenir compte de Klout. Ou pas.

Si vous êtes un tant soit peu actif sur les réseaux sociaux, vous avez sans doute vu passer des discussions, des messages ou des articles mentionnant le Klout. Créé il y a pile deux ans à San Francisco, cet outils de mesure de l’influence individuelle sur les réseaux sociaux fait beaucoup parler de lui ces derniers mois. Longtemps cantonné à l’influence des utilisateurs de Twitter et de Facebook, n’intéressant que peu de personnes, il a étendu son analyse à d’autres applications comme YouTube, Foursquare, Last.fm, Instagram, LinkedIn et d’autres encore… Ce faisant le Klout a fait son entrée fracassante dans les discussions en ligne et sur les blogs. En ligne, le terme d’influenceur est pour certain une vache sacrée. Et voilà, qu’apparaît un – enième ? – système qui avance pouvoir donner de manière mathématique un indice d’influence sur une échelle de 1 à 100. De quoi en titiller plus d’un. Que ce soit positivement. Ou négativement. En gros, pour faire simple, votre score Klout est défini par une pondération entre le nombre de vos followers (friends, amis et tout le reste), leur Klout et votre capacité à créer la discussion au départ des contenus que vous partagez en ligne. C’est, selon les créateurs de Klout, comme cela qu’on peut calculer l’influence des gens sur les réseaux sociaux. Et évidemment cela fait débat. Dès que des données chiffrées apparaissent, les classements suivent. Comme celui de MinuteBuzz, celui du Top 300 des Twittos francophones ou encore celui des Belgians on Klout. Ce dernier a été lancé par Vincent Battaglia, founder et Technical Manager de l’agence créative 1MD, un temps organisateur du Yulbiz Belgique (un événement pour blogueurs) et blogueur lui-même. Celui-ci répond à quelques questions concernant ce classement, sa crédibilité et son utilité. Une des critiques principales faites à Klout est que ce classement est un énième concours de quequette où l’on mesure celui qui a la plus longue, un peu comme cela avait été le cas avec Wikio.fr. « A un moment, Wikio a eu une certaine pertinence même si ce n’était pas tout à fait au point, explique Vincent Battaglia. Quand je parle de pertinence, je pense surtout aux boîtes de com’ et de marketing. Combien d’événements blogueurs où l’on retrouve toujours les mêmes têtes avec des gens qui n’en touchent pas une dans la thématique de l’event. Grâce à un outil comme Klout, il sera selon moi plus facile d’inviter des gens pertinents et pas forcément des gens que l’on connaît. » Mais peut-on vraiment parler de pertinence lorsqu’on ignore comment est calculé le score de chacun ? Si le nombre d’applications comptabilisées dans Klout ont augmenté, peu pour le moment entrent en compte. « Oui, c’est vrai, ajoute-t-il. Mais quand on prend le temps d’observer les variations de Klout, on se rend bien compte que le plus important est...

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E-tourisme : utilisation intéressante de Foursquare par la Ville de Bruxelles

Le semaine dernière, la Ville de Bruxelles s’est fendu d’un communiqué de presse pour annoncer qu’elle venait « de créer sa page Foursquare, le réseau social de géolocalisation (cfr bas de page). Il s’agit de la première page officielle gérée par une administration communale en Belgique ». Tout cela sous l’égide de l’échevine socialiste en charge de l’Informatique Karine Lalieux. Pas étonnant d’ailleurs tant cette dernière est active et pour le moins pertinente dans son utilisation des réseaux sociaux. Même s’il y a pas mal de choses à approfondir, c’est un exemple de bonne pratique en e-tourisme dont il peut être intéressant de s’inspirer, pour toutes les villes, municipalités ou toute autre entité d’ailleurs. De prime abord, l’on pourrait se demander en quoi une ville a intérêt à être propriétaire ou owner de 70 pages dans Foursquare, répertoriant des bâtiments de la Ville de Bruxelles, à savoir musées, bibliothèques, bâtiments communaux… Mais l’explication de l’édile n’est pas saugrenue : « L’objectif de la démarche est d’assurer une qualité et une actualisation de l’information sur cette plate-forme. En effet, sur Foursquare, les utilisateurs peuvent conseiller certains lieux et les créer s’ils n’existent pas encore. En gérant les pages des bâtiments liés à la Ville de Bruxelles, nous pouvons veiller à ce que les informations reprises soient fiables, évitant ainsi toute déconvenue aux visiteurs. » Evidemment, Foursquare est loin d’être une actualité pour la majorité de la population, quelle soit française ou belge, mais l’on peut néanmoins saluer ce genre d’initiatives, surtout qu’elle n’est pas isolée. Depuis un moment déjà, la Ville de Bruxelles est active sur les réseaux sociaux Twitter et Facebook. Ok, les deux comptes pourraient être mieux gérés et il y a clairement du travail à faire pour les rendre plus sexy. On peut se poser la question du pourquoi on a la page du site web de la Ville et pas simplement la page de la Ville… Et d’autres choses encore. Enfin soit, ce qui est important c’est qu’il existe une politique volontariste qui vise à diffuser sur Internet toute l’information communale et qui tend à se diversifier pour arriver là où se trouvent gens, à savoir de plus en plus en ligne. L’on ne peut que conseiller à toutes les villes et municipalités d’emboîter le pas à la composante la plus importante de la Capitale de l’Europe. Le tourisme tend de plus en plus à devenir du e-tourisme. Il serait alors sot de ne pas prendre la balle au bond. Surtout lorsque l’on se rappelle, comme je l’ai écrit la semaine dernière, que 90 % des Internautes consultent des avis sur Internet. Il est donc plus que pertinent de se trouver sur des plates-formes comme Foursquare, que ce soit pour une Ville ou un commerce quelconque, en fait. Pour rappel : Foursquare est une application fondamentalement mobile. Elle permet à...

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Immocitiz, Monopoly au service du webmarketing

Créé dans les années 60, le Vlan est une référence, en Belgique, – si pas la référence – pour tout ce qui est petites annonces sur support papier. Début 2000, il s’est progressivement installé sur le Web. Mais c’est véritablement avec l’association au plan national avec le groupe flamand Roularta et la création d’ImmoVlan en 2006 que les choses se sont vraiment mises en place. C’est-à-dire avec 10 ans de retard sur le leader du marché de l’annonce immobilière en ligne Immoweb, lancé en 1996… Et donc avec un gros déficit de notoriété. Aujourd’hui encore, il est encore difficile pour beaucoup de gens de citer un autre site que celui d’Immoweb pour faire leurs recherches immobilières. Pour essayer de se démarquer de cette grosse machine, on a décidé, chez Immovlan, de jouer la carte de l’innovation et de la créativité. Pour ce faire, ils se sont tournés vers l’agence créative 1MD après avoir fait faire un nouveau site. Celui-ci a vu le jour au début 2011. Si celui-ci est performant et efficace, il est loin de suffire seul à avoir un impact réel. C’est que la marque ImmoVlan reste encore trop confidentielle… C’est là, et c’est le sujet de cet article, que vient la deuxième phase, celui du lancement d’Immocitiz il y a de cela 15 jours. C’est, comme l’écrit sur son blog Vincent Battaglia, founder et Technical Manager chez 1MD, « un nouveau jeu de simulation immobilière, au concept unique au monde. En effet, dans ce jeu, vous pouvez acheter virtuellement des biens réels placés sur le site Immovlan.be ». Un magnifique exemple de gamification en fait. Son objet, comme peut-on lire sur Wikipédia, « est d’augmenter l’acceptabilité et l’usage de ses applications en s’appuyant sur la prédisposition humaine au jeu ». En webmarketing, l’idée est donc d’attirer un client potentiel vers un produit, une marque, un questionnaire… Ce qui est très bien fait ici, c’est que, si Immocitiz a bien sans propre home page, pour voir les fiches des biens à acheter, les acheter ou faire des recherches, tout se passe sur Immovlan.be. Immocitiz n’est alors qu’une simple surcouche au site, sous forme de skycraper. « Nous sommes très contents de l’effet donné par Immocitiz, explique Frédéric Vandendris, le New Media Director chez CTR Media (nom officiel de l’association du Groupe Vlan et Roularta Media Group). Notre volonté est clairement de faire connaître la marque auprès d’un public jeune et nouveau en rendant l’immobilier chouette et ludique. Nous n’attendons pas d’Immocitiz qu’ils convertissent directement les joueurs en acheteurs, nous voulons que ceux-ci envisagent Immovlan comme un acteur important lorsqu’ils seront dans la phase de recherche pour une location ou un achat. C’est pour cette raison qu’il y a autant d’actions qui se passent sur le site même, afin que les gens se familiarisent avec celui-ci. » Evidemment, ce genre de pratique dans une...

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90 % des gens lisent des avis avant un achat

Nul n’ignore plus la force que peut avoir Internet comme adjuvant – ou non – à l’achat d’un objet, que ce soit en ligne ou non. Rien, en effet, n’est plus facile que d’avoir l’avis d’un autre consommateur sur tel GSM ou tel restaurant. Mais, lorsqu’on voit l’infographie réalisée par Olimeo.com, un nouveau réseau social dédié aux avis qui a été lancé hier, l’on peut se rendre compte que la tendance se généralise à une vitesse vertigineuse. L’on peut constater, entre autres, dans l’infographie ci-dessous que la tendance croît d’une manière phénoménale : si 57 % des internautes lisaient des avis en 2007, ils sont maintenant 90 % à le faire. C’est énorme ! Cela signifie que tous les achats peuvent être concernés. Et l’on peut surtout en déduire que dans le futur, TOUS les achats seront concernés par le fait que ceux-ci ne se feront qu’après consultation de la communauté. Un avis, des business Cette constatation confirme les raisons de l’existence de plusieurs genres de sites : les sites communautaires qui, comme Ciao.fr, permettent à tout un chacun de donner son avis sur moult produits et/ou évidemment de les lire ; les plate-formes; comme The Insiders ou Brandialog, qui mettent en relation directe consommateurs, retaillers et marques ; et malheureusement des sites qui vous proposent de vous créer des avis factices en masse. Commençons par ces derniers. Dans un article de Geoffrey Le Guilcher paru dans Les Inrocks, on peut lire que « des proposent de rédiger des « vrais faux commentaires » sur mesure, c’est-à-dire positifs ou négatifs, tout en sachant qu’il s’agit d’un contournement de la loi, ou plutôt du code de la consommation qui désigne « une pratique commerciale (comme) trompeuse (…) lorsqu’elle n’indique pas sa véritable intention commerciale », tout comme le fait « de se présenter faussement comme un consommateur », précise une directive européenne de 2005. En plus d’être illégale, cette pratique est très dangereuse. Si par hasard l’un ou l’autre internaute devait se rendre compte de la supercherie ou qu’un ancien employé vendait la mèche, cela pourrait avoir de très fâcheuses répercussions sur la la société prise la main dans le sac. L’on ne peut que vous conseiller d’éviter ce genre de pratique très peu en phase avec l’esprit du web qui veut que la confiance, la transparence et le partage soient parmi les piliers principaux de ses fondations. C’est comme cela qu’avoir une démarche en direction de ses consommateurs, à visage découvert, peut être assez bien perçu. Des plate-formes comme The Insiders.eu ou Brandialog permettent à des consommateurs de se rapprocher des marques qui les intéressent, de donner leur avis en échange de certains avantages (primeurs, test à domicile, cadeaux…) « Nous avons quelque 18.000 personnes qui dialoguent via notre site avec diverses marques, explique Alexandre Vandermeersch, CEO de Dialog Solutions. Grâce à notre plate-forme, ces sociétés ont...

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