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Livre: Community Management par Matthieu Chéreau (2ème édition)

Si les réseaux sociaux et l’importance du community manager sont aujourd’hui ancrés dans les mentalités, cela n’a pas toujours été le cas. Matthieu Chéreau a écrit en 2010 un livre sur le sujet, livre que nous allons aujourd’hui vous présenter. Cet ouvrage dans sa première édition fut l’un des tous premiers concernant le community management et il reste aujourd’hui une référence principale sur le sujet. Le succès ayant été au rendez-vous, les éditions Dunod ont publié la seconde édition août 2012. C’est de cette seconde version dont nous parlons ici. Concernant l’auteur, Matthieu Chéreau est le co-fondateur de Tigerlily (http://www.tigerlilyapps.com ) , entreprise avec laquelle il a gagné différentes récompenses, notamment un Silver Award à « Le Web » . Diplômé de Science-Po Paris, il a été chargé d’études pour le ministère de la Culture mais il a également conseillé certains groupes du CAC 40. Matthieu Chéreau – auteur du livre « Community Management, comment faire des communautés web les meilleures alliées des marques. » Selon l’auteur lui-même, le livre s’adresse aux agences de publicité, aux directeurs marketing et communication, aux responsables digitaux et enfin aux étudiants dans le social media. On rajoutera que toute personne intéressée de près ou de loin par le métier de community manager pourra bien évidemment tirer profit de ce manuel métier. L’ouvrage est composé de 5 grandes parties : – Les dix commandements du community manager. – Les cinq métiers du community manager. – Les cinq domaines spécialisés du community management. – Les outils d’animation indispensables du community management. – De la stratégie au reporting : objectifs, indicateurs de performance, analyses des actions. Le sommaire nous le montre bien, le livre est uniquement axé sur le métier de community manager et Matthieu Chéreau reprend ici toutes les composantes de ce métier. Nous allons découvrir ensemble un peu plus en détail les différentes parties de l’ouvrage. À chaque fois, Matthieu Chéreau va utiliser des inserts appelés « Bonnes Pratiques », rubrique de conseils directement adressés aux lecteurs. On trouvera également tout au long de l’ouvrage différents cas pratiques (tirés souvent de l’expérience de l’auteur) ainsi que des interviews de professionnels qui serviront à appuyer et comprendre ses propos. 
 -Chapitre 1 : Les dix commandements du community manager. Dans ce chapitre, l’auteur nous présente les 10 règles d’or selon lui du community manager : Être à l’écoute, parler normalement, être généreux, être transparent, être cohérent, être exemplaire, être réactif, être bien entouré, être agile et être en veille stratégique. Le chapitre se conclut sur une partie « exception aux commandements » dans laquelle il est conseillé au lecteur de créer des expériences extraordinaires. Chapitre 2 : Les cinq métiers du community manager. Comme son nom l’indique, on trouvera dans ce chapitre les 5 différents domaines auxquels se confrontera le community manager dans son métier...

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Le Dark Social : Définition et Identification

C’est la première fois que vous entendez parler de cela ? Ne vous inquiétez pas, le terme est encore jeune puisqu’il a été inventé fin 2012 par le désormais célèbre ALEXIS C. MADRIGAL du journal Atlantic. Dans cet article, le journaliste nous présente le Dark Social comme une composante du social média, mais surtout comme un des leviers majeurs de création de trafic sur son journal. En réussissant à l’identifier, Madrigal démontra que le Dark Socail représente jusqu’à 60% des sources de provenance sur son site ! Il s’agit donc d’un média a ne surtout pas négliger lorsque vous êtes un créateur de trafic . Définition On entend par Dark Social, l’ensemble des sources de trafic reçus sur votre site qui n’ont pas de « referer » identifiable, et qui apparaissent donc comme un « accès direct ». Ce Dark Social se caractérise par des « referer tout simple », comme un lien présent dans un email ou un lien partagé sur une messagerie instantanée. C’est aussi un ensemble social où les marques n’ont pas d’accès et où personne ne peut voir l’ensemble des échanges Lire la définition sur techopédia Comment calculer la part de Dark Social ? Le calcul peut paraître complexe, mais en quelques filtres sur votre google analytics, la part de Dark de votre site apparaîtra rapidement. La méthode est initialement fournie par AT Internet, nous l’avons adapté à Google Analytics – Il vous faut sélectionner les sources de trafic sur votre site en ne comptabilisant que les accès directs. – Il faut ensuite se concentrer sur les pages de destination, car les plus complexes seront les moins suceptibles d’avoir été retapées dans la barre d’url du navigateur. En supprimant la homepage vous aurez une bonne indication sur la part de votre dark social Sur Google Analytics, sélectionner « Acquisition / Tout le trafic », cliquer sur « ajouter un segment » et sélectionner « Accès direct ». Une fois le segment validé, sélectionner une dimension secondaire afin de supprimer des statistiques la homepage Une fois la dimension secondaire intégrée, nous allons appliquer un filtre avancé afin de supprimer la page « / » de la liste comme ceci : Vous retrouvez alors la part du Dark Social dans votre trafic. Chez « Marketing on the Beach », cette part est de 9 %. Vous pouvez aller plus dans la finesse, en recherchant les pages avec la plus haute part de Dark. Ainsi vous remarquerez que les articles les plus poussés sont ceux avec la part de Dark la plus élevée ! Comment maximiser sa part de Dark ? Ici encore pas de règles spéciales, mais nous vous conseillons d’intégrer des outils de partage qui incluent d’autres types de réseau, et surtout le partage par mail, par sms…. Cela assurera un facilitateur de partage pour vos...

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Les nouveaux réseaux sociaux ? quel avenir ?

Chaque année c’est pareil : une équipe de développeurs annonce le nouveau Facebook, les blogs marketing s’emparent du sujet et tout le monde veut essayer le nouveau réseau social ! Ce mois ci, nous avons suivi avec intérêt : – la sortie de Ello, le réseau sans pub qui devrait détrôner par la simplicité l’ogre bleu, – et l’arrivée de Tsu qui promettait une rémunération à chacun de ses membres. Nous allons essayer de détailler, pour les deux réseaux, quels sont leurs avantages et leur stratégie pour se tailler une part du gâteau ! Ello Ello marque un tournant dans la consommation du web, en souhaitant offrir un réseau social sans pub, une zone de calme dans la tempête publicitaire du web 2.0. Une volonté noble pour les créateurs mais une volonté difficilement réalisable tant les coûts d’architecture peuvent s’avérer élevés en web 2.0. Le créateur de Ello Paul Budnitz annonçait, lors d’une interview au blog Pixel du Monde, un volume de 45.000 demandes par heure !!! Un volume qui donne envie à chaque créateur de projet, surtout en phase de lancement. Ello était avant tout un réseau social privé, que j’ai utilisé pendant un an avec seulement une centaine de personnes, des amis et des artistes. Au fil du temps, des milliers de personnes ont voulu se joindre à nous : principalement des proches attirés par ce qu’ils voyaient. Mais alors, ce projet peut-il être « ad free » ? La réponse semble être : Oui et Non ! Oui, car il s’agit de la volonté des créateurs qui viennent de transformer la société en « PBC » (Public Benefit Corporation), société qui ne vit que pour ses utilisateurs ! Non, car Ello a besoin d’argent pour se développer et apporter un usage à ses utilisateurs. Trois fonds d’investissement viennent de mettre la main au portefeuille en apportant 5,5 millions de dollars au réseau social… Il y a donc un usage payant dans les cartons des créateurs pour assurer un minimum de rentabilité aux investisseurs, au moins sur le long terme. L’avis de la Team : Après un mois de tapage médiatique, Ello semble s’être déjà éteint de lui même, pour subir un sort proche de celui réservé à Google plus ! Car même les pages Ello des plus bavards d’entre nous semblent s’être endormies ! Des Ello à découvrir : https://ello.co/amandecherie https://ello.co/wsj https://ello.co/thenextweb PS : si la publicité vous manque sur Ello, et surtout si son absence se place comme un rempart à votre adoption, un plugin chrome peut vous sauver : http://ello-ads.co/ TSU Tsu explore, de son coté, un sujet à l’exact opposé de Ello. Quand ce dernier nous promet un Ad Free, Tsu retourne aux fondements du Web (pas le X) avec la promesse de gagner de l’argent avec ses publications. Ce contre-pied plaira aux...

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Inbox de Gmail, une révolution de la messagerie ?

Avec plus de 425 millions d’adresses Gmail en circulation, l’adresse Gmail lancée par google en 2004 est devenue, sans conteste en 10 ans, la référence des adresses mail. Elle assure un sérieux pour son possesseur : nom.prenom@gmail.com qui remplace à l’age adulte le célebre mistinguette49700@hotmail.fr et le jeuneloup@laposte.net ! Mais, depuis 2004, Gmail cherche à évoluer auprès de ses utilisateurs (il faut rappeler que l’email est la base de l’internet, le premier protocole à avoir été créé après le http.) Et il va sans dire que révolutionner l’usage de celui-ci devient un défi majeur pour Google après ses différents échecs sur ses réseaux sociaux (Google Wave / Google +) Quel est notre usage de la messagerie ? Nous la consultons sur notre ordinateur via un logiciel de messagerie, via notre navigateur (dans de rares cas). Depuis quelques années, nous consultons de plus en plus nos emails sur nos smartphone via le logiciel de messagerie intégré. Mais là ou le bât blesse pour notre fournisseur de services, c’est que le seul point de contact qu’il a avec nous se trouve sur le navigateur qui est en perte de vitesse ces dernières années. Alors comment recréer du contact ? En modifiant l’usage et notre consommation de l’outil ! La première étape a été la mise en place des boites de réception thématiques sur le Gmail classique (lire notre article à ce sujet) qui a déjà eu un effet négatif sur la réception des newsletters et e-mails. La seconde est arrivée en Beta, avec la sortie de Inbox qui met en pratique le tri automatisé de votre boite de réception et modifie à 100% votre manière de consommer. On assiste à un mix entre Gmail, Hangout (gtalk / messagerie instantanée), Google + et Google Now. Pour les plus anciens, le système drastique d’invitation vous rappelera sans aucun doute la sortie de GMAIL où les premières adresses nécessitaient une invitation, et sans facebook, pas facile de quémander à son carnet d’adresse ! Le premier effet offert par Inbox, c’est à la fois une simplicité d’utilisation et un style épuré dans les tendances actuelles du design. On retrouve une prise en main rapide avec l’apparition de gestures d’usage sur mobile, la possiblité d’épingler ses mails, de créer des rappels directement sur la page d’accueil…. Mais… on reste sur sa faim ! Une fois l’effet de nouveauté passé, on a l’impression de subir un vide dans l’usage, impossible de savoir ce qui est lu ou pas, Inbox imposant l’utilisation du « marquer comme terminé » qui perturbe l’utilisateur régulier. Inbox nous oblige aussi l’usage sur mobile, car un archivage sur la version en ligne du logiciel ne vous l’archivera pas en usage IMAP (ou POP) et vous perturbera si votre messagerie est connecté à votre mobile (un bon point pour imposer l’usage unanime des interfaces...

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Internet marketing 2014 – 2015

L’EBG (Electronic Business Group) a publié en septembre sa 10ème édition d’Internet Marketing. Cet ouvrage qui sort annuellement est une référence du genre et nous permet de retrouver toutes les nouvelles tendances du marketing digital, les chiffres clés, les campagnes les plus innovantes et des conseils d’expert sur des problématiques d’actualité. Pour rappel, l’EBG est le premier club d’affaires de l’économie digitale en France, et fait partie des leaders mondiaux dans son domaine. Il couvre divers événements : 19 commissions mensuelles réunissant 100 à 300 personnes, un dîner trimestriel réservé aux cadres dirigeants ainsi qu’une assemblée qui a lieu tous les ans où se réunissent les adhérents autour de personnalités de haut niveau. Cette 10ème édition d’Internet Marketing reprend donc les différentes actualités de l’année 2013 dans le domaine du marketing digital, et peut se vanter de proposer 200 fiches pratiques ainsi que 60 études de cas. L’ouvrage est divisé en 7 grandes thématiques pour lesquelles un chapitre est dédié à chacune d’entre elle. Un dernier chapitre vient s’ajouter à la fin, il s’agit d’un annuaire dédié aux 20 agences qui ont présenté les études de cas disponibles tout au long de la lecture. Les 7 grandes thématiques présentées sont les suivantes: – Les campagnes digitales. – Le brand. – L’e-commerce. – Le marketing sur le social media. – Le multi-screen. – La diffusion. – Les ressources humaines. Décortiquons chacune d’entre elles… 1 -Les campagnes digitales: Ce chapitre nous présente les principales campagnes marquantes de l’année 2013 en prenant 24 exemples différents. On y retrouvera par exemple la campagne anti-piratage d’Adobe, l’opération Mr Miles d’Air France ou encore la campagne « Partagez un coca-cola ». Chacune de ces campagnes est présentée de la même manière avec 4 points abordés : la problématique business de la marque, la solution stratégique qu’a choisi cette marque, la mise en place opérationnelle de cette stratégie et enfin le résultat obtenu. Il est important de noter que ce schéma sera repris pour chaque étude de cas présente dans l’ouvrage. Illustrée par différentes images et appuyée par de nombreuses statistiques, chaque étude de cas permet de bien comprendre comment les campagnes marquantes de l’année se sont déroulées. Ajoutez à cela des analyses pertinentes et vous obtenez un premier chapitre réussi. 2 – Branding Divisé en 6 grandes parties, ce chapitre est consacré à divers thématiques ayant toutes pour thème central.. la marque, forcément ! Allant du « brand content » à l’e-relation en passant par la stratégie ou encore le content marketing, ce chapitre est un peu différent du premier dans sa forme. Cette fois ci, on ne trouve pas uniquement des études de cas mais également des fiches pratiques sur chaque thématique avec une présentation et une analyse pour chacune d’entre elle. 3 – Social Media: Pour ce chapitre on retrouve le même format que précédemment avec des...

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