La crédibilité (en terme d’image, d’identité et d’actions) est au centre des « nouvelles entreprises ». On en a parlé à quelques reprises ici, ici, ici, ici , et encore là . Dans cet esprit , penchons-nous un instant sur la RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises), véritable axe stratégique de développement potentiel.
D’après la définition de Novethic, la RES « signifie qu’une entreprise doit non seulement se soucier de sa rentabilité et de sa croissance, mais aussi de ses impacts environnementaux et sociaux ».
Ce qui nous permet d’ores et déjà de couper le cou à un canard : l’investissement éthique ou solidaire ne s’oppose en rien à la rentabilité. Certes, les rapports de rentabilité immédiate sont différents ; on a coutume d’admettre que l’investissement éthique s’inscrit d’avantage sur le long terme.
Un autre souci présent au sein des entreprises était la communication de leurs engagements. Dorénavant, grâce au web, non seulement les entreprises peuvent communiquer – en temps réel – sur leur RSE et peuvent compter sur les grands relais d’opinions pour capitaliser cet investissement. Avantage qui peut devenir un inconvénient si cet investissement n’est qu’une façade.
Car on ne peut faire deux poids deux mesures entre le souhait affiché (et parfois contraint) de prendre en considération des notions telles que le développement durable, la sauvegarde de la planète, le marketing relationnel et l’émergence des réseaux sociaux en tant que véhicule d’échange (et de promotion) avec le consommateur, sans montrer patte blanche.
Je dis ce que je fais, je fais ce que je dis
Un nombre important de labels et autres certifications permettent aux entreprises soucieuses de s’investir dans une politique de RSE, de s’affirmer auprès du grand public (en d’autres mots, à leurs clients et prospects). Mais il peut tout autant se situer à des niveaux moins officiels tels que celui du témoignage (ou de quidams – identifiés – ou d’associations).
Pour certaines entreprises, ces investissements (qui se situent tant au niveau manageurial que marketing) ne sont qu’une politique de communication pour accroître leur chiffre d’affaire ; pour d’autres, il s’agit d’un réel souci d’agir sur le monde et de prendre ses responsabilités. A la limite, qu’importe ; seuls les résultats constatés, vérifiés et souhaités par le public (la clientèle) comptent.
Dans les deux cas de figure, l’opération se doit d’être win-win : apporter une plus-value en terme de qualité de vie pour les êtres humains et une plus-value réelle pour l’entreprise.
Concluons par cette phrase extraite d’un document émis par la FEB :
« Responsabilité sociale des entreprises (RSE) : pratiques qui s’inscrivent dans le coeur des activités économiques de l’entreprise, qui ne sont donc pas apparentées à du mécénat, qui sont volontaires dans le chef de l’entreprise, qui vont plus loin que la loi et qui présentent des aspects innovants. »
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