10 Top et Flop d’idées entrepreneuriales

Plus qu’un statut de personne active, l’entrepreneur est un métier à part entière avec ses success stories et ses failures. Avant de démarrer l’aventure, le porteur de projet est conscient que le risque est là, que son business peut évoluer et devenir un modèle dans le monde du business, ou devenir un fiasco total. Il est donc amené à faire face à des aventures marquées par des hauts et des bas, dans le but de mener à bien son projet. Les réseaux sociaux, high tech ou encore dans l’e-commerce, autant d’opportunités qui ont poussé de nombreuses personnes à se spécialiser. Aujourd’hui, nous vous proposons une revue des Top et Flop des projets ayant fortement réussi… ou échoué. 

      I.         Le Top des success stories en entreprenariat :

Talentueux, créatif et audacieux, chacun de ces as de l’entreprenariat a développé une démarche particulière afin de réussir. Loin de Mark, de Jeff ou de Bill, ces entrepreneurs nous ont marqué par leurs ambitions et leurs idées !

 – Les frères Samwer ou les clones du web :

Oliver, Marc et Alexander Samwer sont trois frères allemands experts dans le copiage de sites américains : même concept, même police, même couleur et même design. L’aventure a commencé en 1999 lorsqu’ils ont produit le clone du site eBay, le site Alando racheté 4 mois plus tard, pour une somme de 43 millions de dollars. Depuis ce coup de poker, ils ont créé leur entreprise «Rocket  Internet» présente dans plus de 20 pays et qui emploie 20 000 personnes, dans un esprit de startup. 

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La créativité reste apparemment leur talon d’Achille puisqu’ils prônent « l’apprentissage » plutôt que l’innovation. En effet, leur modèle de réussite consiste à repérer une startup américaine qui commence à grandir, la copier ensuite du concept jusqu’à la charte graphique, puis lancer simultanément leur site dans différents pays.  Et ça marche !

Sites de Rocket Internet

Sites originaux

Transaction

Bamarang

Fab

Alando

E-bay

Quatre mois plus tard, le site d’enchères américain rachète son clone allemand pour 43 millions de dollars.

Zalando

Zappos

Citydeal

Groupon

En 2010, le site CityDeal a été racheté par son initiateur américain, le site d’achat groupé Groupon avec une somme supérieur à 100 millions de dollards.

Lazada (Asie du Sud Est) – Mizado (Moyen Orient)

Amazon

Pinspire

Pinterest

Edarling

Eharmony

Glossybox

Birchbox

– Evan Spiegel, l’homme qui a dit NON à Facebook !

A 23 ans, cet ancien étudiant de l’Université Stanford qui vit chez son père, n’a pas hésité à envoyer balader Facebook et même Google qui voulaient acheter son application Snapshot. Cette dernière permet d’envoyer des SMS, des vidéos, des photos, qui s’auto-détruisent instantanément après leur envoi.

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Tout a commencé en 2009 dans une fraternité, lorsque Spiegel a rencontré Bobby Murphy pour fonder « Futur Freshman », une sorte de guide d’orientation pour l’université. Le scandale Anthony Weiner les a inspiré en 2011 pour créer Snapchat. La première personne ayant cru à leur idée était son père puisqu’il était le seul à financer le développement de l’application.

Toutefois, il a refusé de continuer à payer au moment où les propositions de financement commençaient à arriver. En janvier 2012, il reçoit une levée de fonds de 48 000 $ de la part de Jeremy Liew, de quoi payer ses charges. L’année suivante, la société de capital-risque Benchmark Capital lance une nouvelle levée de fonds de 13,5 millions de dollars, valorisant ainsi l’entreprise de 70 millions de dollars.

Malgré son impressionnante croissance, Spiegel attend une proposition plus alléchante que celle de Facebook et Google … Qui aura assez de moyen pour assurer le rachat en 2014 ?

– Guillaume Gibault, le Slip Français :

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Sorti d’HEC, Guillaume Gibault a eu l’idée de lancer une chaîne de burgers bio. L’âme d’entrepreneur en lui mais pas assez pour ouvrir sa propre entreprise, il a préféré « apprendre avec l’argent des autres »  en commençant dans la chaîne de marchés Bio « c’ Bon ». Inspiré par l’aventure de Léon Flam  (son arrière-grand-père), avec sa fabrication des bagages des années 20 pour les pilotes de l’Aéropostale, il décide en 2011 de relancer la marque avec son associé Louis.

– Mark Pincus, le Roi du social gaming :

Diplômé d’Harvard et ancien employé à la Capital-risque et les services financiers, Mark Pincus a commencé son aventure entrepreneuriale à l’âge de 29 ans :

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1er flop : En 1995 avec « Freeloader », un service de technologie push sur le web (Cédé), 

2ème flop : En 1996 avec « SupportSoft.com », fournisseur de logiciels d’automatisation de services et de soutien.

3ème demi-flop : En 2003, il fonde « Pixelistes.com », un réseau social racheté par Cisco Systems.

La résurrection  fut en 2007, lorsque Pincus lance sa quatrième société «Zynga », premier fournisseur de jeux sociaux tel que FarmVille, Cityville ou encore Texas Hold Em Poker. Certes, il n’est plus PDG depuis sa démission en Juillet 2013 mais il garde son rôle de président et chef des services.

Il est à constater qu’il existe une certaine évolution dans le choix de ses projets … Comme on dit « L’échec est l’étape avant la réussite » !

– Riccardo Zacconi, l’empire Candy Crush :

À 46 ans, cet ex Boston Consulting Group et ancien CEO de Spray a fondé « King », une entreprise britannique spécialisée dans le développement de jeux sociaux. Avant de créer sa société, Zacconi était vice-président des ventes et du marketing en Europe pour le service de la datation de succès, uDate.com et a joué un rôle dans la conduite de pénétration du marché et des partenariats. 

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Avant cela, il a été PDG de Réseau de pulvérisation, le portail en ligne à Hambourg, avec une présence en Allemagne, France, Italie, Suède, Danemark et Norvège. Dans ce rôle, Zacconi a démontré sa compréhension de développer la stratégie de l’entreprise solide pour une croissance durable et des partenariats stratégiques. Ceci expliquerai peut être la réussite de son dernier jeu, Candy Crush.

 

      I.         Les Flop en entreprenariat :

Vous avez certainement en tête des exemples d’entrepreneurs ayant réussi mais rarement d’entrepreneurs ayant échoué. Découvrez quelques cas réels, des aventures ayant vu le jour mais duré très longtemps.

– Hiten Shah et Neil Patel,  un échec de 1,000,000 $ !

Au-delà de leur parcours, Hiten Shah et son co-associé Neil Patel ont perdu 1,000,000 $ sur une société d’hébergement Web qui n’a jamais été lancée. Faute d’être trop perfectionnistes,  ils ont créé le meilleur site qu’ils pouvaient faire sans même avoir pris la peine de comprendre les besoins leur futurs clients.

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Heureusement, cette expérience fut constructive. En effet, chacun d’eux a eu une leçon de vie : Neil a appris qu’il ne fallait pas se lancer sur de nombreux projets en même temps, alors que Hiten a appris que le client venait avant le service/produit.

Actuellement, ils sont fondateurs de KISSmetrics et Crazy Egg, deux sites d’analyses statistiques à succès. 

– Robin Chase, une qui a complètement zappé le client !

Diplômé de Wellesley College et MIT Sloan School of Management, Robin Chase a remporté une bourse à la Harvard Graduate School of Design. Fondatrice et PDG de Buzzcar ainsi ancien PDG de Zipcar, Robin  et son mari se sont demandés ce que pouvait bien en penser le client, qu’une fois leur site créé ! 

Combinant en ligne le covoiturage et les réseaux sociaux, GoLoco fut toutefois une aventure enrichissante puisqu’ils ont appris qu’il fallait benchmarker, comprendre les besoins et les attentes de leur client par rapport au projet pour mieux les satisfaire avant de se lancer.

ZipCar

 

РDharmesh Shah, entrepreneur parall̬le :

Après avoir crée Pyramid Digital Solutions en 1994, une société de logiciels dans le secteur des services financiers avec plus de 10 millions de dollars de revenus, Dharmesh en a conclu que son entreprise n’avait pas réellement besoin de lui, car il avait une équipe sur place.  Se basant sur un raisonnement complètement biaisé, il a décidé de gérer deux startups en même temps.

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Ce fut bien évidemment une énorme erreur : Comme vous ne pouvez monter deux chevaux en même temps, il vous est impossible aussi de vous dépenser entièrement au lancement de deux start-ups.  

Afin de se concentrer sur une startup, il a décidé de la vendre à la société SunGard Business Systems en 2015. Toutefois, il a réussi à entreprendre puisqu’il est co -fondateur et CTO de HubSpot.

– Rand Fishkin, « Big Flop Project » : 

PDG de Moz et co-fondateur d’Inbound.org, une des erreurs de Rand Fishkin sur « Moz » était de construire à plusieurs reprises des projets ayant des résultats similaires. Ces derniers nécessitaient beaucoup de temps pour se développer sans pour autant progresser.

Par exemple, un projet qui avait commencé fin 2011 et qui devait initialement marcher en Juillet 2012, ne s’est lancé qu’en septembre 2013. Ce manque de vision longtermiste lui a valu des années de pertes.  Afin d’éviter de tomber dans le même piège, il a sans doute tiré des leçons de ses erreurs pour aller de l’avant.

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– Morten Lund, une dette qui l’a englouti …

Malgré la vente de Skype à Ebay à 2,5 milliards, l’ex patron danois ne voyait pas tout en rose. Après avoir fait quelques investissements non opportuns, Lund a choqué le monde après avoir déposé son bilan en 2009. En effet, parmi ces investissements apparait le journal danois Nyhedsavisen qui a été contraint de fermer 100 millions de dollars de dette.

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Actuellement, Il a clairement décidé de ne pas laisser son passé le retenir, puisqu’il a fondé deux startups réussies,  Everbread et Haystack.

A travers chacun de ces entrepreneurs, plusieurs learnings sont à tirer :

Une bonne dose d’audace, une grosse louche de courage, et beaucoup de persévérance sont les clés d’une réussite en entreprenariat. Après l’avoir mélangé, incorporez-y un peu de clairvoyance et le maximum de ténacité en travail que vous avez. Une fois que votre texture est prête, nappez-la d’une couche épaisse de chance … Voilà au summum du succès !
Quand on tombe, il faut se relever pour mieux faire. Un échec ne veut pas dire la fin.